dimanche 23 décembre 2012

Lecture : Le Yark


Lors du dernier salon du livre jeunesse, en flânant sur les différents stands, j'ai découvert ce petit livre fort instructif : Le Yark.
La couverture est imprimée sur un papier matière à fines lignes, un peu rugueuse mais agréable au toucher. Relié, les gouttières bien marquées, le livre s'impose et il semble que l'illustrateur ait dessiné directement dessus ce monstre souriant qu'il propose d'introduire.
En le retournant, quelques lignes dévoilent le contenu :

Parmi tous les types de Monstres qui grouillent sur la terre,
l'Homme est l'espèce la plus répandue.

Il en est une autre, cependant, plus rare et moins connue.

C'est le Yark.

Ni une ni deux, je me procure instamment ledit ouvrage.
Et c'est à l'aube de ce nouveau monde que je me plonge dans sa lecture.
Petit conte charmant et drôle, il ravira l'enfant plein d'humour noir qui sommeille en vous. Les illustrations sont au traits de crayon et croque merveilleusement l'histoire de ce monstre méconnu.

On se prend facilement d'affection pour le Yark, et on se promet de le visiter de temps en temps, lorsque notre fibre d'enfant menace de disparaître, écrasé par celle de l'adulte trop sérieux et déprimant !

Lecture : La cellule Prométhée - L'escouade 126


Dans le cadre de Masse Critique Babelio spéciale Bande Dessinée, j'ai eu la chance d'être sélectionnée et de recevoir cette BD des éditions Glénat, signée Patrice Larcenet et James. Il s'agit du premier tome d'une série appelée La Cellule Prométhée. Cette cellule est une organisation secrète fondée il y a longtemps pour traiter des cas paranormaux. Elle reprend forme en cette année de 1930 pour résoudre un cas inhabituelle d'un ancien soldat qui a dévoré toute sa famille…

J'ai été surprise dès la première planche de constater que les personnages étaient des anthropomorphes. En temps normal, je suis assez mal à l'aise avec ce genre de mélange animal/humain sur un même corps, mais le dessin fait passer cela très facilement et même d'une manière assez plaisante. On se prend donc très vite au jeu et on oublie cet élément pour rentrer dans l'histoire. Et cette enquête se révèle assez sanglante. Des anciens soldats sont pris d'une fringale inouïe et obligés de dévorer des êtres humains pour assouvir leur faim. C'est assez gore, mais le décalage dû à l'anthropomorphisme permet de ne pas ressentir de dégoût gratuit. C'est une BD assez sombre, qui pourrait, par ce mélange d'animaux à corps humain et de scène sanglante, perdre l'adhésion du lecteur, et qui, bien au contraire, par les textes dignes de bons polars et par le trait profondément adulte, à la fois clair et expressif, nous convainc parfaitement et nous contente.

J'ai passé un très bon moment. J'ai découvert une BD que je n'aurai très probablement jamais osé essayer et je suis même dans l'attente du tome 2. Une très belle découverte !

Et pour le plaisir, quelques planches pour vous mettre l'eau à la bouche :




vendredi 21 décembre 2012

Lecture : Le Huitième sortilège

Juste avant la fin de cette année, comme un cadeau avant Noël, je viens de terminer le 2e tome des Annales du Disque-Monde. Il s'agit de la suite du 1er tome, La Huitième couleur, réunissant les personnages déjà présents et fort malmenés pour la continuité de leur aventure pittoresque, épique, farfelue, rocambolesque… et tous les adjectifs similaires qui peuvent vous passer par la tête !

Une étoile rouge, grossissant de jour en jour, s'approche dangereusement du Disque-Monde. Tout porte donc à croire, pour les mages de l'Université de l'Invisible, que la fin du monde approche. Leur seul recours est l'In-Octavo, ce fabuleux grimoire renfermant huit sortilèges qui, s'ils sont prononcés et libérés en même temps, pourrait être le salut de tous. Oui mais voilà, le huitième sortilège s'est échappé du livre il y a quelques années, pour trouver refuge dans la tête de Rincevent, un sorcier raté et incapable de magie. Ce dernier, avec son compagnon de route et touriste Deux-Fleurs, sont en train de tomber du Disque, suite à leur dernière (més)aventure. Une chasse à l'homme s'engage donc pour récupérer le sortilège, mais nos deux compères, en plus de leur maladresse coutumière finalement assez salutaire, sont aidés du célèbre héros légendaire Cohen Le Barbare qui, bien qu'un peu vieillissant du haut de ses 80 ans, victime d’arthrose terrible, borgne et édenté, saura tout de même leur prêter main forte et les aider à combattre leurs poursuivants.

C'est complètement loufoque, c'est Mortellement drôle (car on y retrouve La Mort, bien sûr), c'est une vraie suite, avec une vraie fin, et c'est génial ! Du pur Terry Pratchett ! J'adore !
Et puis, avec cette histoire de fin du monde, c'est un peu d'actualité, donc il devient d'autant plus incontournable. À lire !

jeudi 20 décembre 2012

200 ans qu'ils nous sont contés…

Les contes des frères Grimm fêtent leur 200 ans (il serait temps qu'on le sache, on arrive quand même à la fin de l'année, et peut-être même du monde !).
Pour les célébrer, google a fait une petite animation sympathique sur sa page d'accueil, par ici.

À cette occasion, voici un petit lien vers la page Wikipédia dédiée aux célèbres frères.

Et sinon, quoi de mieux que de se replonger dans leurs contes pour l'occasion, et pourquoi pas, dans leurs versions originales (un peu cruelles, mais authentiques !). Une petite chronique à ce sujet par ici.

mardi 18 décembre 2012

Quel genre de métal écoutez-vous ?

Une question finalement essentielle (si si) et qui peut se résoudre par ce petit schéma bien vu !


Alors, vous êtes plutôt quel genre de métal ?

Nouveau panneau de signalisation


*se passe de commentaire (de ma part, mais j'attends bien sûr les vôtres !)

jeudi 13 décembre 2012

lundi 10 décembre 2012

Noël Poulpique !


C'est pas chou ?
Par ici pour le site Internet d'où est issu la célèbre créature Lovecraftienne.

jeudi 6 décembre 2012

De la révolte ?


Et on le comprend !
On a plus envie de rire que de se battre en le voyant ^_^. Pauvre Stormtrooper !

mercredi 5 décembre 2012

Lecture : Gokan


J'ai eu la chance d'être sélectionnée au dernier Masse Critique de Babelio et de recevoir ce livre.
Un grand merci à Babelio et aux éditions Cherche-midi pour me l'avoir fait découvrir.

Qu'est-ce qu'un chef de Yakusa entouré d'hommes de main ridicules et incapables, une garagiste experte en arts-martiaux, un professeur d'université français spécialiste de Zola, un tueur à gage américain qui exècre les japonais et un ancien militaire à la retraite ont en commun ? Une bonne dose d'humour, de massacres, un peu de sang et du spectaculaire, le tout servi par un verbe bien tourné, alliant dialogues percutants et savoureux à des mises en scène dignes de films d'action des plus jouissifs. À déguster sans aucune modération, comme on mate un bon film de Tarantino.


J'ai beaucoup aimé ce livre. J'étais très heureuse d'avoir été sélectionnée, impatiente de le recevoir et excitée de le commencer. J'avais donc placé la barre haute pour cette lecture, m'attendant à passer un excellent moment. La comparaison avec Le Livre sans nom que l'auteur a traduit s'est imposée d'elle-même, même si j'aime l'idée que tout livre est unique et ne peut être réellement comparé à un autre. On y retrouve cependant un rythme similaire, une volonté de surprendre le lecteur par une ambiance alliant violence et répliques cultes dans des faces-à-faces dignes de western. On sent l'atmosphère des vieux films d'arts-martiaux, on pense au Kill-Bill de Tarantino, on sourit pour avoir deviner à l'avance les réactions tordues des uns et des autres, qui dénotent et feront basculer l'action vers cette autre chose qui caractérise si bien ce type d'histoires complètement déjantées.
Je n'ai pas été déçue, peut-être aurai-je voulu rester plus longtemps dans ce Japon décalé à côtoyer ces tueurs et ces fous et à écouter leurs échanges si légendaires. La seule autre critique qu'on pourrait lui faire est d'avoir trop bien calqué l'ambiance avec celle des films de Tarantino justement, ce qui lui ôte son originalité. Mais on passe un très bon moment, et ce n'est pas ce que je recherchais pour ma part. 

À découvrir dans tous les cas, et un auteur à suivre !

NB : la scène finale est terrible !

Petite énigme de saison

Comme je la trouve pas mal du tout, je vous la propose !

Pour couvrir ma maîtresse
Je me gonfle et me dresse.
Quand j'ai fini mon service,
Je me plisse et… je pisse !

Qui suis-je ?

Comme elle n'est pas facile ;), je vous donne un indice :
Pour éviter de mettre des gouttes partout,
Il faut me secouer… avant de me ranger.

Alors ? D'après vous ?


jeudi 29 novembre 2012

Le Von Mopp illustré



À vos agendas, le vendredi 7 décembre à partir de 18h,
rencontre avec Laurent Rivelaygue à l'occasion de la parution du Von Mopp illustré,
aux Arpenteurs, 9 rue Choron, dans le 9ème, Paris. 
Feux d'artifice et Punch assurés, on va pouvoir s'arsouiller !

Neverwhere à la télé

Il y aura une adaptation télévisuelle du roman de Neil Gaiman, et elle sera diffusée sur la BBC !
Les principaux acteurs seront les suivants :

James McAvoy (X-Men : Le Commencement) : Richard Mayhew
Natalie Dormer  (Game of Trones) : Porte
David Harewood (Homeland, Doctor Who) : le Marquis de Carabas
Sophie Okonedo (Casualty) : Chasseur
Anthony Head (Buffy, Merlin) : Monsieur Croup
David Schofield (Le Loup-garou de Londres) : Monsieur Vandemar
Benedict Cumberbatch (Sherlock, Star Trek Into Darkness) : Islington
Christopher Lee (Le Seigneur des Anneaux) : le Comte d'Earl's Court

et voici la photo qui les réunit presque tous (excepté Christopher Lee) :


Pour plus d'info, voici les sites où j'ai récupéré l'info : elbakin.net et fantasy.fr

Il s'agit là de mon roman préféré de l'auteur, je suis donc partagée entre l'impatience et l'appréhension.
Il ne reste plus qu'à voir !

mardi 27 novembre 2012

Lecture : Le Bagnard de l'Opéra


Mis à part Le Comte de Montecristo, Les Trois Mousquetaires et Vingt ans après, je ne connais pas bien les œuvres de cet illustre auteur. Et pourtant, chaque fois que je m'essaie à l'une de ses histoires, j'en ressors enchantée. Je commence à comprendre pourquoi l'une de mes amies s'est donnée pour défi de lire l'ensemble de son œuvre ! (et je la salue ^_^)
Ce petit roman d'à peine 200 pages m'a fait passé un moment fort sympathique. L'écriture fluide enchaîne les tournures qui sonnent bien, on a presque envie de le lire à voix haute. Quant à l'histoire, elle fait l'effet d'une anecdote que l'auteur lui-même nous confie. On a l'impression de lui rendre visite comme à un ami et qu'au détour du dîner il se lance dans le conte de cet épisode.
Au cours d'un séjour à Toulon, l'auteur croise un bagnard dont le visage ne lui est pas inconnu. Il apprend très vite qu'il n'est autre que ce vicomte rencontré autrefois à l'Opéra. Ce dernier avait défié son ami et le duel s'était soldé par une blessure peu profonde pour le vicomte. Le médecin, convié pour l'occasion au duel et ami également de l'auteur, avait suivi les péripéties de ce vicomte et conté ladite histoire à l'auteur, curieux de la connaître après avoir vu le dandy transformé en forçat. Quelle terrible épreuve a pu conduire un gentilhomme aux galères ? C'est ce que nous raconte avec brio Alexandre Dumas, avec sa plume si évidente et si agréable.

Pour ceux qui veulent un petit roman de transition entre deux grosses sagas ou juste après une lecture difficile, ce livre est parfait !
Et pour ceux qui veulent découvrir l'auteur par une œuvre courte, c'est également vivement conseillé.
Enfin, pour tous les autres aussi, c'est très bien car très agréable à lire.
Vous n'avez plus qu'à foncer !

vendredi 23 novembre 2012

Exposition Didier Graffet


S'il y a une exposition à ne pas manquer en cette fin d'année, c'est bien celle-ci.
Je voue une sincère admiration pour le travail de Didier Graffet. Ses illustrations sont époustouflantes, puisées pour la plupart dans l'imaginaire et pourtant d'un incroyable réalisme, dû en grande partie par le souci du détail le plus infime. On reste sans voix, la bouche pourtant ouverte face à ses images qui semblent être la retranscription fidèle de vue sur d'autres mondes, que l'illustrateur aurait eu le privilège de visiter pour mieux nous les décrire par son pinceau fin. Quant aux couleurs, elles sont fidèles, autant qu'on puisse en juger sachant que nous n'avons pas eu la chance de voir ce qu'il a vu… en tout cas merveilleuses !
Fabuleux aventurier modeste, ses images sont autant de carnets de voyage à visiter d'urgence.
Et ça tombe bien, la galerie Daniel Maghen est votre guide.
Allez donc mirer les belles toiles au 47 quai des Grands Augustins dans le 6e arrondissement de Paris, du 5 au 22 décembre, avec un bonus le vendredi 7 décembre à 19h pour le vernissage de l'exposition.
Un catalogue d'exposition signé et numéroté sera édité pour l'occasion.
Pour plus d'informations, c'est par ici.
Et par le site de l'illustrateur.

jeudi 22 novembre 2012

Lecture : Les Pilleurs d'âmes


Ce n'est pas la première fois que je donne mon avis sur un livre. C'est en tout cas la première fois que cela m'apparaît aussi difficile !
Je n'ai pas apprécié cette lecture.
Il est certain que j'aurai pu amener les choses autrement mais comme je ne sais pas par quoi commencer, autant être directe. Je vais cependant essayer d'étayer mon avis et de vous expliquer ce qui provoque pareil ressenti.

Tout d'abord j'ai eu grand mal à entrer dans l'histoire (si tant est que j'y sois jamais rentrée). Je l'explique par un manque d'informations je pense. Je ne savais pas bien ce qu'il se passait, on passe d'une époque et d'un monde à l'autre et chaque fois on est plongé directement dans l'action.
C'est aussi l'écriture qui m'a fait cet effet-là. Elle est volontairement (je pense) hachée et accumule les phrases courtes, parfois nominales, donnant cette impression de confusion (même si je peux comprendre qu'elle soit également un bon moyen de rendre compte de l'état d'esprit du personnage principale qui parle à la première personne). Mais pour ma part, elle m'a perdue. Et puis introduire de la science-fiction dans une histoire de pirate du XVIIe siècle n'est pas chose aisée et mérite un tour de force, trop forcé je pense, en tout cas c'est mon sentiment. À cela s'ajoute un vocabulaire propre aux flibustiers, assez technique finalement (cela explique d'ailleurs la présence d'un lexique à la fin de l'ouvrage, que je n'ai pas utilisé je l'avoue, et cela pour ne pas perturber davantage ma lecture difficile), qui s'entremêle avec un vocabulaire spatial et futuriste. Les deux domaines m'étaient parfaitement étrangers, l'un parce que d'une autre époque, l'autre parce qu'imaginaire.
Toute l'originalité réside d'ailleurs dans l'entremêlement de ces deux mondes, mais qui, à mon sentiment, mériteraient d'être plus fouillés, plus explorés. On a très peu d'informations, et presque uniquement au travers de l'action ce qui n'est pas facile pour aider le lecteur à s'accrocher.
Et justement, c'est là mon plus gros reproche pour ce livre : de très bonnes idées en fin de compte, mais l'auteur n'a pas réussi à m'accrocher à l'histoire. Et c'est encore plus rageant qu'une histoire moins originale, plus attendue, mais qui aurait au moins cette qualité d'être facile à lire.

Il n'en tient peut-être qu'à moi. Je n'ai commencé à remettre le puzzle en place que vers la fin. Les histoires politiques à l'échelle de la galaxie (et même à une échelle supérieure, mais comme je le disais, je n'ai pas tout saisi) et les conséquences que cela a sur le personnage principal, plongé dans le XVIIe siècle des pirates de notre monde, n'ont commencé à émerger qu'à la fin, dans les 50 dernières pages. Avant cela, j'ai vaguement deviné que le héros était une sorte d'agent infiltré, qu'il venait d'un autre monde plus développé et qu'il traquait une autre personne de son monde également infiltrée au sein des flibustiers. Par contre, je n'ai pas vraiment compris l'enjeu, mise à part une histoire de cartel qui chercherait à manipuler une sorte d'empereur et donc chercherait à dominer la galaxie régit par cette autorité. Les militaires, au service également de cette autorité, sont ainsi mis à mal et leurs actions (celle du héros) n'ont plus de légitimité.

Quant aux personnages, ils n'ont pas réussi à gagner mon attachement non plus. On commence à peine à ressentir une familiarité à la fin, au moment où l'histoire s'éclaire un peu, au moment où l'auteur ouvre sur d'autres mondes possible dans l'univers, au moment où on va refermer le livre avec finalement de la déception : celle de n'avoir pas été de la fête, celle de n'avoir pas partagé toute la richesse de cette histoire.
Dommage !

NB : j'ai oublié d'évoquer une autre caractéristique rédhibitoire de cet ouvrage : la mise en page est perturbante. L'éditeur n'a pas fait l'effort d'éviter les veuves et les orphelines (ces débuts de page avec 2 mots oubliés là, sans considération pour eux ni pour celui qui les lira avec l'arrêt abrupt que cela entraîne ; ou ces fins de pages qui s'arrêtent avec un début de phrase qui laisse en plan). Moi qui ai longtemps pensé que ce n'était là qu'un caprice d'éditeur, qu'un gargarisme, je le trouve maintenant au contraire incontournable pour avoir pratiqué son absence totale dans un livre de 200 pages. La lecture en est hachée, amplifiant donc l'effet déjà produit par l'écriture elle-même.

mercredi 21 novembre 2012

Pour la bonne cause

Bien que ce blog ne se veuille en aucun cas publicitaire ni mercantile, il me faut cependant déroger à cette règle pour une bonne cause : mes parents vendent leur excellent et très beau canapé ! (et bande de veinard, vous avez l'occasion inespérée de vous le procurer !)
Que voici :


Alors si quelqu'un est intéressé, n'hésitez pas à me laisser un commentaire avec vos coordonnées, que je transmettrai de ce pas aux intéressés. Ils se mettront de suite en contact avec vous et l'affaire sera en bonne voie !

Quelques petites infos utiles :
c'est un déchirement de nous en séparer pour la modique somme de 400 €
Caractéristiques :
  1. déhoussable à 100 %
  2. est constitué de trois éléments
  3. est en très bon état
Foncez, il n'y en aura pas pour tout le monde !

mardi 13 novembre 2012

Utopiales 2012


Les Utopiales 2012, festival de SF à Nantes, c'est terminé ! (snif)
C'était ma première fois à ce festival et je dois avouer que je me suis bien amusée. J'y ai vu des robots de 60 cm de haut, des humanoïdes à tête de lion habillés en steampunk, une princesse de manga avec une traine de 9 mètres, un Nazgul, des Lego, des auteurs, des illustrateurs, le président de la Principauté de Groland, et Neil Gaiman (mais de loin).

Dis comme ça, ça donne un panorama assez grossier et peut-être même une mauvaise image de l'atmosphère. Pourtant, j'y ai retrouvé l'ambiance bonne enfant de mes années lycées, ces ambiances de jeux de rôle, de jeux vidéos, de manga, de films amateurs un peu beaucoup barrés, de soirées déguisements, de bières, d'odeurs de salles de math puantes caractéristiques, de livres dévorés habités par des créatures insoupçonnées, et de jeux de société bizarres qui nous ont fait veillés des nuits durant !
Et cet humour acnéique, je l'ai à nouveau partagé, tout comme cette passion saugrenue pour les vaisseaux spatiaux réalisés avec des briques en plastique.

J'en suis repartie la tête remplie de rêve d'antan, de souvenirs d'autrefois pourtant si frais dans mon esprit, de rires jusqu'aux larmes, et de livres (bien évidemment, incontournables !).

Un grand merci aux organisateurs et à tous les participants, ils m'ont fait passer un super moment !
Même si je sais que peu me liront (je compte sur 2 peut-être 3 personnes grand maximum et en comptant les gens qui se paumeront et atterriront par mégarde sur mon blog), je tiens à remercier tous ceux que j'ai pu immortaliser de mon téléphone futuriste (et le robot Nao en premier !).





Et pour finir, une petite vidéo de la danse effectuée par plusieurs robots Nao, et qui clôturait la cérémonie de remise des prix des Utopiales :


Magique !

lundi 12 novembre 2012

Lecture : Trains de cauchemar


Une petite visite à la librairie Scylla, juste pour acheter un livre pour une amie, et me voici repartir avec un ouvrage dont je n'avais pas prévu l'achat (c'est un "malheur" coutumier lorsqu'on se rend dans ce charmant endroit un peu étroit, cauchemar de notre bourse).
Il s'agit là d'une anthologie rassemblant courtes nouvelles ou extraits de roman traitant d'épouvante en un lieu propice : le train ! Car quoi de plus effrayant qu'un compartiment fermé, la nuit, partagé avec un homme tapi dans l'ombre, que l'éclairage diffus nous dissimule en partie ? Quoi de plus angoissant qu'être à la merci d'un mécanicien hanté par la jalousie, et bien décidé à en finir ? Et les nombreuses personnes, décapitées pour avoir malencontreusement mis la tête à la fenêtre au mauvais moment ?

Plus qu'un simple recueil, ce livre permet au lecteur de se familiariser avec le train du début de sa création, grâce aux auteurs de l'époque connus et inconnus : Guy de Maupassant, Émile Zola, Marcel Schwob, Maurice Level, et bien d'autres à découvrir. Mis à part les deux premiers, je ne connaissais pas les autres écrivains qui composent ce recueil et l'anthologiste, Philippe Gontier, ne s'est pas contenté de les rassembler, mais ajoute à chaque fin de nouvelle ou extrait un petit commentaire bienvenu sur l'auteur et sur son œuvre. L'introduction nous met en appétit et nous plonge dans l'ambiance parfois glauque de cette incroyable invention. Un cahier termine le livre en abandonnant la fiction pour relater des faits réels survenu dans les trains de la fin du XIXe et du début du XXe siècle : déraillement, premier voyageur mort, témoignages de voyageurs de l'époque.

Bien loin de notre épouvante contemporaine, cette anthologie nous conte pourtant des angoisses que l'on continue de ressentir malgré l'amélioration du chemin de fer. Les courtes histoires qui la compose nous font passer de sympathiques moments. Sans être transcendants, ils ont le mérite d'aller droit au but, et de nous faire connaître des auteurs méconnus de nos jours. Les débuts du chemin de fer apparaissent alors dans une réalité plus tangible, par le truchement de la peur et d'une ambiance Belle-Époque angoissante.
À déguster… dans un train !

jeudi 8 novembre 2012

La fiancée de Corinthe

Sur le forum de Babelio, idevrieze (Ingrid de Vrieze) fait l'éloge d'un poème de Goethe, intitulé La fiancée de Corinthe.
Pour ceux que ça intéresse, vous pouvez le lire ici. Et les commentaires d'idevrieze sont .

Pour ma part, je reconnais que ce poème est assez intéressant, de par le fait qu'il date de 1797 et qu'il fait ainsi partie des tous premiers textes sur le thème du vampire.
Je ne peux que vous inviter à y goûter, en ce jour d'anniversaire de Bram Stoker, père de Dracula !

Google s'est d'ailleurs fendu d'un logo en son honneur :


dimanche 4 novembre 2012

Lecture : Sans âme (Le protectorat de l'ombrelle T1)


Encore un livre que j'avais vu passé sur Babelio et qui me tentait.
Le mois de l'imaginaire, que le site organise en ce moment, m'a donné une bonne occasion de m'atteler à sa lecture.
Je pourrais la résumer par "pure moment jouissif", mais je vais quand même prendre la peine d'essayer de développer ma pensée.
Dans un XIXe siècle britannique, totalement steampunk et en cela à la fois teinté de progrès scientifique auréolé d'une prodigieuse tolérance à l'égard du surnaturel, Mademoiselle Alexia Tarabotti est une vieille fille à la peau mate et au comportement frôlant par moment l'inconvenance ou pire, la hardiesse. Son caractère bien trempé l'amène à côtoyer des régions dangereuses, poussé par sa capacité à annihiler le surnaturel : la jeune demoiselle est dépourvue d'âme. Armée d'une ombrelle savamment détournée et d'une intelligence supérieure à la moyenne pour une jeune femme de son âge, la belle va se retrouver dans une situation délicate : elle vient de tuer un vampire ! Lord Maccon, un séduisant loup-garou envoyé par la reine Victoria pour démêler l'affaire, va pimenter le tout, tout comme un vieux vampire dandy et de mystérieuses disparitions d'être surnaturels. Une bonne tasse de thé sera nécessaire à la demoiselle pour recouvrer tous ses esprits…

L'histoire pourrait être un simple divertissement pour adolescent, mais elle est délicieusement menée par  l'ironie, les bonnes manières britanniques, la mode et nous prouve combien une ombrelle peut vite devenir indispensable. Les petites luttes et taquineries entre Lord Maccon et Mademoiselle Tarabotti sont jouissives et nous plongent, pauvres lecteurs que nous sommes, dans des sentiments d'allégresses toutes juvéniles que nous n'avions plus ressenties depuis l'époque du lycée (ou du collège pour certains). C'est facile, c'est léger, et le tout s'engloutit sans même avoir le temps de respirer.
J'attends la suite avec impatience !

mercredi 31 octobre 2012

Star Wars : c'est pas fini !!!


Une nouvelle ahurissante vient de tomber : George Lucas a vendu son bébé (sa firme quoi) à Disney.
Mais plus fort encore, une nouvelle supra ahurissante a poursuivi le bal : il y aura un nouveau film Star Wars, l'épisode VII, en 2015 !!!!
Voici le lien vers le site de Fantasy.fr où vous pourrez en apprendre plus (en plus d'une franche rigolade car l'auteur pratique le cynisme comme il se doit, face à de telles nouvelles).

Je n'aurai qu'un mot (non deux en fait) : ça mérite de voir et Que la force soit avec la nouvelle réalisatrice (elle en aura bien besoin vu tous les fans qui vont l'attendre au tournant) !!!!

lundi 29 octobre 2012

Lecture : Comment mettre la chance de votre côté


J'ai participé à la dernière Masse Critique de Babelio et grâce à eux et à InterEditions, j'ai reçu ce livre.
Sans faire de mauvais jeu de mot, je pourrais déjà louer l'efficacité de ce livre pratique rien que par le fait d'avoir été sélectionnée et d'avoir reçu ce livre. Et c'est bien le cas.
Lorsqu'on lit le titre, et la quatrième de couverture, un sourire narquois peut venir effleurer nos lèvres, comme s'il annonçait une bonne farce.
Et puis, on se dit pourquoi pas ? On se dit que si on a sélectionné ce livre parmi d'autres, et que le "hasard" a décidé de nous choisir pour en être l'heureux lecteur, c'est un peu idiot de ne pas jouer le jeu jusqu'au bout et de ne prendre cela que pour une rigolade. C'est encore plus idiot de ne pas le lire s'il s'avère être efficace, juste parce qu'on a pu le trouver un peu risible, un peu naïf.
Il n'en est rien. Ce livre ne nous apprend pas à être chanceux, mais à être plus heureux, à atteindre nos désirs, et à mieux contrôler notre vie. Ce livre nous apprend à être mieux dans notre peau.
Pourtant, il ne s'agit en rien du dernier écrit d'un quelconque gourou tout droit sorti d'une secte qui nous dicterait ce qui est bien ou mal. Il ne s'agit pas de se tromper soi-même, en devenant quelqu'un qui ne nous ressemble pas. Il nous donne simplement des conseils pour oser : oser être positif, pour mieux vivre.
Certes, on se rend vite compte que les conseils sont simplissimes et frôlent la niaiserie : si vous ne participez jamais aux jeux de hasard, il est peu probable, en effet, que vous soyez gagnants à l'un d'entre eux. Si vous êtes introverti et timide, il sera très difficile de rencontrer l'homme ou la femme de votre vie, c'est évident. Si vous êtes stressé et tendu et que votre esprit est entièrement focalisé sur vos problèmes, il vous sera presque impossible de remarquer le billet de 100 qui traîne par terre devant le bar que vous franchissez l'esprit ailleurs.
Mais ils sont amenés bien mieux que je ne le fais, les conseils sont appuyés de témoignages, et on nous apprend à voir les choses différemment progressivement. Car comme dit l'adage, les conseilleurs ne sont pas les payeurs et il est plus facile de le dire que de le faire.
Cela dit, on ne risque rien à tester les recommandations de ce modeste livre, personne ne nous force la main ni ne nous regarde, c'est entre lui et nous.
La fortune sourit aux audacieux a-t-on eu l'habitude de nous dire, et bien si j'ai un conseil à donner, c'est de s'attaquer à ces quelques 200 pages qui se lisent très facilement, car de nos jours, tous bons conseils est à prendre, surtout s'ils peuvent améliorer un peu notre quotidien voire, nous rendre heureux ! Mais ça, c'est pour les plus chanceux, alors qu'attendez-vous ? Aucun temps ne sera perdu, rien que du rentable.
Pour ma part, je ne le regrette vraiment pas et je remercie chaudement les éditions InterEditions et Babelio pour ce formidable cadeau, le meilleur que l'on puisse attendre !

Lecture : En silence


J'ai découvert cette BD grâce à une collègue.
Je ne suis pas familière avec ce genre de lecture et je dois admettre avoir été un peu déroutée au début.
Le style de l'auteur est très personnelle et très marquée, et en même temps correspond tout à fait à l'histoire. Les couleurs, les formes, le rendu final est au service de l'émotion, de l'action, du mouvement. Le tout est très vivant, on est dans l'eau avec l'héroïne, on se fait aspirer comme elle par les algues, on ressent cette même appréhension avant de sauter du haut d'un rocher de 7 mètres de haut.
Plus que cela, l'auteur nous entraîne dans ces souvenirs, qui ont conduit l'héroïne à s'interroger sur sa vie, sur elle-même, sur l'essentiel… dans un silence vivant !

À découvrir, pour une nouvelle expérience agréable.

lundi 22 octobre 2012

Lecture : Une place à prendre


Je viens tout juste de lire la dernière ligne de ce roman, le nouveau de J.K. Rowling, l'auteur du célèbre Harry Potter. Et j'en suis encore un peu troublée.

Pagford est une petite ville accolée à la grande Yarvil, et jalousement gardée par ses habitants, dont la majorité cherche activement à la préserver de sa grande sœur à la mauvaise influence, aux mauvaises fréquentations, et qui risque de l'éloigner de sa pureté fragile. Quelques uns cependant sont plus ouverts, et souhaitent même que la "cité", que Yarvil lui a mise dans les pattes, ne soit pas rejetée dans le giron de la grande ville, permettant ainsi à sa population, plus modeste que les bourgeois des autres quartiers de Pagford, de profiter des bienfaits de la petite ville.
Barry Fairbrother était de ceux-là. Oui mais voilà, il est mort d'une crise cardiaque le jour de son anniversaire de mariage, non loin du restaurant du golf.

Il s'agit là, ni plus ni moins, d'une critique des mœurs et des travers de notre société.
L'histoire débute doucement, s'installe tranquillement, pose avec minutie tous ses personnages, son décor, les intrigues qui nouent les différents protagonistes entre eux, et tend délicatement les fils de ces marionnettes. On baigne dans cette atmosphère qui, progressivement, nous submerge et nous tient également entre ses doigts habiles. Les différents personnages ne sont ni bons, ni mauvais, ils présentent tous des cadavres dans leur placard et s'évertuent à les dissimuler aux autres, tant bien que mal. Mais on sent, à mesure que l'eau monte, à mesure que les fils se tendent, que l'intrigue se resserre et que les multiples drames, tels des petites bombes jetées ici et là, vont bientôt éclater, exploser en un véritable feu d'artifice final.
J'ai bien aimé. Il est de ces livres que je n'aurai peut-être pas tenté s'il n'avait pas été écrit par J.K. Rowling, qui m'avait bluffé et hypnotisé par ses précédents écrits. Malgré les nombreuses critiques que j'ai pu lire sur ce livre, je le trouve très bien. On sent la maîtrise de l'auteur d'Harry, sa capacité à rendre attachant des personnages ignobles, son envoûtement du lecteur totalement épris par l'histoire et incapable de s'en défaire avant d'avoir lu les derniers mots de la dernière page.
L'intrigue ne serait pas bien écrite ? Je la trouve au contraire bien amenée, par le côté, ou bien par l'autre côté, ou encore par l'arrière, mais surtout de toute part, qui se resserre et encercle ses personnages jusqu'à les pousser dans leur retranchement.

Je peux concéder que ce roman n'aura pas autant d'impact sur moi qu'Harry Potter. La force des 7 titres de cette série n'a pas de commune mesure avec ce roman en un seul volume, c'est évident.
Je peux également concéder que l'emprise ne vient pas dès les premières pages, mais il en va de même d'Harry qui ne devenait définitivement une drogue qu'à partir du 3e tome, et certains diront même du 4e.
Mais on doit également concéder que J.K. Rowling sait passer d'une histoire pour enfant fantastique mettant en scène magie et abracadabra, à une histoire de mœurs pour adulte, critiquant les travers de notre société et les mauvais esprits que nous pouvons parfois revêtir.
Ce fut un bon moment, qui me laissera sa marque, comme un très bon roman.
J'ai hâte de lire le prochain roman de cette grande dame !

P.S. : juste une dernière remarque : c'est fou comme l'auteur peut être douée pour percer à jour les sentiments, les pensées et les réactions des adolescents. À croire qu'elle n'a jamais vraiment quitté ce temps, ou bien qu'elle en garde des souvenirs marqués ! En tout cas, cela reste parfois troublant…

mercredi 17 octobre 2012

Demandez le programme !

Les Utopiales, c'est demain (et après-demain c'est Noël !)
Pour ceux qui voudraient déjà voir ce qu'il s'y passera, ou bien faire carrément tout leur planning de la journée, le programme est par ici.

Rien qu'un coup d'œil et je suis déjà toute excitée !


samedi 13 octobre 2012

Lecture : L'Île infernale Tome 1


L'escapade à la Fnac m'a également permis de dégoter ce manga, tome 1 d'une série de 3 tomes, et qui semblait prometteur.
À l'opposé total de l'autre acquisition Gisèle Alain, ce livre est plutôt sombre et glauque.
Le personnage principal est un criminel, condamné par la nouvelle peine capitale qui sévit au Japon désormais, et qui remplace la peine de mort jugée trop immorale de nos jours : l'exil sur une île déserte.
Mais sa condamnation n'est pas le simple résultat de ses crimes, elle est intentionnelle : s'il a tué, c'est pour se retrouver sur cette île dite infernale, où il espère retrouver l'assassin qui a tué toute sa famille et assouvir sa vengeance.

Un manga en peu de tomes, en général, ça m'attire. Un manga qui parle d'île déserte, de condamnés et de survie, ça s'annonce bien. Et un personnage principal totalement désespéré et motivé par la vengeance, sur une île déserte peuplée de criminels, ça peut aussi s'annoncer pas mal du tout.

Le tome 1 est très bien. Il répond aux attentes insufflées par la 4e de couverture, ne décevant pas son lecteur. Les dessins sont très bien également, clairs et pas trop chargés, expressifs comme il faut.
Il y a de la tension, de la violence, et de l'horreur. L'histoire s'installe en points obscurs intrigants, et se clôt sur de nombreuses questions. On s'attend, dans les prochains tomes, à une amplification de cette horreur qui suinte et s'accroit à chaque page de ce premier opus.
Reste à attendre janvier prochain pour le tome 2, et avril pour le dernier tome. Mais on sera au rendez-vous, c'est certain !

vendredi 12 octobre 2012

Lecture : Gisèle Alain


Une petite visite à la Fnac, en toute innocence, et voilà que je repars avec plein de trucs…
Parmi eux, le premier tome de cette série de manga appelée "Gisèle Alain".
Un simple coup d'œil sur la couverture nous permet déjà de deviner le public auquel il est destiné : de toute évidence, les filles.
Le décor, les habits et le contexte, nous donne une idée de l'époque et du lieu : au début du XXe siècle, très probablement en Europe. Si l'on pousse l'analyse jusqu'au bout, le nom de l'héroïne sonne quand même un peu français (si si) et l'on peut aisément penser que l'histoire se déroule en France.
Gisèle Alain est une logeuse qui s'ennuie et cherche du travail pour passer le temps : elle s'auto-proclame alors "Femme à tout faire", les menus services rendus allant de la recherche de chat perdu, au nettoyage d'une maison abandonnée, en passant par le délogement d'un orphelin vagabond. Mais Gisèle ne compte pas rendre service sans y mettre son grain de sel, et finit par faire ce qu'elle pense être le mieux.
C'est assez frais, ça divertit une heure. Ma critique peut sembler assez sèche et froide mais malgré le joli minois de l'héroïne et les dessins plaisants, les histoires sont trop creuses et manquent d'intérêt. C'est dommage car finalement l'auteur arrive tout de même à nous rendre tous ses personnages fort sympathiques. Il arrive même à me tenter de lire le prochain tome, avec l'espoir d'y trouver un peu plus qu'une simple alternative d'un sudoku, dans la salle d'attente d'un médecin.

mercredi 10 octobre 2012

Lecture : Des bibliothèques pleines de fantômes


"Les trois espèces d'ennemis qu'ont les livres sont les rats, les vers, la poussière, et une quatrième, celle des emprunteurs."
Jacques Bonnet, éditeur et traducteur, est avant tout un bibliomane, un amateur de livre, un collectionneur de cet objet fait de papier et d'encre et qui peut devenir la seule raison de vivre d'un homme.
Il partage avec le lecteur tous les menus soucis qu'une telle passion peut engendrer, allant d'une réflexion poussée sur le classement idéal, finalement impossible, jusqu'aux situations périlleuses dans lesquelles les livres peuvent conduire leur lecteur, en passant par les rencontres incroyables qu'une telle passion peut occasionner. Il classe le bibliomane en catégories, ceux qui recherchent essentiellement la possession des livres, et ceux qui sont touchés par une boulimie de lecture. Les uns dépensant sans compter pour posséder une collection entière, peu importe le contenu pourvu qu'ils les possèdent tous, les autres pris dans l'engrenage des lectures en appelant d'autres, puis d'autres, taraudés par le besoin de connaître, et cette curiosité qui peut être si maladive chez l'homme.
Ce livre, qui peut être assimilé à une sorte d'essai, est plutôt une conversation sur le ton de la confidence, une complicité qui se noue dès les premières lignes, lorsque l'auteur évoque son penchant pour la possession des livres, ses problèmes de classement et de bibliothèques, ces fantômes qui nous habitent dès l'instant où l'on a posé le pied dans cette multiplicité de monde que nous offre la lecture. À la lecture de ce court "traité", on se sent compris, on a l'impression d'appartenir à une grande communauté, et de quitter un peu la solitude dans laquelle nous plonge habituellement notre passion. On compatit aux malheurs que certains rencontrent, et que nous avons peut-être connus, on se retrouve dans les réflexions de l'auteur à propos de rangement, on sourit en pensant qu'on est finalement pas si bizarre que ça, et que d'autres ont des soucis bien plus importants que nous à cause de cette "manie".

Finalement, même si ce livre peut sembler futile et d'un certain côté démagogue, s'adressant à des passionnés pour leur faire l'éloge de leur passion, on aime bien ce petit livre, qui condense en quelques lignes les principaux traits de notre passe-temps envahissant, et constitue un très bel éloge de cet objet magique qu'est le livre.
Je le conseillerai donc aux bibliomanes qui s'y retrouveront, aux lecteurs lambdas qui pourront aussi reconnaître certains de leurs penchants, et aux lecteurs de liseuses, pour leur faire entr'apercevoir tous les bons côtés du livre papier qu'ils ne peuvent pas connaître ni apprécier.

Enfin je terminerai sur cette phrase de Charles Nodier que ce livre m'a fait découvrir et qui est devenu une sorte de slogan pour notre blog CaroLire :
"Après le plaisir de posséder des livres, il n'y en a guère de plus doux que d'en parler".

Absinthe : l'expo


Avec beaucoup de retard, je viens d'apprendre qu'une exposition avait lieu en ce moment à Paris sur l'absinthe, cette boisson auparavant interdite, péché mignon de beaucoup d'artistes du XIXe siècle, et petit plaisir occasionnel pour les amateurs de la fée verte d'aujourd'hui.
L'expo se déroule au Furieux, espace culturel situé au 74, rue de la roquette à Paris Bastille, jusqu'au 4 novembre.
De ce que j'ai compris, l'exposition rassemble les illustrations de plusieurs artistes sélectionnés qui rendent hommage à la fée verte. Pour plus d'informations, je n'ai que ce lien.
Malgré cet embrouillamini, ça donne quand même envie d'aller y jeter un coup d'œil, si l'on trouve le temps dans nos emplois du temps digne d'un monarque !

Pour les "très pris", et pour ceux qui peuvent mais hésitent, voici un aperçu des illustrations en question… (cliquez sur l'image pour l'agrandir).



lundi 8 octobre 2012

CaroLire : nouvel événement dans les livres

CaroLire ou la réunion de 2 charmantes Caroline (oui je sais, c'est un pléonasme) proposant la lecture d'un livre. Ceux qui veulent participer à ce fabuleux événement n'ont qu'à se rendre sur le site : ils y trouveront les règles, le portrait des 2 fondatrices, et la première session lancée !
Car il n'est pas possible de rater l'événement incontournable d'avant la fin de notre monde !
Alors venez, venez découvrir le livre de cette toute première session, dégustez-le avant la date limite et communiquez-nous vos mails : vous aurez l'immense honneur de devenir membre du blog et de pouvoir déposer votre critique.
Ce club vous attend, venez pousser les portes de notre antre… (cliquez sur l'image ci-dessous)


Lecture : L'Île au trésor


Mais qu'est-ce donc que cette lecture classique pour enfants, qui vient juste après celle du Livre des choses perdues ? C'est un blog de lecture jeunesse ou quoi ?
Je dis, halte là moussaillon ! Robert Louis Stevenson est un auteur écossais qui aura toujours toute mon admiration, ne serait-ce que pour avoir écrit L'Étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde. Cela peut paraître un peu naïf de vénérer une œuvre si courte, si connue, si étudiée, si revue et si reprise que celle-ci, mais il n'empêche que j'aime beaucoup. Et les lectures jeunesse ont toute mon affection.
Mais surtout, lorsque arakasi28 sur l'excellent blog Babel Oueds a fait la chronique de Long John Silver de Björn Larsson, me donnant terriblement envie de le lire, il fallait bien que je commence par le début, autrement dit que je lise le livre où l'on rencontre pour la première fois ce pirate : L'Île au trésor. Cela me permettait également de combler une vilaine lacune car ce livre est quand même un grand classique, dans son sens le plus élogieux : un récit incontournable.

Je ne raconterai pas l'histoire, car je l'ai découverte en la lisant, en m'attendant (et en espérant) croiser des pirates, des naufrages, des cuites au rhum, des lingots d'or, du sang, de la castagne, des truanderies, du sable brûlant, des forêts exotiques pleines de moiteur et d'horribles insectes répugnants, des squelettes, de la perfidie et des chansons obscènes. Je n'ai pas eu ces dernières (certains seront donc déçus, mais le livre était quand même classé au rayon jeunesse…) mais j'ai eu la chanson de l'attraction d'Eurodisney "Pirates des Caraïbes" dans la tête tout au long de la lecture. Et j'ai passé un super bon moment. Il y a de l'aventure, d'un bout à l'autre de ce roman, et l'on suit ainsi celle du jeune Jim Hawkins qui croisera le chemin malgré lui d'un "marin" nommé Billy Bones, ivrogne et violent, venu se réfugier dans l'auberge de ses parents. Ce dernier confie à Jim une mission moyennant rétribution : il doit le prévenir s'il voit arriver un homme à qui il manque une jambe. Mais c'est plutôt un aveugle qu'il croisera, un pirate, et qui marquera le début d'une chasse au trésor le conduisant à bord d'une goélette jusque sur une île mystérieuse, l'île indiquée par la carte retrouvée dans la malle de Bones, et marquée de plusieurs croix.
Et voilà, j'ai dit que je ne raconterai pas l'histoire, et je la raconte quand même. Mais il faut dire que j'ai beaucoup aimé. On a vraiment l'histoire de pirate par excellence, celle qu'on attend avant de s'endormir pour rêver de bateau qui tangue, de vieux marins qui jurent et boivent comme des trous, de perroquet qui parle et répète inlassablement la même chose, et de trésor que l'on poursuit, au péril de sa vie. Ce récit touche à notre vieille âme d'enfant, vieille parce qu'on apprécie ces histoires toujours autant voire mieux maintenant que l'on est adulte, et enfant parce qu'on rêve encore de ces terribles hommes, viles, mesquins, criminels, opposés aux héros, car ils ne sont là que pour faire perdre la vie, de l'instant qu'ils ont leur trésor !
À l'abordage !

jeudi 4 octobre 2012

Lecture : L'Île de Hôzuki


J'ai découvert ce manga suite à un commentaire sur Babelio.
Comme ma bibliothèque départementale disposait des 4 tomes, et que l'histoire tenait ainsi en peu de volumes, je me suis lancée dans leur lecture. Le premier tome est assez prometteur, on fait face à une histoire qui semble horrible, mettant en scène des enfants abandonnés (de manière plus ou moins sordide selon les personnages) et qui sont recueillis dans un centre sur une île. Très vite, les deux derniers enfants arrivés sur l'île se rendent compte avec effroi, tout comme le lecteur, qu'ils ne peuvent faire confiance aux adultes, et qu'un lourd secret plane sur l'établissement.
On se précipite donc sur le second tome, qui garde encore un peu de promesses et oriente l'histoire dans une course poursuite enfants-adultes, avec violence, sang et fantôme à la clé. Le tome 3 semble incliner l'histoire vers une fin moins horrible et on commence à éprouver quelques regrets : on s'attendait, depuis la lecture du tome 1, à avoir une certaine constance dans le gore et l'atroce, voire même on espérait un crescendo, mais on obtient bien plutôt un decrescendo. Enfin, le tome 4 répond bien aux appréhensions que le tome 3 distillait en nous : le drame a cédé sa place.

Je pense vous en avoir trop dit, mille excuses.
Je reste sur une petite déception (que voulez-vous, je m'attendais à du drame horreur gore, avec une fin bien atroce), mais je me console en trouvant tout de même cette résolution plus réelle : le caractère cauchemardesque du début correspond aux hallucinations des enfants qui ont déjà vécu des situations éprouvantes (l'abandon de parents) et qui ont perdu la confiance en l'adulte. La fin rétablit l'équilibre et nous replonge dans un monde adulte, sans fantôme, et sans rencontrer l'effroi à chaque coin de rue.
Les dessins ne renouvellent pas le genre mais ne desservent pas non plus le texte. Un moment sympathique, sans plus.
Par contre, si je dois laisser un commentaire sur les couvertures, je dirais qu'elles sont mensongères : il n'y a que très peu d'allusions sexuelles, aucun dessin qui pourrait être choquant sur ce thème. Pour ceux qui en attendaient, passez votre chemin !

mardi 2 octobre 2012

Lecture : Le Livre des choses perdues


Curieux livre que celui-ci. Je n'arrive pas encore à déterminer s'il s'agit d'un livre pour l'enfant que j'ai été, ou pour l'adulte que je deviens, pour l'enfant que je suis encore ou pour l'adulte que je n'arrive pas à être… Je pense que cette phrase résume bien l'atmosphère si particulière de ce roman.
L'histoire débute aux prémices de la seconde guerre mondiale. David a 12 ans et partage avec sa mère une très grande complicité liée aux livres et à la lecture. Sa mère tombe gravement malade et, malgré toutes les prières et les rituels que s'impose David, elle succombe à la maladie. David est inconsolable et n'envisage pas la vie sans elle. Il restera peu de temps seul avec son père, car ce dernier lui présente bientôt une femme qui deviendra la belle-mère de David, et avec laquelle il aura un second fils. La guerre ayant éclaté entre temps, tous quatre décident d'aller vivre dans la maison de Rose, la nouvelle femme du père de David, à l'écart de Londres bombardé. La vie de David est alors totalement bouleversée, partagée entre le chagrin et la colère. Il se sent abandonné par son père qui, du fait de la guerre est monopolisé par son travail, et qui prend fait et cause pour Rose, que David n'apprécie pas. Tout cela s'ajoute à des crises que subit David et qui lui font entendre les livres chuchoter, perdre parfois conscience pour se retrouver quelques secondes dans une réalité totalement différente, ou encore entrapercevoir un personnage vouté et bizarre qui semble venir d'un autre monde. Et il y a cette zone, dans le jardin, qui l'attire et l'effraie tout à la fois…

L'auteur plonge son héros dans un monde parallèle au nôtre, dans lequel il devra affronter ses peurs d'enfant : monstres, loups féroces, forêt inquiétante et autres éléments tout droit sorti des contes qu'il affectionne tant. Comme Alice dans son pays des merveilles, David cherchera à retourner chez lui mais devra affronter pour cela bien des embûches.
On retrouve l'ambiance inquiétante et parfois malsaine des versions traditionnelles des contes d'antan : il y a du sang, de la cruauté, et David doit faire preuve d'autant de perversité que ses assaillants pour se sortir de situations mortelles. C'est en cela que ce roman est trompeur, tout comme les contes dont il s'inspire et auxquels il rend hommage, car il est empreint de beaucoup de violence, l'imposant comme un roman adulte, même si son héros a 12 ans. Et toute la richesse de cette histoire est justement de faire écho à l'enfant que nous gardons au fond de nous, ou que nous sommes encore restés, réussissant à provoquer en nous les mêmes sentiments que ceux ressentis par David, vibrant à l'unisson de frayeur face aux situations qui lui tombent dessus.
Je le recommande chaudement, ne serait-ce que pour renouer avec cette ambiance de contes cruels du temps de nos grands-mères, regrettés car perdus et remplacés par les mièvreries qu'ingurgitent aujourd'hui nos chers bambins !

vendredi 28 septembre 2012

Sinister : nouveau film d'horreur

En ce moment, rien ne me tente au cinéma.
Le 7 novembre prochain, sort ce film d'horreur américain :


Pourquoi pas ?

jeudi 27 septembre 2012

Un RER gastronomique !

À l'occasion de la fête de la gastronomie qui avait lieu ce week-end, Thierry Marx, membre du jury Top Chef, associé à Badoit, ont offert aux passagers du RER C, entre Neuilly et Bibliothèque François Mitterrand, un dîner digne des plus fins restaurants.


Une seule question : pourquoi on n'y était pas ?
On n'a plus qu'à espérer qu'un truc pareil nous arrive à nous aussi, un jour…

mardi 18 septembre 2012

Lecture : Une belle canaille


Après quelques romans du même auteur, et sur les conseils avisés d'Ys (conseils qui se traduisent en réalité en le placement forcé dudit livre entre mes mains dociles), je viens de terminer ce roman de Wilkie Collins.
Il est un peu différent de ses autres œuvres, voire carrément d'un autre genre. Son ton est plus léger et plus badin, et le thème peut paraître tout à fait immoral puisque le héros est une canaille.
Il est, en vérité, tout à fait délicieux. On lit avec plaisir la vie de Francis Softly, que ce dernier nous raconte, nous la présentant comme digne d'intérêt. La modestie n'est pas du tout à l'honneur chez ce personnage, véritable fripouille qui se joue des uns et des autres pour mieux servir ses desseins. Et ses desseins peuvent se résumer par un seul mot, au début de ce roman : jouir de la vie sans devoir en subir les désagréments, qu'il laisse aux autres, membres de sa famille inclus. Pour autant, il n'est pas un mauvais bougre dans le fond et l'on se prend à lui souhaiter tout le succès de ses nombreuses tentatives pour atteindre le bonheur. Sa rencontre avec une jeune femme de toute beauté scellera la suite de son destin, et nous entraînera dans des péripéties dignes d'un Arsène Lupin, avec tout l'humour qui l'accompagne.
Cette histoire est assez savoureuse, et m'a permise de passer un bon moment en la compagnie de cette belle canaille ! Une belle trouvaille surtout, qui permet de découvrir une autre facette, moins sérieuse mais non moins plaisante, de cet illustre et talentueux William Wilkie Collins. Ce dernier a su adapter avec bonheur son écriture à l'exercice, et nous sourions volontiers aux nombreuses piques bien senties que l'auteur adresse à ses compatriotes de l'époque. Un humour grinçant accompagne ainsi une critique certainement très juste de la société anglaise, que l'on peut rapprocher (et les puristes m'excuseront cette comparaison si elle les choque) au cynisme d'Oscar Wilde.
À lire, pour compléter sa bibliographie de l'auteur.

jeudi 13 septembre 2012

Lecture : Avant d'aller dormir


Après avoir lu une critique sur Babelio, j'ai eu envie de lire ce thriller.
Encore une belle découverte, Babelio est décidément une mine d'or : tout aussi attractif et tout aussi dangereux !

Suite à un accident, Christine est amnésique. Son cas est assez rare : elle se réveille chaque matin, depuis une vingtaine d'années, en ayant tout oublié des jours qui ont précédé. Seuls lui reviennent parfois des bribes de souvenirs, des sensations. C'est ainsi qu'elle se croit parfois être une petite fille, parfois une jeune femme de vingt ans. Mais chaque fois c'est un choc pour elle, elle se réveille dans une maison qu'elle ne connaît pas, dans un lit avec un homme qu'elle ne connaît pas, et qui lui dit chaque jour qu'il est son mari, qu'ils s'aiment et qu'elle est atteint d'amnésie depuis son accident. Elle apprend bientôt qu'elle consulte un médecin, sans que son mari le sache. Et qu'il lui a conseillé d'écrire un journal intime, dans lequel elle écrit chaque jour ce qui lui arrive, ce qu'elle apprend, ce qu'elle est. Alors chaque jour n'est plus tout à fait à recommencer, car le journal l'aide à se souvenir.
Mais un jour ce qu'elle y lit est différent de ce qu'on lui raconte…

C'est un très bon thriller, j'ai eu du mal à le lâcher. Son histoire trotte dans votre tête sans vouloir en sortir. Tant que vous ne l'avez pas fini, il est là, juste derrière vos pensées. Quand vous ne le lisez pas (parce que vous travaillez, vous mangez, ou autre activités triviales), vous échafaudez continuellement des réponses, des solutions, vous essayez de découvrir par vous mêmes la clé de l'histoire.
J'ai beaucoup aimé cette addiction soudaine. J'aime bien ces livres-là qui vous fait lire en vous rongeant les ongles, les yeux exorbités par la surprise et la tension, presque avec les mains plaquées sur le visage comme si vous vous attendiez à lire une chose monstrueuse qui va vous effrayer, mais vous ne pouvez pas vous empêcher de la voir. C'est excitant et c'est du pur divertissement. Tout simplement génial !
Précipitez-vous comme vous le feriez sur un film d'horreur-suspens, un de ces thrillers qui vous font peur un peu pendant, et un peu après aussi, complètement jouissifs. Une monomanie qui s'empare de vous : LIRE pour connaître la suite !
Je ne vous parlerai pas de l'écriture, ni de l'histoire plus que je n'ai fait, c'est un très bon roman pour ma part car il présente une qualité indéfinissable et la meilleure : addiction !

LISEZ-LE !

mardi 11 septembre 2012

samedi 8 septembre 2012

Lecture : La Tour de guet


Vous est-il déjà arrivé de lire un livre qui, lorsque vous n'étiez pas en train de lire, semblait raconter une histoire peu transcendante mais qui, en pleine lecture, devenait une addiction impossible à cesser ?
Et bien c'est ce qu'a produit ce livre sur moi, un sentiment assez déroutant finalement.
Si je dois vous le recommander, il me sera difficile de le faire en n'évoquant que l'histoire. Pourtant, comment vous en donner le goût autrement ?
Je me lance… L'histoire est celle d'un garçon, puis d'un homme, fils d'un petit seigneur sans aucune noblesse, gras et rustre, à l'époque féodale. À 14 ans, il partira servir le baron Mohl au service de qui sont ses frères aînés, et qui lui enseignera l'art de la guerre. Cette histoire conte sa vie, de sa naissance jusqu'à son adoubement en chevalier, véritable combat d'un être d'une extrême laideur physique faisant face à la laideur environnante, des sentiments, des comportements, des coutumes.
Et toute cette laideur tranche magnifiquement avec l'écriture de Ana Maria Matute, un vrai trésor d'enchantement qui vous condamnera à ne plus pouvoir laisser tomber ce livre jusqu'au dernier mot. Et qui fait de ce livre, un très beau conte.
Merci à Ys pour cette découverte, je ne pensais vraiment pas pouvoir le lire, pénétrer ce monde qui me semblait sans vie et sans intérêt. Mais c'était sans compter sur le don de sa conteuse.
Je doute un peu de vous avoir convaincu de le lire, car je suis bien loin d'être aussi douée qu'elle. Il ne me reste qu'à vous inviter chaudement à faire l'expérience de ces quelques 230 pages, savoureuses.
Je termine cela dit sur un bémol, tout du moins je nuance un peu mon enthousiasme, car il me faut être honnête aussi : la première partie est très engageante et on avale les pages en souhaitant connaître la suite de la vie du jeune homme ; la seconde partie est plus la proie d'une écriture qui semble mettre en forme les errances du jeune homme qui, visiblement, sombre dans une lucidité ou une hallucination, et perd parfois tout à fait pied, comme le lecteur. Il faut donc vous attendre à une part d'onirisme frôlant la poésie hermétique mais qui peut également être considérée comme la mise en forme des pensées du jeune homme, doublant le sens du fond par la forme. On peut également simplement se laisser bercer par la musique que l'écriture crée alors, très agréable à lire pour ceux qui apprécie les belles tournures.

vendredi 7 septembre 2012

Totoro en folie…



Une version avengers…


Et un VRAI chatbus ! Trop mignon (ce qu'on peut être con des fois nous, les humains !)

mercredi 5 septembre 2012