lundi 30 avril 2012

Lecture : Le Magicien d'Oz


Afin d'apprécier au mieux l'un des livres sélectionné pour la 2e édition du Club Sormand, je me suis lancée dans la lecture de ce classique de la littérature américaine.
Paru en 1900, et adapté de nombreuses fois dont le célèbre film de 1939 avec Judy Garland, qui est considéré comme le film le plus vu au monde et à défaut, un incontournable de la culture américaine, ce roman pour enfants ne m'attirait pas. Peut-être est-ce dû au malaise que j'ai toujours ressenti face aux images du célèbre film de Victor Fleming, je ne pourrais le dire. Mais pour bien saisir toutes les nuances de Wicked, la véritable histoire de la sorcière de l'Ouest, il me fallait surmonter ce préjugé et lire l'origine.
Dorothée est une petite fille qui vit dans une ferme au Kansas avec son oncle et sa tante. Grise et terne, la contrée est très souvent balayée par des cyclones. Cette fois-ci, le cyclone emporte Dorothée et la maison pour les transporter dans un étrange pays. Très vite la fillette cherche à retourner chez elle, mais elle devra pour cela affronter bien des embûches et autres épreuves pour gagner son billet retour. Au cours de son périple, elle rencontre plusieurs personnages étranges qui deviennent vite ses amis : un épouvantail qui souhaite avoir une cervelle, un bûcheron en fer-blanc à qui il manque un cœur, un lion qui se trouve trop poltron, des singes volants, la fameuse sorcière de l'Ouest et le Grand Magicien d'Oz, bien sûr.
Je n'en dis pas plus, car ce petit conte est finalement somme toute sympathique et, pour les uns ce serait sacrilège de leur ôter le plaisir de la découverte, pour les autres l'histoire est suffisamment connue pour ne pas leur imposer un énième résumé.
En s'efforçant d'écarter toute image de l'adaption, on arrive à l'apprécier. Intéressée depuis longtemps par les contes en tout genre, il était de toute façon sur ma liste de livres à lire, et il est désormais un incontournable que je me félicite d'avoir lue.

N'est pas magicien qui Oz !

Je n'ai pas trouvé de blague plus naze et vous constaterez avec pitié combien mon niveau décline de jour en jour. J'ai besoin de vacances me direz-vous, c'est probablement très vrai.
Cela étant dit, le célèbre conte datant de 1900, Le Magicien d'Oz, dans la lecture duquel je me suis plongée, en prévision de la lecture de Wicked, la véritable histoire de la méchante sorcière de l'Ouest, fait l'objet d'un effet de mode en ce moment. Un projet de série est en cours, et un long métrage se termine (en espérant que l'un comme l'autre s'éloignera de la comédie musicale kitchissime !).
Pour plus d'infos, c'est par ici, en attendant ma critique de l'œuvre originale !

vendredi 27 avril 2012

Lecture : La Maison de mes pères


Ce livre fait partie d'une trilogie publiée récemment en un seul tome chez Gaïa. Je n'ai lu pour le moment que le premier tome, sous-titré Un récit qui donne un beau visage.
Une note de la traductrice en exergue nous apporte quelques lumières sur la signification de ce sous-titre :
""Sâgigsisimârnapok" signifie, dans la langue de ceux qui se nomment eux-mêmes les Hommes, "ce qui vous donne un beau visage". Si un récit est drôle, cela vous fait rire, et si vous riez, cela vous donne un beau visage".
Cette mise-en-bouche est quelque peu inhabituelle. Même si je n'ai pas ri à la lecture de ce tome, je ne peux pas nier avoir ressenti une certaine sérénité, une paix douce et chaleureuse. On sent les silences de la nature calme et paisible, les silences des lieux peu habités, la beauté des paysages froids qui vous paraissent presque vierges, et pourtant en imposent. Vous ne pouvez que garder le silence. Pas celui religieux, mais celui qui vous ramène à votre statut, un simple élément de la nature parmi d'autres.
Les différents textes qui s'enchaînent sont un peu ceux que vous racontent l'enfant, puis adolescent et jeune adulte qui a grandi au Groenland, aux côtés de ses deux pères, de sa mère adoptive eskimo, de ses oncles venus de toute part et qui ont choisi de vivre ensemble dans une maison au pied d'une montagne infranchissable et d'un lac, éloignés de tous. La mère est un sujet vite expédiée. On explore plutôt les hommes qui habitent la maison, enchaînant de courts portraits qui racontent comment chacun s'est rencontré, et croquent ainsi chaque oncle, père, mère adoptive et autres proches qui côtoient l'enfant.
Ce sont de courts moments plaisants et chaleureux à la lecture desquels on se prend à sourire, et qui nous plonge sur cette terre glacée et pourtant bien plus humaine que nos cités surpeuplées où l'on peut se sentir si seul. J'y ai retrouvé une atmosphère proche de celle ressentie en Islande, en un peu plus sauvage.
À lire, pour se réconcilier avec l'autre.
Et merci encore à arakasi28qui m'avait convaincue de le lire, et qui m'a fait découvrir cette petite merveille !

Tortue… mutante


Ni ninja, ni jedi… juste un peu radioactive !

Geekerie Totoresque


Elle aime Totoro jusqu'au bout des ongles, elle ! (je sais c'est naze mais c'est vendredi !)

mardi 24 avril 2012

Lecture : Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire et se fit la malle


Cela faisait un petit moment que je croisais la couverture de ce livre sur Babelio, et que je lisais des commentaires assez positifs sur sa lecture. Et puis je trouvais le titre si attirant, qu'un jour je me suis lancée et je l'ai emprunté à la bibliothèque. Je viens de finir le voyage et c'était assez dépaysant, je dois dire.
On pourrait résumer ce livre en le qualifiant de road-(mo)vie d'un centenaire. Car le livre nous conte la vie trépidante (je pense que ce mot est parfait) d'un suédois, né en 1905, qui au matin de sa centième année, décide de faire ce qu'il a toujours plus ou moins fait, se prendre en main et rester maître de sa vie : il se réveille dans sa chambre de maison de retraite et saute par la fenêtre du premier étage pour poursuivre son chemin loin d'une fête sans intérêt pour ses cent ans, qui réunirait l'adjoint au maire, les autres pensionnaires… aucun ami en somme. Il part donc en direction de la gare, sans avoir réellement choisi une quelconque destination, poursuivant son chemin en laissant un peu le destin se mêler de tout ça. Sur sa route, il emmènera d'autres personnes qui deviendront ses amis, et en conduira d'autres au seuil de la mort, bien malgré lui. Ses pérégrinations sont entrecoupées du récit de sa vie, de sa naissance au présent actuel, relatant les rencontres incroyables qu'un homme puisse rassembler dans une seule vie : de Franco à Staline, en passant par le président Truman, De Gaulle ou encore Mao Tsé-toung. Faut dire qu'être expert en dynamite et savoir fabriquer une bombe atomique, ça force un peu le destin et ça aide à croiser des gens importants.
Je n'en dirai pas plus, excepté que le ton de ce récit reste rocambolesque, frais et plein d'humour. Je n'irai pas jusqu'à prétendre que j'ai ri à gorge déployée (ça, c'est pour Terry Pratchett), mais j'ai souri presque tout du long, et j'ai bien pouffé quelques fois. Car finalement, on ne peut s'empêcher de penser que l'auteur a quand même un peu fumé pour pondre pareille histoire, pour notre plus grand plaisir !
À lire, pour se détendre, et pour espérer pouvoir vivre jusqu'à cent ans, comme le héros de cette histoire, en restant toujours optimiste et positif, et en prenant la vie comme elle est, c'est-à-dire une vaste mascarade finalement pas dénuée de bons moments.

vendredi 20 avril 2012

Twilight, le dénouement


Et vive Buffy !

Guitare alien

Nouvelle spéciale dédicace pour mon Autre.
Cette fois, la guitare Alien !


Et en bonus, la conception d'une "chouette" guitare :


Sympa, non ?

Humour et rock ou la meilleure façon d'aborder le week-end !

Ys nous fait partager sur son blog une très belle trouvaille. Un blog, spécial rock, dont les auteurs ont eu la bonne idée de faire une playlist spéciale Présidentielle. Moi qui ne m'intéresse pas du tout à la politique, elle a le mérite de nous y intéresser avec humour et musique rock excellente !
À découvrir d'urgence par ici !

Et le blog reste bien sûr à mettre dans ses favoris. Rock'n'roll !

jeudi 19 avril 2012

Harry Potter dans tous ses états…

En version manga :


En version Disney :


Et maintenant, attention ça fait mal aux yeux, en version Stallone :


Lequel vous préférez ?

mercredi 18 avril 2012

Chouette l'école !


Une école en Pennsylvanie. J'en connais qu'ont bien tripé sur la forme… et qui sont fans de Star Wars !

mardi 17 avril 2012

Pottermore, l'expérience


Le site de la saga de J.K. Rowling a enfin quitté la zone "beta" pour devenir accessible par tous. Il suffit juste de s'y inscrire. Cela prend quelques minutes, on remplit une fiche avec nom, prénom, date de naissance, etc., puis on nous attribue un pseudo, après nous avoir laissé le choix parmi 5 sélections, on enregistre un mot de passe, on valide l'inscription par mail et hop ! on peut démarrer l'aventure.
Et c'est pas si mal que ça. Je m'attendais à… en fait je ne m'attendais à rien, ce qui fait que je ne suis pas déçue. Seul le premier tome est pour le moment exploité. On l'explore via des animations, on y dégote des notes et écrits inédits de l'auteur (et ça pour le coup, c'est assez intéressant), on collectionne des objets, et de ce que j'ai pu comprendre, on participera au monde en devenant sorcier soi-même (avec une baguette magique et tout et tout).
C'est sympathique, ludique. Et connaître un peu plus le monde d'Harry par des notes inédites de Rowling est assez attractif…

Venez, inscrivez-vous, et on deviendra amis sorciers !
Pour cela, dès que vous serez inscrits, donnez-moi votre petit nom (votre pseudo)… ;)

lundi 16 avril 2012

Lecture : Moloch


Après Les Orpailleurs, j'ai enchaîné ma lecture de ce recueil en toute logique avec Moloch.
Il s'agit d'une nouvelle enquête de Rovère, accompagné de toute son équipe d'inspecteurs et de la chargé du procureur Nadia Litz. Seulement cette fois, le thème y est plus dur que celui de la précédente histoire, si l'on puit dire. Un promeneur alerte une patrouille de simples policiers lorsqu'il aperçoit de la fumée s'échapper d'une maison, située en plein cœur d'une zone en chantier de rénovation et destinée à accueillir de nouvelles résidences. Lorsque les policiers arrivent, ils se risquent à pénétrer dans la maison où ils découvrent un véritable cauchemar : quatre cadavres d'enfants brûlés.
L'histoire est loin d'être rose, et plusieurs affaires cohabitent un moment dans le roman, de la même manière que pour la précédente enquête.
On se laisse à nouveau mener par l'auteur, et bien que l'histoire ne soit pas gaie, on y prend du plaisir, tant la plume y est limpide, fluide, agréable. De même qualité que la précédente histoire, cette dernière est tout aussi bien, à lire, pour y retrouver les personnages auxquels on s'attache rapidement, et pour y percer une nouvelle noirceur humaine… et se sentir par là même peut-être plus humain.
À déguster sans modération.

jeudi 12 avril 2012

Un nouveau roman de J.K. Rowling

Cela faisait déjà quelques temps que l'on avait appris que l'auteur de la série Harry Potter avait mis en route un nouveau projet, un roman pour adulte, n'ayant aucun rapport avec ses précédentes œuvres.
On connaît désormais son titre : The Casual Vacancy. Et même sa date de publication, le 27 septembre prochain.
Je tiens l'information du site Elbakin.netSon nouveau livre, qui cible un public plus âgé, racontera une histoire se déroulant dans une petit ville anglaise nommée Pagford, selon ce qu’a indiqué la maison d’édition. L’histoire commence avec la mort soudaine d’un homme très populaire, ce qui crée une véritable onde de choc dans la ville. Cette dernière est décrite comme étant beaucoup plus menaçante que ce que sa jolie façade laisse croire. La maison d’édition explique qu’en réalité, Pagford est «une ville en guerre», où les riches luttent contre les pauvres, les parents luttent contre leurs adolescents et les épouses luttent contre leur mari.
Bon, dit comme ça, ça donne pas forcément très envie. S'il s'agissait d'un autre auteur, je ne suis pas sûre que je me jetterai dessus, mais l'expérience Harry parle pour elle.
Par contre, de là à le lire en anglais… à voir. Et vous ?

Après les chats et les tortues… la grand-mère !


Ça donne vraiment envie d'avoir le sien !

mercredi 11 avril 2012

Poe au Musée d'Orsay


Le cinéma du Musée d'Orsay organise un cycle Edgar Allan Poe. Qui peut bien résister à pareille tentation ? Et quel doux titre donné au cycle que celui de "Rêver Edgar Allan Poe". Moi qui viens de terminer Je vous apprendrai la peur et qui ai lu très tôt, à l'âge où les pisseuses de maintenant dévorent Twilight, les nouvelles du maître, du Chat noir à La Chute de la Maison Usher, ou encore Le Portrait oval ou Le Masque de la Mort Rouge, comment puis-je passer à côté de pareille invitation ?
Impossible.
Voici pour ceux qui ressentent le même émoi, le menu des réjouissances.

Je compte y aller dès les deux premiers dimanches proposés, puis, si le cœur m'en dit, le vendredi 18.

J'ai hâte ! Qui m'aime me suive…

Dragon et pomme… ou guitare et ordi

Une spéciale dédicace pour mon Jules :


Et des coques d'ordinateur portable Apple très sympas, ou comment jouer avec un logo de pomme :


Laquelle préférez-vous ? J'ai un faible pour celle d'Iron Man, de Blanche-Neige et de Darki (mais celle où il tient la pomme dans sa main).

mardi 10 avril 2012

Lecture : Les orpailleurs



Je ne connaissais pas l'œuvre de Thierry Jonquet, mais à voir Ys dévorer livres après livres de cet auteur, forcément, la curiosité pointe son nez. Et c'est elle-même qui m'a prêté ce livre, rassemblant 4 romans noirs.
Je viens de terminer le premier, Les orpailleurs.
Il s'agit d'un polar. Le cadavre d'une femme est retrouvé en pleine phase de putréfaction dans un appartement délabré de Paris. Particularité : il lui manque une main, sectionnée net et avec dextérité (si je puis m'exprimer ainsi). Une enquête s'ouvre alors, l'équipe d'inspecteurs de Rovère entre en scène et nous voilà plongé dans leur quotidien, propre à tout polar : une vie privée difficile, beaucoup de boisson, un légiste à l'humour grinçant, un supérieur incompétent, et des cadavres qui s'empilent, tous des femmes, tous avec une main en moins… À côté de ça, on suit également la vie de la procureur chargée du dossier. Elle vient d'emménager dans un appartement dont le propriétaire est un quinquagénaire, ami du médecin résidant dans l'appartement du dessus, un peu séducteur, mais finalement attachant. Son passé trouble touche Nadia, et la touchera bien plus qu'elle ne pensait.
Je n'en dirai pas plus sur l'histoire. J'ai bien aimé. L'histoire ne m'a pas surprise, mais je me suis par contre surprise à aimer ce polar français, aux thèmes si communs et aux clichés si rabattus, et qui finalement se laisse lire avec beaucoup de plaisir. Comme quoi, cela rejoint ma théorie : un auteur qui écrit bien peut faire lire à son lecteur n'importe quelle histoire. Le contraire n'est pas valable.
À découvrir donc.
Je poursuis pour ma part le recueil avec la 2e enquête reprenant les mêmes personnages : Moloch. Et qui s'annonce tout aussi bien.

mercredi 4 avril 2012

Évolution ?


Pauv' Voldy !


Je trouve quand même ça limite comme décoration de prise électrique : il reste le Maître des Ténèbres dans l'œuvre de Rolling tout de même…

lundi 2 avril 2012

Le meilleur livre de vampire des cent dernières années : le résultat !

Rappelez-vous, il y a quelque temps, je vous avais parlé d'une communauté américaine, la Horror Writers Association, qui souhaitait célébrer la mort de Bram Stocker en décernant le prix du roman vampirique du centenaire (pour les amnésiques, c'est par ici).
Bien sûr, pendant la convention qui réunissait cette communauté, d'autres prix ont été décernés (pour ceux que ça intéresse, c'est par ).
Le plus important, c'est de connaître le gagnant entre les six œuvres en compétition, qui étaient pour rappel :


The Soft Whisper of the Dead, Charles L. Grant (1983)
Salem’s Lot, Stephen King (1975)
I Am Legend, Richard Matheson (1954)
Anno Dracula, Kim Newman (1992)
Interview with the Vampire, Anne Rice (1976)
Hotel Transylvania, Chelsea Quinn Yarbro (1978)


Alors, c'est qui d'après vous ?
Et le gagnant est : I Am Legend.
Je suis très heureuse de ce résultat, car il s'agit d'une œuvre majeure du thème vampirique, une œuvre culte, un très grand classique. Bravo aux juges, ils ont fait le meilleur choix pour moi !

Pour ceux qui n'auraient pas encore lu cette immense chef d'œuvre, et qui ne sont pas bilingues, il n'est jamais trop tard. Par contre, dépêchez-vous un peu car c'est vraiment très bien. Un petit lien pour vous aider à trouver le livre dans la librairie la plus proche. Vous risquez de tomber sur la couverture moche mais ne vous y fiez pas (et surtout, si vous avez maté le film, oubliez-le le temps de la lecture).

dimanche 1 avril 2012

Lecture : Je vous apprendrai la peur


Rien que le titre annonce tout un programme. Acquis au salon du livre de l'année passée, je me suis enfin lancée dans sa lecture.
Si je devais résumer grossièrement ce roman, je dirai qu'il s'agit de la vie romancée d'Edgar Allan Poe. Partant de cette idée répandue que le célèbre écrivain serait mort en prononçant le nom de "Reynolds", l'auteur a voulu retracé la vie de Poe et donner sens à cette dernière parole. Il s'est aidé de ses écrits, de lettres, témoignages, articles de journaux, qu'il a pour certains inventés lorsque d'autres sont véridiques. Avec une habile plume romanesque, il a mis en place ce récit dans lequel Edgar Allan Poe, invétéré alcoolique, rencontre un célèbre critique littéraire qui sera le fil conducteur de sa vie d'écrivain, oscillant entre célébrité et mauvaise renommée. Mais un autre personnage jouera également un rôle important dans la vie du poète-novelliste mal compris, un jeune esclave que Poe rencontrera à l'orée de sa vie, chez ses parents adoptifs. Cet homme considérera Poe comme son maître, et verra dans ses écrits une démarche à suivre, une mission à accomplir.
L'auteur a su recréer une ambiance très proche de celles des nouvelles de Poe. Macabre, cauchemardesque, d'une réalité irréelle et sombre, cette histoire tente de rendre compte avec élégance et beauté parfois de ce qu'a pu être la vie d'un des plus célèbres auteurs fantastiques de tous les temps, de ce qu'elle aurait pu être en tout cas, cherchant à expliquer l'inspiration très spéciale et extraordinaire pour son époque d'Edgar Allan Poe.
Je le recommande à tous ceux qui veulent en apprendre plus sur Poe, car même si l'histoire n'est pas scrupuleusement autobiographique mais mêle fiction et réalité, elle est celle que l'on souhaite vérité pour cet immense et incontournable auteur. Magnifique, cruelle et sombre. Bravo à M. Nikolaj Frobenius, bel hommage.