mardi 28 février 2012

Le livre : une porte sur un monde

Écrire une histoire : mode d'emploi


À vos stylos !

Vampire pour massage


Le blog des Moutons électriques nous fait part d'une publicité trouvée dans le numéro d'août 1929 du Figaro, lors de recherches effectuées pour leur livre sur Paris (voir mon précédent post à ce sujet).
Et je ne pouvais pas ne pas en faire à mon tour le post du jour !
Ils savent vraiment comment nous attirer (massage [qui] "fait maigrir") ! Faut dire que pour une fois, rien n'est mensonger, avec 2 ou 3 litres de sang en moins, on est tout de suite plus léger !

vendredi 24 février 2012

Chat kung-fu


Le Maître de Kung-fu panda, c'est sûr !

Juste pour se mettre en bouche…

C'est annoncé ! Le prochain livre de J.K. Rowling sera un roman pour adulte.
De quel genre ? On ne sais pas. On sait juste qu'elle a changé et d'agent et de maison d'édition (mais ce n'est vraiment pas le genre d'informations qui nous intéressent finalement).
Bref, on attend plus de nouvelles, mais on a déjà la bonne nouvelle de pouvoir la lire prochainement, et cette fois, dans une version moins jeunesse !!!

Et voilà, encore des impatiences à ajouter…

jeudi 23 février 2012

Batman en d'autres lieux, d'autres temps…

Iron-Bat ?


Batman en chevalier moyenâgeux  ?


Batman en élan ?

Je préfère quand même l'original, même si le dernier me fait bien rire. Et vous ?

Suffit de demander…


S'ils avaient commencé par là aussi…

mercredi 22 février 2012

Futures parutions en 2013 chez les Moutons

Les Moutons électriques ont le chic pour provoquer l'attente chez leur lecteur, et susciter la curiosité impatiente.
Après l'avoir provoquée en nous parlant d'une future trilogie de Jean-Philippe Jaworski, voilà qu'ils remettent ça en nous parlant de deux livres sur deux villes emblématiques et ô combien attrayantes : Londres et Paris.
"Le principe sera de traiter chapitre par chapitre des époques de la ville, sous le point de vue de héros et de leur auteur, et de la manière dont la ville y est rendue, les caractéristiques de la ville à chaque époque iconique de chaque héros : le Londres de Jane Austen, […], le Paris de Vidocq, […] etc."

Mais ils en parlent bien mieux que moi, voici donc le lien vers leur blog.
Excitant non ! Mais il faut à nouveau s'armer de patience…

lundi 20 février 2012

Lecture : Meurtre dans un jardin indien


Merci à Babelio et 10/18 Univers poche de m'avoir sélectionné pour l'un, et offert de lire ce livre pour les autres.
Je n'ai pas lu le précédent roman de cet auteur, dont l'adaptation cinématographique est Slumdog Millionnaire.
Je n'ai jamais foulé la terre d'Inde et connais très peu la culture indienne.
J'ai aimé ce livre.

Le fils d'un riche politicien véreux est mort assassiné au cours d'une fête qu'il donnait en son honneur, plus particulièrement pour fêter son acquittement dans l'affaire d'un meurtre pour lequel tout le monde le sait coupable. Une injustice réparée, pourrait-on dire. La police, qui était sur place pour assurer la sécurité, boucle les lieux très vite et arrête toute personne en possession d'une arme, puisque la victime a été tuée par balles. Six personnes sont ainsi suspectées. Le roman peut commencer.
Car pour ma part, c'est là que réside toute la richesse de ce livre de plus de 500 pages, qui conte l'histoire de ces six personnages, introduisant au lecteur leur histoire et leur mobile à commettre ce meurtre. Car tous en ont un. Du bureaucrate assoiffé de gloire et de richesse, à l'actrice mondialement connue, en passant par l'aborigène venu retrouvé la pierre sacrée de sa tribu, le voleur de portable amoureux transi, et même le père lui-même de la victime, sans oublier l'américain qui voulait juste rencontrer sa femme découverte par correspondance. Tous apporteront à leur manière leur pierre à l'édifice de l'auteur, qui consiste à nous conter l'Inde, pas forcément à travers le prisme d'un joyau, mais à travers celui de ces multiples visages qui représentent chacun une facette de l'Inde.
Cette vision de l'Inde est bien loin d'être flatteuse. Mais elle n'est pas plus négative que celle que l'on peut avoir de notre propre culture ou pays. Et c'est ici que l'on peut s'interroger sur la part de vérité ou non dans cette peinture de l'Inde, lorsque l'on sait que son auteur est un diplomate indien travaillant au ministère des affaires étrangères à New Delhi.
Même si l'on choisit d'ignorer délibérément cette question sous-jacente, un peu trop politique et bien loin d'être divertissante, juste pour apprécier ce moment de lecture, on s'étonne d'avaler ainsi ce gros pavé aussi vite. C'est que l'écriture est fluide, chaque vie est différente, et même si l'une ne nous touche pas plus que cela, une autre apparaît toute différente, prête à contenter notre soif de lecteur transi. On s'éprend alors finalement de chacun des personnages, comprenant leur motif, curieux de savoir quel est celui qui est finalement coupable.
Sans vous dévoiler la fin, ce qui serait vraiment abjecte de ma part, je peux simplement vous dire qu'il y en a une, comme dans tous bons romans "policiers".
Lisez-le, car en plus d'être agréable à lire, il est dépaysant.

vendredi 17 février 2012

Exposition Tim Burton


Exposition Tim Burton à la Cinémathèque... par lacinematheque

Et voici le programme.


Il sera peut-être un peu difficile d'y aller dès le dimanche 4 mars et pouvoir rencontrer ce géniallissime créateur (qui dédicacera le livre de l'expo), mais on ira les autres jours, mirer l'expo et mater un film.

mardi 14 février 2012

Tour d'horizon sur des geekeries

Tout d'abord, merci à Fantasy.fr pour ces news geekeries qui sont particulièrement sympas aujourd'hui.
Au point que je n'ai pas pu m'empêcher d'en consacrer un post.

Pour commencer, une petite révélation qui explique bien des choses et conforte mon admiration pour HP :
Si Harry Potter a cette cicatrice, c'est bien parce qu'il est fan du célèbre groupe. Comment ne pas y avoir pensé plutôt ?

Ensuite un appel pour les momies de tous bords : fuyez pendant qu'il en est encore temps, avant d'être transformés comme vos autres compagnons monstrueux :


Une super guitare… pour les fans du faucon :


Et pour ceux qui veulent creuser l'histoire, voici le lien Youtube du créateur je crois.
Finissons en beauté sur une note de saison :


Parce qu'il n'y a pas que les humains qui fêtent la Saint Valentin !

vendredi 10 février 2012

Lecture : Betty


J'avais déjà lu du même auteur un de ses polars, La Voix, que j'avais bien aimé. L'ambiance et l'écriture étaient assez particulières.
Sur les conseils de mon Jules, je viens de lire ce roman noir, qui n'appartient pas à la série de ses polars, et qui raconte comment le personnage principal s'est retrouvé en détention provisoire, suite à l'accusation qu'on lui porte pour le meurtre d'un homme. Il nous conte toute l'histoire qui l'a conduite jusqu'ici, avec en parallèle, les interrogatoires qu'il subit.
Dis comme ça, il paraît vraiment sinistre. Mais je ne peux pas en dire plus, sinon qu'il est à lire.
Il est bien loin d'être gai, il s'agit d'un drame.
Mais il est si bien écrit. Et surtout, et c'est ce qui m'a conduit à le lire, il comporte un moment saisissant où l'auteur surprend complètement le lecteur au point que ce dernier est obligé de relire plusieurs fois le passage. Un de ces moments que l'on attend peut-être plus volontiers à la fin du livre et qui survient au milieu de cette histoire, bouleversant totalement notre lecture et accélérant notre rythme : il nous saisit et raffermit ainsi sa prise pour ne plus nous lâcher jusqu'à la fin.
J'ai toujours eu du mal à aimer les livres sombres, qui présentent des drames, mais celui-ci est trop bien fait pour que je m'en détourne. Et vous non plus d'ailleurs, lisez-le !

lundi 6 février 2012

Lecture : Les Trois Lumières


J'avais repéré ce livre sur la page accueil de Babelio. Curieusement, ce genre d'histoire (et de couverture !) ne m'attire pas spécialement en temps normal mais j'ai voulu tenter l'aventure. J'ai donc emprunté ce court roman à ma bibliothèque, me disant que même s'il ne me plaisait pas plus que cela, cent pages étaient vite lues.
Je ne lis pas souvent de livre en voiture. La plupart du temps je conduis (ce qui rend la lecture peu pratique, vous en conviendrez) ou je dors, ou je chante, ou je rêvasse. Bref, ce petit week-end dans le Jura m'a permis sur le retour de lire cette histoire.
Je la qualifierai volontiers de nouvelle, car elle répond à tous les critères du genre. Elle est concise et étonnante à sa manière.
Un père emmène sa fille chez des parents de sa femme, qui ont accepté de la garder le temps que sa mère, enceinte jusqu'au cou, puisse terminer sa grossesse difficile et accoucher. La petite fille est la narratrice principale et c'est à travers son regard que l'on ressent le petit chamboulement que cette rencontre va provoquer en elle. L'histoire se situe dans la campagne irlandaise, là où les agriculteurs triment sans relâche pour vivre (ou même survivre parfois). Le couple n'a pas d'enfants et acceptent volontiers de garder la petite fille. Le séjour ne durera que six mois mais ces six mois vont changer la fillette.
Je ne peux pas en dire plus au risque de tout dévoiler. Disons que cette histoire est touchante. L'écriture est elle-même concise, mais précise. C'est la parole de la petite fille qui s'épanouit au sein de ce couple attachant, découvrant un peu mieux le monde des adultes.
Cent pages lues avec un certain plaisir et qui laissent une petite marque, le souvenir de notre regard d'enfant sur ces animaux curieux que sont les adultes.

jeudi 2 février 2012

Lecture : Le shôgun de l'ombre


Après ce magnifique livre japonais (voir post précédent, sur La Maison où je suis mort autrefois), je ne voulais pas quitter cette île mystérieuse et attractive tout de suite. Je me suis donc plongée dans le second livre de Jérôme Noirez, mettant en scène l'officier Ryôsaku et ses assistants, Sozô, Keiji et Kaoru, Le shôgun de l'ombre.
Ryôsaku et ses assistants samouraï vont devoir faire face au fameux shôgun de l'ombre, dont le nom avait été évoqué au cours de la précédente enquête. Entre amour, vengeance et honneur, voire même marteau de sagesse, les trois adolescents et l'officier vieillissant vont devoir dissiper les brumes qui ont envahi Kyôtô. Un étrange fantôme, portant un masque de vieillard de théâtre Nô, sévit dans la ville, laissant derrière lui trois vers énigmatiques d'un haïku…
Le premier livre, Fleur de Dragon, était très agréable. Je l'avais dévoré.
Pour ce deuxième livre j'ai retrouvé la même ambiance et le même plaisir de lecture. Les trois adolescents ont bien mûri, tout comme Ryôsaku vieilli. L'auteur n'a pas fait une suite gratuite, je pense. Il y a une certaine continuité, voire une conclusion à la première histoire qui, bien qu'il y ait une fin, laissait ouvert le devenir des personnages. Je trouve également que l'histoire est un peu plus sombre. Sans être tout à fait dure, elle accompagne l'évolution des jeunes samouraï sur le chemin de l'âge adulte et c'est assez appréciable.
J'ai autant aimé cette histoire que la précédente, et perçois même les deux histoires presque comme une seule.
Je les conseille sans hésitation !