mercredi 14 août 2019

Lecture : L'Abécédaire de Tomi Ungerer

Grâce à Babelio et à sa Masse Critique jeunesse, me voilà l'heureuse détentrice de ce très bel album qui se double d'un média audio, le livre complétant les comptines, et vice et versa.
À peine déballé, je me suis précipitée pour écouter et découvrir cet album et ses chansons, et surtout le partager avec mes loulous.
L'aîné terminait sa dernière année de maternelle, tandis que la 2e allait y entrer en septembre. C'était le moment idéal pour tester l'efficacité de ses comptines qui chantent, racontent et tentent d'apporter une touche de fantaisie bienvenue dans l'alphabet. L'entêtante comptine que tout le monde apprend de génération en génération est bien loin d'être parfaite pour apprendre correctement les 26 lettres de notre alphabet, et y introduire des histoires et des chansons amusantes est une bonne solution pour détourner la tradition pas toujours efficace dans l'apprentissage.
Je trouve que cet album est une bonne alternative pour que l'enfant associe les lettres aux mots. Car il n'est pas seulement chansons, et il n'est pas seulement écrit ou images. Il est tout cela à la fois et s'adapte ainsi parfaitement aux capacités de mémorisation de chaque enfant.
À découvrir, et en mémoire de Tomi Ungerer.

mercredi 24 avril 2019

Lecture : L'Oiseau et la Lame


Très très belle découverte que ce roman jeunesse. Il ne faut pas se fier à la couverture, qui se destine davantage à un public très jeune de 10-12 ans, alors que le roman est bien plutôt pour un public de jeune adulte.
On m'a conseillé sa lecture, sans quoi je passais à côté. D'où l'importance des couvertures !

1279. Tandis que l’empire mongol s’étend inexorablement, la jeune Jinhua est réduite en esclavage et, désormais orpheline, se retrouve au service du kahn Timur et de ses fils. Le jour où la cité est attaquée par une tribu ennemie, Jinhua n’a d’autre choix que de fuir avec le khan et son plus jeune fils, Khalaf, le seul héritier survivant. Pour sauver sa lignée, Khalaf a un plan : aller à la rencontre de la princesse Turandokht, fille du grand Khan qui a juré d’épouser l’homme qui répondrait à trois de ses énigmes. En cas d’échec, Khalaf sera exécuté. Alors que Jinhua se rapproche de Khalaf et tombe peu à peu amoureuse de lui, elle craint de plus en plus l’arrivée devant Turandokht. La princesse pourrait signer l’arrêt de mort de Khalaf, mais aussi révéler les secrets que cache Jinghua… Avec la vie de Khalaf en danger, Jinhua doit prouver son courage, même si cela implique de sacrifier ce qui lui est le plus cher.

On ne sait pas à quoi s'attendre en commençant ce livre et finalement on est pris par l'histoire de cette jeune esclave qui s'attache à son jeune Seigneur, malgré elle. C'est Jinghua qui parle et nous conte ce récit qui le rend d'autant plus poignant et passionnant. On s'identifie très vite à cette jeune chinoise, ni belle ni laide, intelligente, issue d'une autre culture et confrontée brutalement à une nouvelle totalement différente, luttant contre elle-même, contre ses sentiments qu'elle sent naître pour le jeune Khalaf, et qui va marquer sa vie à jamais.
Une très belle histoire à s'imprégner, très délicatement contée et si superbement menée. Les personnages sont justes et attachants. J'ai beaucoup aimé. Je ne déflorerait pas la fin mais je la trouve parfaite, et superbe, à l'image du reste du roman, peut-être même le magnifiant !
Il faut oublier la couverture et débuter la lecture comme un roman adulte, car c'en est un ! À lire !

Lecture : Celle qui marche la nuit


Après le sublime Déracinée, rien n'avait de réel intérêt pour moi, mais j'étais à court de lecture pour mon trajet retour et je déteste ne pas pouvoir lire dans le train. Alors je me suis laissée tenter par ce titre, dont la 4e de couverture m'attirait.

Malo, 15 ans, déménage, et doit quitter à regret son quotidien parisien. Aussitôt installé dans le sud de la France, il est gagné par l’angoisse. La Maison des Pins, isolée au milieu des bois, semble tout métamorphoser. Les parents de Malo sont absorbés par les travaux de rénovation, Jeanne, sa petite sœur, se réveille en hurlant, parle aux murs et s’est liée d’amitié avec une jeune fille… qu’elle est la seule à voir. Lorsque Malo découvre une vieille cassette audio, vestige d’un passé qui exige de refaire surface, l’adolescent décide de percer, coûte que coûte, le terrible secret qui hante la demeure.

C'est une lecture sans prétention, qui a le mérite de créer un suspens qui nous tient en haleine. Certes, il n'est pas comparable à mon précédent roman, mais il divertit bien et se lit sans problème. Et pour une fois qu'une fratrie n'est pas représentée dans la haine ou le conflit, c'est assez appréciable. Le jeune adolescent Malo aime sa petite sœur, bien que demi-sœur, et est sensible à son changement de comportement. Quant à l'histoire et son dénouement, c'est tout à fait logique et on termine tranquillement ce court roman avec satisfaction.

Lecture : Déracinée


En balade à la Fnac (toujours très dangereux les balades dans les endroits où on vend des livres, il y a de grand risque à ce qu'on reparte les bras chargés et la bourse vide) pour des achats cadeaux, me voici en train de fureter au rayon livre, et voilà que je sors de la boutique avec ce roman dans le sac (après avoir payé, je ne suis pas cleptomane encore).
J'avais hésité avec un autre roman puis je m'étais dit que ce serait un lecture facile et bienvenue.
Ce n'était pas totalement vrai mais pas totalement faux non plus.

Pour les protéger des forces maléfiques du Bois, les habitants d'un village peuvent compter sur le Dragon, un puissant mage. Mais en échange, ils doivent lui fournir une jeune fille qui le servira pendant dix ans. L'heure du prochain choix approche et Agnieszka est persuadée que le Dragon optera pour Kasia, belle, gracieuse et courageuse, tout ce qu'elle n'est pas. Mais Agnieszka se trompe... 

J'aimais bien l'idée d'utiliser des poncifs issus de légende comme la jeune fille offerte en sacrifice au dragon, la forêt où il ne faut pas aller sous peine de ne plus revenir, pour mieux les détourner, et cette ambiance de magie. C'est ce qui me faisait dire que ce serait un roman facile à lire et divertissant. Mais ce n'est pas vraiment là que réside la richesse de ce livre. Le meilleur, c'est pour moi l'héroïne, Agnieszka, qui semble être une paysanne de base, sans beauté remarquable, sans plus de dons ou de qualité que ça, une jeune fille lambda qui ne veut pas que sa meilleure amie soit choisie par le magicien tout en la jalousant d'être la plus belle et la plus intelligente. Lorsqu'elle s'aperçoit que c'est elle que le magicien choisi, à contre cœur visiblement, il lui faut du temps pour le réaliser et sa réaction est plutôt le rejet dans les premiers temps. Elle pense à tort devoir le servir mais elle comprend qu'elle sera plutôt son assistante, avec tout l'apprentissage de la magie que cela implique. Et alors qu'on est agacé par ses rejets et son refus de tenter l'expérience (qui apparaît plutôt sympa quand même, maîtriser des sorts ne peut que lui apporter des atouts), Agnieszka découvre presque seule son don et surtout apprend de manière totalement différente de celle du Dragon. Ce qui agace ce dernier qui ne la comprend pas et qui voit son élève lui échapper. Pour nous, c'est déjà bien trop tard, on est trop captivé par l'histoire et par les personnages si bien modelés et définis pour ne pas se laisser aller totalement dans cet univers si bien ficelé. J'ai ADORÉ. Vraiment. Cela ne m'étais pas arrivée depuis un moment d'aimer autant un livre, un univers, une histoire au point de redouter la fin. Arrivée au milieu du livre je désespérais déjà de voir les pages qui s'amenuisaient aussi vite, je ne voulais pas quitter ce monde. Il est pourtant cruel, rien ne va pour les personnages qui vivent des instants intenses et souvent dramatiques, mais on s'y sent si bien. Ce n'est le cas que lorsque l'auteur réussit à créer un monde parfaitement logique, où tous les éléments, les détails, les décors, les personnages, les événements se répondent en harmonie, sans que cela ne nuise pour autant au suspens et à cette irrésistible envie de lire, lire, lire, pour savoir, comme lorsque l'on vit un moment intense sans se rendre compte qu'il file à toute allure et que le temps avance bien trop vite ! Les personnages sont le véritables atouts de cette histoire, ils ne sont ni bons ni mauvais, aucun n'est parfait, tous sont humainement plausibles. Et que dire de ce bois ? Il est tout simplement terrifiant et attirant à la fois.
Il a tout du livre culte, de ces livres incontournables qu'il faut absolument lire. Il a juste le goût de trop peu, comme tout bon livre.
À dévorer, sans modération aucune !

dimanche 10 mars 2019

Lecture : Les âmes englouties

Cela faisait longtemps que je n'avais pas participé à une Masse Critique. Et puis un matin, un mail de l'un des membres me demandant si j'étais intéressée par une Masse Critique spéciale. Un polar nordique. Je venais de terminer les Saisons 1 de l'Étrange et souhaitais faire une pause dans le fantastique. En même temps, la quatrième de couverture laissait présager peut-être une histoire de fantôme. Oui, mais avec une ambiance de polar… c'est pas tout à fait pareil et puis ce roman me tentait bien. J'ai eu la chance d'être sélectionnée et voici que je viens de lire la dernière phrase de l'Épilogue…
Nathalie est une thésarde en biologie qui, pour alimenter ses recherches, retourne habiter quelque temps dans les tourbières de son enfance. Là, elle y rencontre un homme charmant. Un jour de tempête, il vient faire son jogging non loin de sa maison. Le vent souffle puis, d'un coup, plus rien. Nathalie court à sa recherche. L'enquête démarre, sur une banale agression, mais bientôt le corps d'un disparu est retrouvé, englouti dans la tourbière selon les rites de sacrifices vieux de plusieurs siècles. Maya, photographe qui travaille pour la police, regarde les clichés qu'elle a pris sur les lieux de l'agression et découvre une silhouette qui semble se cacher…
J'ai beaucoup aimé ce roman. Il est très bien écrit. Il sait parfaitement bien distiller la dose qu'il faut pour qu'on pense à des revenants tout en se disant que c'est impossible puisque ça n'existe pas. Alors on lit, pour savoir. Pour savoir si nos soupçons sont bons ou pas. Pour savoir la vérité. On tourne les pages qui se tournent d'elles-mêmes. On avance dans la brume, dans la tourbière, embourbé un peu mais en tenant la main des personnes qui portent l'histoire. Car on s'attache très facilement aux personnages, que ce soit Nathalie tourmentée par son passé et son présent tout à la fois, fragile et pourtant suffisamment forte pour faire face aux "fantômes" de son passé, Maya, une photographe de la police mais surtout une artiste, qui va créer ce lien social nécessaire pour résoudre cette énigme, Göran, le spécialiste du paranormal qui connaît les lieux et tente de rendre crédible l'impossible. Même Johannes, que l'on côtoie peu mais que l'on veut mieux connaître.
La résolution de l'histoire est bien. Elle est logique et pas si attendue que ça (bon, je suis nulle aussi pour deviner, en général). Et puis, elle est multiple.
Ce n'est pas un polar ordinaire, l'ambiance n'y est pas glauque ou malsaine. On veut juste savoir, comme une histoire qu'on aurait entendu parler, comme un fait divers étrange derrière lequel on pressent un je ne sais quoi d'indéfinissable qui titille notre curiosité. Ça tient en haleine comme il faut sans faire peur ou sans y mettre trop de sang. C'est très bien équilibré et je le recommande très chaudement. Un très bon roman.

mardi 19 février 2019

Lecture : Saison 1 des Saisons de l'étrange

Vous connaissez Ulule ? Cette plateforme qui permet de financer des projets qui vous tentent.Je vous en avais parlé à l'occasion de commentaires sur un titre de cette maison d'édition : 115° vers l'Épouvante. Et bien j'ai reçu toute la saison depuis et je viens de terminer le dernier livre. Petit retour sur cette première saison plus que prometteuse !



Les Compagnons de Rolland. 
On est en 1932. Gabriel Dacié est un célèbre aviateur et aventurier, inventaire en aéronautique qui n'hésite pas à mettre son talent et son argent au service de la police. Il est installé dans la Tour Eiffel où il vit et travaille. Nous sommes à une époque formidable où les ballons dirigeables cohabitent avec les découvertes magiques. Joyeuse, l'épée de Charlemagne vient d'être dérobée, et Gabriel, aidé de ses compagnons que sont son compagnon Jean De Grange, lui-même aviateur, sa sœur Violette De Grange, scientifique qui étudie l'énergie mentalique aux côtés de Camille Désormeau, mentaliste. Tous vont prendre part à cette enquête qui mêle deux affaires, le vol de l'épée, et la mystérieuse disparition d'un autre scientifique qui étudiait les mondes parallèles grâce à un étrange objet pyramidale. 
J'ai bien aimé. C'est un très bon divertissement qui mêle aventure steampunk et magie. On s'attache rapidement aux personnages, même si on attend un peu plus de profondeur à leur égard. Mais il s'agit d'une série, et les personnages reviendront dans une autre aventure. Ce sera l'occasion de les connaître mieux et de découvrir des caractères, je l'espère, plus complexe. 
L'histoire se lit bien cependant et on passe un bon moment.

Mémoire d'un détective à vapeur.
On est en l'an 3000. Londres est une métropole anglo-russe, la France, des rebelles communistes, et l'on côtoie des robots androïdes autant que des bouddhas, expliquant pourquoi on se situe pas dans les années 70 comme c'est le cas en France, Londres et tout l'empire Russe ayant adopté le calendrier bouddhiste. On suit les enquêtes d'un détective privé nommé Jan Marcus Bodichiev, raconté au travers d'un journal tenu par son associé Viat Koulikov et retrouvé par son fils Olaf. Ce détective est spécialisé en sécurité informatique mais il est surtout friand des affaires impossibles, celles que la police n'arrive pas à élucider et lui confie à contrecœur. Nous voilà embarqués aux côtés de cet étrange détective holmesien au cours de nouvelles parfois longues, parfois courtes, selon les papiers retrouvés par Olaf dans les affaires de son père. Problèmes de régulation climatique, rébellion de robot domestique ou encore histoire de cœur sur fond politique, on fait face à toutes sortes d'enquêtes. Mais l'importance n'est pas vraiment dans leur résolution, souvent concise, mais dans l'attachement que l'on éprouve progressivement au personnage et à son monde uchronique.
Ces courtes histoires sont peut-être pleines de défaut, mais c'est l'un de mes coups de cœur de cette saison et je ne me l'explique pas. J'attends juste avec une grande impatience le prochain tome de la saison 2 ! 

Le Nombril du monde.
À notre époque, dans la banlieue parisienne de Clamart. Dans le bois de Meudon se trouve un menhir que l'on appelle la Pierre aux Moines. L'Œil, un musicien de rock, est témoin d'un étrange phénomène qui touche un autre musicien d'un autre groupe lors d'un festival. Il décide de mener l'enquête, et contacte bientôt une amie à lui, une membre de l'Agence Arkham, spécialiste des phénomènes étranges et inexpliqués. Des profanations de tombes et d'étranges processions de druides sont l'objet de cette enquête qui donnera du fil à retordre à nos deux héros. 
Les personnages, les lieux, tout contribuent à nous scotcher à cette histoire qu'on ne lâche plus. On veut savoir ce qui arrive à ce musicien attachant et à son amie qui brave les recommandations de son supérieur. On veut savoir ce qui se cache derrière cette magie noire et si la fin du monde est bien arrivée. On tourne les pages fébrilement de ce court roman de 120 pages qui nous narre les aventures de potes que l'on pourrait avoir ou même d'aventures qui pourraient nous arriver à nous. 
Mon 2e coup de cœur de cette saison. Et j'espère de tout cœur qu'un tome 2 arrivera.

Ann Radcliffe contre les vampires.
Ann Radcliffe est la célèbre auteure des Mystères d'Udolphe, roman gothique du XIXe siècle. Une vieille dame et petite-cousine de la romancière narre à Paul Féval l'aventure incroyable qu'Ann a vécu et qui l'a inspiré pour sa prose. Et Paul Féval nous rapporte alors cette fantastique histoire dans laquelle Ann a combattu, entourée de compagnons assez hétéroclites, le vampire Mr Gotzi jusque dans la Ville Vampire (titre originel de ce roman). La course-poursuite pour sauver ses amis de l'emprise de la goule tient le lecteur en haleine et même si, finalement, le personnage d'Ann Radcliffe n'est pas plus développée que cela, on tient quand même à connaître la fin. 
On sent l'aventure facile à la Buffy, on sent la pique de Féval contre le plagiat des auteurs anglais, on sent le dédouannement de l'auteur lorsque les retournements de l'histoire s'avèrent trop faciles puisqu'il s'agit là d'une histoire qu'on lui a rapportée… Et alors ? C'est aussi facile et agréable à lire qu'un épisode de série actuelle est facile et agréable à visionner. C'est aussi le but de cette saison de l'étrange qui atteint son objectif puisqu'on sourit, on frémit et on se cultive d'un roman qui en aura initié d'autres bien plus célèbres (Tanith Lee et Poppy Z. Brite). Un bon divertissement !

Les Fantômes du Nouveau Siècle.
Marie-Antoinette est une jeune fille des Halles, qui crèche dans un bouge du Poil-au-Con à Paris. Elle souhaite se sortir de cette galère en rencontrant le responsable de l'Exposition Universelle M. Picard et en le convainquant (l'embobinant) de l'ajouter au défilé de modes de l'expo.
Sa soupes aux arlequins est l'outil pour sa combine, et Léon son complice. Mais la soupe se révèle empoisonnée et le complice retrouvé mort. Marie-Antoinette décide alors d'intégrer la maison de M. Picard pour mener l'enquête de l'intérieur et devient alors la femme de chambre d'un étrange japonais.
Le verbe argotique de l'héroïne, les descriptions de Paris sous l'œil parfois naïf de cette orpheline et ses arnaques et combines alambiquées mais si drôles nous font passer un excellent moment. C'est superbement écrit et amené. On ne veut pas lâcher le livre ni la jeune Marie qui doit se dépêtrer tant bien que mal d'une extraordinaire mouise. Tous les personnages sont attachants, jouent parfaitement leur rôle et l'entremêlement d'inventions et d'ésotérisme est savamment mené, distillé, juste. On y croit, on est avec Marie, avec Méliès, avec Picard et même avec cet étrange japonais exorciste. 
Encore un coup de cœur, mon 3e, et peut-être le plus fort de cette saison. Hâte de me retrouver à nouveau aux côtés de cette môme du Paris de 1900 !

Une saison assez riche en aventures, un excellent divertissement, et un bon moyen de découvrir ou redécouvrir des auteurs. Hâte de recevoir la prochaine saison !