dimanche 23 décembre 2012

Lecture : Le Yark


Lors du dernier salon du livre jeunesse, en flânant sur les différents stands, j'ai découvert ce petit livre fort instructif : Le Yark.
La couverture est imprimée sur un papier matière à fines lignes, un peu rugueuse mais agréable au toucher. Relié, les gouttières bien marquées, le livre s'impose et il semble que l'illustrateur ait dessiné directement dessus ce monstre souriant qu'il propose d'introduire.
En le retournant, quelques lignes dévoilent le contenu :

Parmi tous les types de Monstres qui grouillent sur la terre,
l'Homme est l'espèce la plus répandue.

Il en est une autre, cependant, plus rare et moins connue.

C'est le Yark.

Ni une ni deux, je me procure instamment ledit ouvrage.
Et c'est à l'aube de ce nouveau monde que je me plonge dans sa lecture.
Petit conte charmant et drôle, il ravira l'enfant plein d'humour noir qui sommeille en vous. Les illustrations sont au traits de crayon et croque merveilleusement l'histoire de ce monstre méconnu.

On se prend facilement d'affection pour le Yark, et on se promet de le visiter de temps en temps, lorsque notre fibre d'enfant menace de disparaître, écrasé par celle de l'adulte trop sérieux et déprimant !

Lecture : La cellule Prométhée - L'escouade 126


Dans le cadre de Masse Critique Babelio spéciale Bande Dessinée, j'ai eu la chance d'être sélectionnée et de recevoir cette BD des éditions Glénat, signée Patrice Larcenet et James. Il s'agit du premier tome d'une série appelée La Cellule Prométhée. Cette cellule est une organisation secrète fondée il y a longtemps pour traiter des cas paranormaux. Elle reprend forme en cette année de 1930 pour résoudre un cas inhabituelle d'un ancien soldat qui a dévoré toute sa famille…

J'ai été surprise dès la première planche de constater que les personnages étaient des anthropomorphes. En temps normal, je suis assez mal à l'aise avec ce genre de mélange animal/humain sur un même corps, mais le dessin fait passer cela très facilement et même d'une manière assez plaisante. On se prend donc très vite au jeu et on oublie cet élément pour rentrer dans l'histoire. Et cette enquête se révèle assez sanglante. Des anciens soldats sont pris d'une fringale inouïe et obligés de dévorer des êtres humains pour assouvir leur faim. C'est assez gore, mais le décalage dû à l'anthropomorphisme permet de ne pas ressentir de dégoût gratuit. C'est une BD assez sombre, qui pourrait, par ce mélange d'animaux à corps humain et de scène sanglante, perdre l'adhésion du lecteur, et qui, bien au contraire, par les textes dignes de bons polars et par le trait profondément adulte, à la fois clair et expressif, nous convainc parfaitement et nous contente.

J'ai passé un très bon moment. J'ai découvert une BD que je n'aurai très probablement jamais osé essayer et je suis même dans l'attente du tome 2. Une très belle découverte !

Et pour le plaisir, quelques planches pour vous mettre l'eau à la bouche :




vendredi 21 décembre 2012

Lecture : Le Huitième sortilège

Juste avant la fin de cette année, comme un cadeau avant Noël, je viens de terminer le 2e tome des Annales du Disque-Monde. Il s'agit de la suite du 1er tome, La Huitième couleur, réunissant les personnages déjà présents et fort malmenés pour la continuité de leur aventure pittoresque, épique, farfelue, rocambolesque… et tous les adjectifs similaires qui peuvent vous passer par la tête !

Une étoile rouge, grossissant de jour en jour, s'approche dangereusement du Disque-Monde. Tout porte donc à croire, pour les mages de l'Université de l'Invisible, que la fin du monde approche. Leur seul recours est l'In-Octavo, ce fabuleux grimoire renfermant huit sortilèges qui, s'ils sont prononcés et libérés en même temps, pourrait être le salut de tous. Oui mais voilà, le huitième sortilège s'est échappé du livre il y a quelques années, pour trouver refuge dans la tête de Rincevent, un sorcier raté et incapable de magie. Ce dernier, avec son compagnon de route et touriste Deux-Fleurs, sont en train de tomber du Disque, suite à leur dernière (més)aventure. Une chasse à l'homme s'engage donc pour récupérer le sortilège, mais nos deux compères, en plus de leur maladresse coutumière finalement assez salutaire, sont aidés du célèbre héros légendaire Cohen Le Barbare qui, bien qu'un peu vieillissant du haut de ses 80 ans, victime d’arthrose terrible, borgne et édenté, saura tout de même leur prêter main forte et les aider à combattre leurs poursuivants.

C'est complètement loufoque, c'est Mortellement drôle (car on y retrouve La Mort, bien sûr), c'est une vraie suite, avec une vraie fin, et c'est génial ! Du pur Terry Pratchett ! J'adore !
Et puis, avec cette histoire de fin du monde, c'est un peu d'actualité, donc il devient d'autant plus incontournable. À lire !

jeudi 20 décembre 2012

200 ans qu'ils nous sont contés…

Les contes des frères Grimm fêtent leur 200 ans (il serait temps qu'on le sache, on arrive quand même à la fin de l'année, et peut-être même du monde !).
Pour les célébrer, google a fait une petite animation sympathique sur sa page d'accueil, par ici.

À cette occasion, voici un petit lien vers la page Wikipédia dédiée aux célèbres frères.

Et sinon, quoi de mieux que de se replonger dans leurs contes pour l'occasion, et pourquoi pas, dans leurs versions originales (un peu cruelles, mais authentiques !). Une petite chronique à ce sujet par ici.

mardi 18 décembre 2012

Quel genre de métal écoutez-vous ?

Une question finalement essentielle (si si) et qui peut se résoudre par ce petit schéma bien vu !


Alors, vous êtes plutôt quel genre de métal ?

Nouveau panneau de signalisation


*se passe de commentaire (de ma part, mais j'attends bien sûr les vôtres !)

jeudi 13 décembre 2012

lundi 10 décembre 2012

Noël Poulpique !


C'est pas chou ?
Par ici pour le site Internet d'où est issu la célèbre créature Lovecraftienne.

jeudi 6 décembre 2012

De la révolte ?


Et on le comprend !
On a plus envie de rire que de se battre en le voyant ^_^. Pauvre Stormtrooper !

mercredi 5 décembre 2012

Lecture : Gokan


J'ai eu la chance d'être sélectionnée au dernier Masse Critique de Babelio et de recevoir ce livre.
Un grand merci à Babelio et aux éditions Cherche-midi pour me l'avoir fait découvrir.

Qu'est-ce qu'un chef de Yakusa entouré d'hommes de main ridicules et incapables, une garagiste experte en arts-martiaux, un professeur d'université français spécialiste de Zola, un tueur à gage américain qui exècre les japonais et un ancien militaire à la retraite ont en commun ? Une bonne dose d'humour, de massacres, un peu de sang et du spectaculaire, le tout servi par un verbe bien tourné, alliant dialogues percutants et savoureux à des mises en scène dignes de films d'action des plus jouissifs. À déguster sans aucune modération, comme on mate un bon film de Tarantino.


J'ai beaucoup aimé ce livre. J'étais très heureuse d'avoir été sélectionnée, impatiente de le recevoir et excitée de le commencer. J'avais donc placé la barre haute pour cette lecture, m'attendant à passer un excellent moment. La comparaison avec Le Livre sans nom que l'auteur a traduit s'est imposée d'elle-même, même si j'aime l'idée que tout livre est unique et ne peut être réellement comparé à un autre. On y retrouve cependant un rythme similaire, une volonté de surprendre le lecteur par une ambiance alliant violence et répliques cultes dans des faces-à-faces dignes de western. On sent l'atmosphère des vieux films d'arts-martiaux, on pense au Kill-Bill de Tarantino, on sourit pour avoir deviner à l'avance les réactions tordues des uns et des autres, qui dénotent et feront basculer l'action vers cette autre chose qui caractérise si bien ce type d'histoires complètement déjantées.
Je n'ai pas été déçue, peut-être aurai-je voulu rester plus longtemps dans ce Japon décalé à côtoyer ces tueurs et ces fous et à écouter leurs échanges si légendaires. La seule autre critique qu'on pourrait lui faire est d'avoir trop bien calqué l'ambiance avec celle des films de Tarantino justement, ce qui lui ôte son originalité. Mais on passe un très bon moment, et ce n'est pas ce que je recherchais pour ma part. 

À découvrir dans tous les cas, et un auteur à suivre !

NB : la scène finale est terrible !

Petite énigme de saison

Comme je la trouve pas mal du tout, je vous la propose !

Pour couvrir ma maîtresse
Je me gonfle et me dresse.
Quand j'ai fini mon service,
Je me plisse et… je pisse !

Qui suis-je ?

Comme elle n'est pas facile ;), je vous donne un indice :
Pour éviter de mettre des gouttes partout,
Il faut me secouer… avant de me ranger.

Alors ? D'après vous ?