lundi 31 mars 2014

Lecture : 43, rue du Vieux-Cimetière - tomes 2, 3, 4 et 5





J'ai enquillé tous les tomes de cette série fort sympathique qui nous plonge dans un univers plaisant raconté par l'entremise de lettres, coupures de journaux, et autres documents écrits. C'est un mode plutôt agréable de lecture et qui reconstitue avec originalité le fil de cette histoire sans prétention et pourtant pleine de charme.
Je recommande sa lecture, pour se détendre un peu entre deux livres "adultes" et pour retrouver le plaisir de lire si d'aventures une lecture aurait été désagréable…
À lire (tout court) !

Et pour les amateurs, il y aura un tome 6 !

mardi 25 mars 2014

Lecture : 43, rue du Vieux-Cimetière


Ayant fini mon précédent livre dans les transports à l'aller vers mon travail, il me fallait un livre d’appoint pour le retour, un petit livre vite lu qui puisse me permettre de ne pas m'ennuyer et de pouvoir être vite terminé pour commencer un nouveau livre le lendemain.
Me voici donc face à ce livre jeunesse, pour les 8-10 ans, qui me semblait bien plaisant (et qui l'a été !).
Ignace Bronchon est l'auteur d'une collection de livres jeunesses appelée "Le Dompteur de fantôme". Il y a plus de vingt ans qu'il n'a pas écrit de nouveaux tomes et son éditrice trépigne d'impatience de recevoir le nouveau manuscrit. Afin d'écrire dans le calme, il loue une vieille bâtisse un peu décrépie, le 43, rue du Vieux-Cimetière. Oui mais voilà, il y a des conditions à sa location : accepter de s'occuper du fils des propriétaires, que ces derniers ont laissé aux bons soins d'un éventuel locataire, accepter de s'occuper du chat de la maison et surtout… accepter Adèle, celle qui a fait construire le manoir et qui ne l'a plus jamais quitté, même après sa mort !

La forme de ce court roman est très agréable : il s'agit d'une succession de lettres, de coupures de journaux et autres documents qui, mis bout à bout, constituent l'histoire et nous plonge plus facilement qu'on ne le croit dans cette histoire de fantôme attendrissante. C'est frais et bonne enfant, et ce doit être plutôt une bonne formule pour un enfant qui ne se sent pas de lire un livre à la forme classique sans images. Quelques croquis et la forme même des lettres égaient le tout et font oublier l'aspect parfois rédhibitoire des autres romans. On se prend au jeu du découvreur de ces lettres et d'explorer ainsi la vie de ses auteurs.

Me voici obligée de me plonger dans le second tome (moi qui voulais juste un livre qui me fasse patienter jusqu'au prochain livre, le temps d'un trajet !)

NB : en plus les livres de cette collection sont vraiment très beaux. Ce sont des brochés au format agréable et avec couverture à rabats et vernis sélectif sur la 1re de couverture, ce qui donne un certain cachet à l'ensemble et en rajoute au plaisir de la lecture !

lundi 24 mars 2014

Lecture : Impact


Dans le cadre du club de lecture CaroLire, je me suis lancée dans la lecture de ce roman catastrophe.
Je m'attendais à bien rire, par moquerie, car j'avais le préjugé d'un énième livre sur une histoire d'astéroïde qui percute la Terre et des héros américains venus sauvés la planète sur fond de drapeau flottant au vent, une petite musique de saxo patriotique en arrière plan sonore, et une Lune recollée à coup de bombe atomique…
Je n'étais pas à l'opposé de la réalité, mais ce roman n'est pas non plus aussi "catastrophique" (pardonnez-moi le jeu de mot) que je m'y attendais.
Un astéroïde a bien percuté la Terre : tandis qu'un chercheur d'une entreprise gouvernementale étudiant la planète Mars fait une découverte incroyable, et qu'une amatrice de l'espace est la spectatrice de l'impact, un troisième larron part pour le Cambodge repérer une mine d'extraction d'une pierre irradiée qui provoque le cancer au porteur de ladite pierre. Tout est lié, bien entendu, et rien n'est mystérieux tout en voulant vous faire croire du contraire. Mais ça se lit. Je ne vais pas vous dire que j'ai pris un plaisir indéniable et inégalé à sa lecture, on va dire que c'est un roman dont vous tournez les pages sans même vous en apercevoir, comme lorsque vous êtes obnubilés par un téléfilm catastrophe diffusé le dimanche après-midi, à cet horaire où vous commencez à entrevoir la fin inévitable du week-end, et vous essayez tant bien que mal de ralentir le temps qui semble filer sans vraiment filer (et c'est dans ces moments-là où vous vous retrouvez à zapper tel un zombie devant votre télé, et à mater des films sans queue ni tête en vous consolant d'avoir trouvé une activité pour combler cet ennui mortel et la peur de la fin du week-end). Bref. C'est pas mal, mais ce n'est pas une lecture qui vous restera en mémoire. C'est sympa, sans plus.
Si vous n'aimez pas les livres catastrophes, passez votre chemin, et si vous les adorez, tentez la lecture de ce roman (mais ne soyez pas trop exigent non plus).

Salon du livre de Paris

Cette année est une année un peu particulière. Pour la première fois, je me suis rendue au salon accompagnée d'un p'tit loulou. Bon, il ne lit pas encore, mais ça ne m'a pas empêché d'enrichir un peu plus sa bibliothèque (oui, il a déjà une bibliothèque, ça pose un problème ?).
Bref, je ne le fais jamais habituellement, mais voici nos petites trouvailles de cette année :

Un documentaire animé sur l'espace qui apprend aux enfants les points essentiels sur l'univers. Pas mal du tout et très agréable à compulser !

Si vous souhaitez connaître le journal intime de Madame le lapin blanc, épouse du célèbre lapin toujours en retard d'Alice au pays des merveilles, alors foncez lire cet album très sympathique (et très drôle). Vous pourrez y découvrir les déboires de cette femme mariée 4 enfants au quotidien trop monotone pour elle (et pourtant tellement loufoque !)







Le célèbre conte un peu revisité. Les images font un peu rétro, à la fois douce, aux couleurs un peu surannées et qui nous plonge dans ce vieux classique avec délices. Un petit broché incontournable pour le conte du soir.





La sorcière Tambouille est une fine cuisinière mais qui déplore ne pas avoir de considérations de la part de ses "dégustateurs". Bref, elle trouve l'annonce d'un ogre qui recherche les services d'une cuisinière hors pair, un travail pour elle non ?








Finalement, je ne pouvais pas ne pas me le prendre. Pour lire le pitch, voir mon précédent post, par ici.










L'éditeur sur le stand a éveillé ma curiosité : il m'a dit ne jamais avoir rencontré l'auteur, uniquement son traducteur et ami. L'auteur ne souhaite pas faire de promo et ne veut absolument pas être connu. En lui soumettant le manuscrit de ce livre, il lui a fait la confidence qu'il s'agissait là d'une histoire vraie qui lui était arrivée. Quand on sait que l'histoire en question est une sorte de roman de conspiration internationale, et que les références d'adresses web sont toutes vérifiables, on est quelque peu perplexe, tout au moins intrigué.
Et voilà comment on se retrouve avec ce livre dans notre bibliothèque. Affaire à suivre en tout cas sur ce blog…



Et puis 2 BD à des prix attractifs (des classiques Boule et Bill et Garfield) et un polar de chez Actes Sud (mais j'ai oublié le titre).

Un bon p'tit salon ! Les histoires pour le soir ont déjà été lues en parties (et appréciées). Reste plus qu'à dévorer les autres.

vendredi 14 mars 2014

Méfiez-vous des ours en peluche

La librairie Scylla fait la promotion de ce livre en invitant l'auteur à son apéro du samedi, ce samedi 15 mars.
J'en profite pour renchérir dessus et vous en faire également la pub.
Pour aller faire plus ample connaissance avec ce fabuleux roman, c'est par ici.
Et pour avoir plus d'info sur l'apéro de la librairie Scylla, c'est par là.

Pour ma part, je pense bien me le procurer car cette histoire d'ours en peluche censé faciliter le sommeil des bambins et qui, en fait, empêche l'enfant de dormir en lui racontant des histoires affreuses, ça m'intrigue. Pas vous ?

mardi 11 mars 2014

Lecture : Dark Secrets


J'ai eu la chance d'être sélectionnée lors de la dernière Masse Critique et de recevoir ce livre des éditions Prisma. Un grand merci à Babelio et à la maison d'édition pour cette belle découverte.
Masse Critique est pour moi une opération qui me permet de lire des livres que je n'aurai pas forcément lu autrement. Je m'explique. Je suis plus volontiers tentée de sélectionner des livres appartenant à des genres qui me sont peu familiers, de faire des expériences de lecture nouvelles que je serai tenue de mener jusqu'au bout de manière plus volontaire que si cela n'engageait que moi. Là, il me faut honorer l'engagement que j'ai pris d'en faire une critique honnête en contre partie de sa lecture. Et grâce à cette opération, je fais souvent de belles découvertes à côté de quoi je serai sûrement passée.
Ce roman en fait partie.
Lorsque je l'ai reçu, mes a priori m'ont laissé pensé qu'il s'agissait d'un énième roman policier soporifique qui m'emmènerait sur des chemins trop bien balisés et trop connus pour me procurer une quelconque réaction. Je n'arrive toujours pas à savoir si je me suis réellement trompée sur toute la ligne car, oui, l'histoire ne me semble pas réellement originale et suit finalement un schéma déjà vu. Alors ne me reste plus qu'à saluer l'écriture. Car elle nous entraîne bien malgré nous, balayant les a priori d'un bon coup de balai sans que le lecteur ne s'en rende compte tout de suite, et le prenant d'office d'une main ferme sur ce chemin balisé sans qu'il ait son mot à dire (et sans qu'il souhaite vraiment le dire). On se laisse volontairement mener, on savoure, on a terriblement envie de connaître la suite, de savoir le fin mot de l'histoire, ce qu'il en est. Est-ce que les agents de la Crim' ont raison, est-ce que le psychologue complètement paumé et au fond du gouffre a gardé son instinct ? Est-ce que c'est aussi horrible qu'on le pressent ? Est-ce que l'histoire personnelle du psychologue, qui relayait l'enquête à un simple prétexte, trouvera une élucidation ? L'auteur donnera-t-il des réponses à son lecteur ?
Je ne peux pas bien sûr répondre à ces questions, sinon à quoi bon lire le livre. Je ne peux cependant que vous réconforter sur la dernière interrogation qui turlupine quand même le lecteur qui s'inquiète et espère ne pas rester en plan, surtout lorsque l'histoire personnelle est mise de côté et n'est plus vraiment suivie durant quelques chapitres. Mais oui, l'auteur sait ménager le suspens, et oui, il y a une fin qui clôt les deux histoires mises en parallèle : l'enquête sur le meurtre du jeune adolescent de seize ans, dont le cadavre lardé de nombreux coups de couteau a été retrouvé dans la forêt, la moitié du coeur en moins ; le secret que découvre malgré lui Sebastian Bergman, en découvrant une correspondance inconnue qu'a eu sa mère avant de mourir, il y a quelques années.

Si vous souhaitez lire un bon policier, n'hésitez pas. Les personnages ne sont pas attachants pour l'être, ils le sont parce qu'ils sont imparfaits. Par contre, vous ne pourrez pas éviter les clichés mais cela devient difficile dans un roman policier (à moins que l'enquêteur soit lui-même le meurtrier et la victime en même temps…). Je le trouve bien écrit, et il vous fait passer un bon moment, un peu dur parfois, mais pas au point de vous miner totalement le moral comme certains polars.
Une belle découverte et je suis en train de me demander si je n'essaierai pas le tome 2 qui sort en juin prochain, et qui nous présente une nouvelle enquête.