jeudi 28 février 2013

Il existe… en tout cas sur WoW


En me baladant tranquillement dans le jeu World of Warcraft, voilà que je tombe nez à nez avec Cthulhu lui-même (ou son frangin, ou un cousin très proche…) !
Impressionnant quand même…
Comme quoi ce brave Howard Phillips n'en a pas fini d'inspirer les gens !

vendredi 15 février 2013

Lecture : Les nuits blanches du Chat botté


Parmi les nombreux défis que l’on m’a lancé dans le cadre des Anniversaires des Caroline sur le blog CaroLire, j’ai eu à lire ce roman, défi lancé par Ys.
Je l’avais déjà noté en pense-bête à lire, suite à la critique d’Ys elle-même.
J’ai donc été ravie qu’elle m’ait lancée ce défi.

L’histoire se passe dans les Alpes, au XVIIIe siècle à peine commencé. De mystérieuses morts frappent les habitants d’un hameau, accompagnées d’une mise en scène curieuse. Là une jeune fille, qui regagnait son logis après avoir dansé lors d’un bal, est retrouvée sauvagement décapitée, portant un chaperon rouge. Ici, un couple de bergers que l’on a découvert étranglés, avec au fond de leur bouche, des petits cailloux blancs. Là encore, le cadavre d’un homme ivre, portant en bouche une bague et recouvert d’une peau d’âne. Tout cela est bien curieux. Mais pour la plupart des gens, ces curiosités ne sont pas perceptibles. Ce ne sont que les agissements d’un loup qui se serait échappé de la forêt, et qui viendrait dévorer les pauvres hères qui s’aventurent la nuit, hors des sentiers battus. Pour les gens de religion, c’est le Malin qui frappe les pêcheurs. Et pour le procureur, une énigme de plus à résoudre. Quant à Delphine d’Orbelet, fille de Jeanne d’Orbelet, venue avec sa mère habiter chez sa marraine Marie d’Astuard, il est un bon moyen de rompre la monotonie de ces campagnes, loin du tumulte de Versailles d’où elle s’ennuie.
Parviendront-ils à démasquer le loup ? Peut-être que la découverte d’un recueil de contes se révèlera une aide incontestable…

C’est avec un grand plaisir que je me suis plongée dans cette atmosphère du siècle des Mousquetaires, un brin gothique par une ambiance à la fois sombre et élégante, baignée de Lune et de crocs. Les personnages ne sont pas tous charismatiques, mais les principaux dégagent suffisamment de sympathie pour qu’on s’y attache. L’auteur ne lésine pas à confronter son lecteur à une triviale réalité assez érotique par moment, cruelle et sanglante, telle qu’elle peut l’être dans les contes de Perrault. L’adaptation qu’il en fait au sein d’une enquête policière de ce siècle pas encore de Lumière est fort plaisante, et bien menée. La langue est agréable, un peu fleurie sans être trop obscure, juste assez pour coïncider avec la période de perruque, de poudre et de collant. J’aurai peut-être aimé rester plus longtemps à cotoyer le procureur et Delphine, à les connaître mieux avant que l’histoire ne se termine, presque trop vite et trop sèchement à mon goût. Mais il me semble qu’il existe une autre histoire mettant en scène les personnages, il ne me reste donc plus qu’à me précipiter dessus !
La fin, justement, est un peu trop lisse, en regard du reste de l’histoire parfois si crue dans sa trivialité. Ce sera le seul bémol à ce roman, un tout petit défaut qui ne se laisse voir qu’à demi.

Un grand merci à Ys pour cette belle découverte !

mercredi 13 février 2013

Star Wars Toilettes


Comme quoi il y en a pour tous les goûts ! Après Cthulhu, vous pouvez opter pour une autre ambiance SF…

mardi 12 février 2013

Événement ! La suite tant attendue arrive…

Oui, pour tous ceux qui ont lu Magie brute, et qui l'ont apprécié, voici une bonne nouvelle pour le joli mois de mai : la sortie de la suite, toujours chez les éditions l'Atalante, qui s'intitulera Malédiction.
En bonus, la couverture :


Et en supra bonus, l'annonce du troisième et dernier tome que l'auteur vient de finir d'écrire et dont il vient de soumettre le manuscrit à son éditeur.
Je sais pas vous mais moi j'ai hâte !

vendredi 8 février 2013

Lecture : La Baronne trépassée


La lecture de se livre s'est faite suite à un défi que l'on m'a lancé sur le blog CaroLire.

Un jeune baron, le baron de Nossac, est ruiné. Jeune homme fougueux et qui plaît aux femmes, il a pour maîtresse une duchesse qui lui a promis de lui retrouver fortune. Mais un de ses amis lui a parlé également d'une charmante jeune femme, encore vierge, n'ayant pas de nom mais une richesse incontestable et toute prête à se marier. La duchesse lui fait alors promettre, s'il se marie, de lui accorder vingt-quatre heures de total dévouement, quand elle le souhaiterait. Le baron, n'ayant pas encore rencontré sa dulcinée, fait le serment sans réfléchir. Lorsqu'il rencontre sa promise, il tombe cependant sous le charme et raide d'amour sur l'heure. Mais voilà, la duchesse vient réclamer son dû le soir même de ses noces. Lorsqu'il retrouve sa liberté, le baron se met en quête de sa femme, et la retrouve morte.
Quelque temps après, au détour de la guerre, il se retrouve à faire une rencontre pour le moins incroyable : le fils de Satan lui propose de passer la nuit dans son manoir ! Mystification ? Le baron se prête pourtant au jeu, en bon gentilhomme spirituel qu'il est. Il va pourtant aller de surprise en surprise, se faisant visiter la nuit par une créature fantomatique qui le vide progressivement de son sang, ayant traits pour traits ceux de sa femme trépassée…

Voilà un charmant défi ! J'ai beaucoup aimé me plonger dans ce roman du XIXe siècle, tout emprunt d'une langue magnifique et si délectable, à l'histoire de tromperie perpétuelle teintée de fantastique galant.
L'auteur nous tient tout autant en haleine par ce jeu de mystères que l'on souhaite percer à jour, que par son écriture si galamment tournée que nous avons malheureusement perdue de nos jours.
C'est du romantisme fantastique du temps passé, comme on aime le goûter, jouissif et bien mené. La séparation en trois parties est très bien conçue et la fin est telle qu'elle doit être. Le jeu de tromperie aurait pu être lassant à la longue, mais l'auteur a su y mettre fin avec sagesse et logique.
En somme, un petit bijou à dévorer !
Un grand merci à Tara pour cette belle découverte !

"Il ne faut pas jouer avec l'imagination, fit-il d'une voix éteinte ; la vie est dans le cerveau."


mercredi 6 février 2013

Lecture : Balafrée


Défi lancé par mon Jules sur CaroLire, il s’agit du premier tome d’un nouveau cycle écrit par l’auteur de l’Agent des Ombres, Michel Robert.

Cette fois-ci, on suit une héroïne, une Nashaï, femme à la chevelure brune courte, au corps fin et musculeux, aux yeux d’un violet embrasif. Une héroïne qui connaît un destin assez dur et qui pourtant garde une seule conduite : Ne jamais renoncer !

Le monde est ravagé par la guerre qui oppose Les Clans aux Impériaux. Malken, surnommée Balafrée du fait de la cicatrice qui lézarde sa joue, est captive des Impériaux depuis sa plus tendre enfance. Sa mère morte des mains de l’ennemi, elle ne connaît pas d’alliés et jure de se venger dès qu’elle le pourra. Des suites d’une bienheureuse délivrance orchestrée par une race alliée des Clans, elle se retrouve bientôt engagée dans l’Armée pour mener le combat contre les Humains détestables, et tous ceux de leurs côtés. Novice, elle est cantonnée aux tâches ingrates d’aide au pôle soignant lorsque, éloignée du camp protégé pour aller quérir de l’eau, elle ressent une vive intuition de danger et décide bientôt de porter secours, avec ses maigres moyens, à une Elfe représentante de haut-rang. Ce geste scellera son destin.

De l’action pure, de l’aventure, des combats, un peu de sentiments, ce roman est un très bon divertissement. Certes, il ne vous fera pas forcément réfléchir, mais c'est parfois agréable d'enchaîner les actions et de se laisser aller à une lecture facile. Il y a de très bonnes idées dans cette histoire dans laquelle on ressent l’inspiration de World of Warcraft, sans que cela devienne un pastiche. On s’attache facilement aux personnages, même si l’héroïne est parfois agaçante. Qu’ils soient de l’un ou l’autre clans, les protagonistes sont bien campés et participent à la mise en place de ce monde coloré et riche, même si l'on aurait voulu qu'ils soient moins manichéens pour certains. Autre bémol, l’histoire se finit un peu en jus de boudin, laissant le lecteur sur sa fin. Aucune suite n’est encore annoncée à ma connaissance et l’on ressent une légère frustration de ne pas pouvoir connaître le reste de l’histoire.

Allez, M. Robert, il faut pas nous laisser en plan et vite écrire la suite de Balafrée !

vendredi 1 février 2013

Un Cthulhu dans les toilettes ?

Et bon week-end !

Et si on cuisinait comme dans nos livres ?

Vu sur elbakin.net, ce blog d'une passionnée de littérature de l'imaginaire… et de bonne nourriture.
La jeune femme s'est lancée dans la mise en œuvre des principaux mets que l'on retrouve dans nos lectures, du Seigneur des anneaux en passant par American Gods, Hunger Games et même des œuvres de Dickens !
Agrémentées de photos, les recettes ont l'air fort appétissantes et, bonus (non ce n'est pas un frein, pas du tout !) elles permettent de parfaire notre vocabulaire culinaire anglais !
Foncez, et dégustez, vous m'en direz des nouvelles.

Hobbit Seedcake (The Hobbit)

Serpentine's Restorative (Neverwhere)