mercredi 21 décembre 2011

C'est de saison

Et voici une ancienne pub que je viens pour ma part de découvrir sur le site de fantasy.fr :


Sont pas trop choux tous ces méchants qui sautillent dans la plaine ?
Et Joyeux Noël à tous, Ho, Ho, Ho !

mardi 20 décembre 2011

Cthulhu Tree

Parce que y a pas que Star Wars qui peut faire déco de Noël !


Na !

lundi 19 décembre 2011

Makitotoro ?

Un autre type incroyable s'éclate, quant à lui, avec du riz et des feuilles d'algues. Et ça donne ça :


Si vous voulez voir d'autres réalisations de cet artiste, c'est par ici.

Bon appétit en tout cas ! (euh, pardon, itadakimasu).

Des découpages Star Wars pour la déco

Un type incroyable a mis en ligne des découpages façon Star Wars :


Étonnant non ?
Pour les reproduire, suivez le guide.
De bonnes idées pour occuper des gosses en cas d'urgence !

The Lodger


Dans le cadre du cycle The Way we were, films du début du XXe siècle projetés au Musée d'Orsay et dont j'ai déjà parlé ici, nous avons apprécié dimanche après-midi The Lodger, de John Brahms avec Laird Cregar et George Sanders dans les rôles principaux. C'est l'un des premiers films sur le thème de Jack L’éventreur. Le film est assez bien fait pour l'époque et l'acteur principal Laird Cregar mêle avec brio inquiétude et bonhomie dans son personnage, qui répugne l'attirance que peut susciter une jolie femme, qui plus est une actrice, et brûle de vengeance pour son frère.
L'image regorge suffisamment de "fog" anglais et de jeux d'ombre pour nourrir parfaitement ce thème lugubre de l'éventreur. Ici, la théorie ne repose pas sur une incarnation du criminel dans un personnage puissant ou au service des puissances, quoique l'énigme de Jack ne soit pas vraiment élucidée à la fin, laissant planer le doute sur son identité.
J'ai bien aimé, comme j'aime en général mater des films en version originale sous-titrée et noir et blanc à l'approche de Noël, le son crépitant, l'image sautant, chargé de chuintements chaleureux qui sonnent bon les années 30-40 et l'arrivée du cinéma parlant.
Le prochain rendez-vous est pour "Scrooge", tiré du célèbre roman de Charles Dickens, pour la dernière étape de ce cycle, dédiée pour la fin au célèbre écrivain anglais. À ne pas rater, le 30 décembre prochain à 15h au cinéma du Musée d'Orsay !

vendredi 16 décembre 2011

Lecture : Les Morues


Ema a une trentaine d'années. Elle est journaliste d'un magazine "people", et fête chaque année la mort de Kurt Cobain avec ses amis d'enfance. Elle est surtout membre d'un cercle restreint qui se compose de 3 femmes : les morues, qui refont un peu le monde et revoient surtout les codes qui régissent les relations hommes-femmes, tous plus sexistes les uns comme les autres, d'un côté comme de l'autre.
Mais un jour Charlotte, la meilleure amie d'Ema, est retrouvée morte, une balle dans la tête.
Tout porte à croire qu'il s'agit là d'un suicide mais Ema ne peut se faire à l'idée que sa plus vieille amie ait pu attenter à sa vie dans des conditions aussi horribles. Elle part donc en "croisade" pour éclaircir cette mort mystérieuse, d'où elle ne ressortira pas indemne, ni elle, ni tous ceux qui l'entourent.

Babelio m'a proposé de m'envoyer ce nouveau livre en échange d'une critique, et j'ai accepté. Je me suis dit qu'il serait typiquement le genre de livre que je ne lis jamais et qui ne m'attire pas spécialement dans les librairies. J'ai été agréablement surprise. Je m'attendais à un livre plutôt pour public féminin, un peu comme Le Journal de Bridget Jones. Il est davantage comme un arrêt sur images de notre société, et surtout de la génération de trentenaire dans ce XXIe siècle à peine entamé. Ema est paumée, prise entre ses convictions libérales sur le couple et ses sentiments amoureux pour Blester, Fred est un surdoué qui désire plus que tout l'anonymat, et se retrouve coincé, victime de son génie, Gabrielle est une descendante de Gabrielle d'Estrée, la maîtresse d'Henri IV, un héritage qu'elle prend très à cœur, peut-être trop, et Alice tient un bar, le bar des morues, où tous les soirs elles se réunissent autour d'une vodka pour refaire le monde. Il y a comme ça quelques portraits bien tirés de personnages qui tentent de vivre dans cette société de crise, avec en toile de fond, une réflexion sur le capitalisme poussé à son extrême. Ce qui pourrait passer pour une fiction, prétexte pour mener à bien une critique politique et sociale devient une critique politique et sociale prétexte pour une fiction sympathique. Et vice et versa (NB : si vous avez compris la dernière phrase, vous êtes très fort !)

Je conseille la lecture de ce livre, ne serait-ce que pour lire autre chose, qui donne à réfléchir sur pas mal de choses (sur sa vie, sur la vie, sur la société, sur la mort, sur l'amour), dans un style très frais.

mercredi 7 décembre 2011

Lecture : L'Hiverrier


Cela faisait longtemps que je n'étais pas retournée chez Tiphaine Patraque, au pays des Nac Mac Feegle et de Mémé Ciredutemps. Et cela me manquait.
Mais pour passer le seuil de ce monde si cher, il fallait cette fois-ci se mettre en condition, surtout quand on se nomme L'Hiverrier, non ?
Tiphaine est maintenant une jeune sorcière de bientôt 13 ans, qui vit auprès de la sorcière Mademoiselle Trahison de cent ans son aînée. Elle apprend à ses côtés à être une bonne sorcière, et cela passe par l'écoute des villageois et la gestion de leurs différents problèmes. Mais surtout, par Mr Pipo.
Lorsqu'elle accompagne un soir Mademoiselle Trahison à une danse traditionnelle, qui marque le début du règne de l'hiver, quelle mouche la pique de vouloir suivre ses pas qui s'emportent sur la musique et entrer ainsi dans la danse, à la place qui revenait normalement à la dame de l'Été ? Tiphaine ne sait pas bien pourquoi, mais elle va devoir assumer ce rôle ravi à la déesse. Un véritable bouleversement dans les saisons, surtout que l'Hiverrier n'a pas l'habitude d'avoir pour compagne une humaine… Heureusement (ou malheureusement ?) les Nac Mac Feegle, mené par Rob Deschamps, sont toujours là pour aider leur ch'tite michante sorcieure jaeyante, tout comme Mémé Ciredutemps qui veille à l'Équilibre.
J'ai adoré. Mais je ne suis pas objective sur les livres de Pratchett. J'éprouve toujours un indéniable plaisir extrême à pousser la porte de son monde et à m'y engouffrer, comme si je retournai dans mon chez moi, dans mon propre monde : je m'y trouve bien, au chaud, à l'abri et retrouve tout ce qui me fait plaisir. Je n'ai qu'une hâte de pouvoir passer à la suite : Je m'habillerai de nuit
Bien entendu, ce livre est un incontournable, et la suite des 2 précédents tomes : Les Ch'tits hommes libres et Un chapeau de ciel, publiés comme toujours chez l'Atalante.

mardi 6 décembre 2011

Livre numérique

À tous ceux qui s'intéressent au livre numérique, de près, de loin et même sur les côtés, voici un site Internet sur lequel un auteur, Jean-Claude Dunyach, a mis en ligne des tutoriels pour faire soi-même un livre numérique.
Même si j'avoue ne pas être une adepte du livre numérique pour plusieurs raisons (le livre est pour moi un produit plus évolué à tous les points de vue), cela n'empêche en rien de se documenter : la curiosité est un atout !
Ces tutoriels sont peut-être à ne pas prendre complètement au pied de la lettre, puisque l'évolution du livre numérique est très rapide, notamment sur le plan technique.
Mais il est très utile pour débroussailler les connaissances de base.

Darth Tree

Encore une trouvaille piquée sur fantasy.fr, mais je ne pouvais pas ne pas la poster sur mon blog :


Noël touche tout le monde, n'est-ce pas ?
Même ceux du côté obscur…

dimanche 4 décembre 2011

Dr Jekyll & Mr Hyde


Tentée par Ys et sa longue liste de réjouissances qui se tiennent en ce moment sur Panam, nous voilà partis pour aller mater un film en noir et blanc de 1931 tiré du célèbre roman de Robert Louis Stevenson : Dr Jekyll and Mr Hyde.
Il s'agit de la première adaptation de ce mythe du cinéma parlant. Fredric March, acteur bel homme et grand séducteur de l'époque se transforme sous l'effet d'une potion en un horrible personnage plus proche du singe que de l'homme. Si l'on compare cette adaptation à l'œuvre originale, on décèle très vite une connotation érotique dans le film qui n'existe pas dans le livre et qui illustre le thème du bien et du mal, du gentleman face au rustre.
On peut également relever dans ce film le passage du cinéma muet au cinéma parlant, du cinéma qui passe par force gestes et mimes au cinéma qui progressivement laissera sa place à la parole.
Superbe après-midi dominicale donc. Si vous avez l'occasion de le voir, n'hésitez pas !
Ce film était projeté au cinéma du Musée d'Orsay, dans le cadre d'un cycle appelé The Way we were (l'époque victorienne représentée au cinéma). D'autres films sont encore prévus dans le cadre de ce cycle, jusqu'à fin décembre je crois.

mercredi 30 novembre 2011

Incroyable !


Renversant, non ? Des découpes laser à couper le souffle, n'est-il pas ?
Il s'agit d'un livre de Rebecca Dautremer intitulé Le Petit Théâtre de Rebecca, publié chez Gautier Languereau.

mardi 29 novembre 2011

Lecture : L'homme à tête d'horloge


Dans le cadre d'une nouvelle Masse Critique, cette fois dédiée aux livres jeunesse, j'ai eu l'agréable surprise d'être à nouveau sélectionnée, pour le livre "L'homme à tête d'horloge", édité chez Balivernes éditions.
Un gentil mot, accompagné du catalogue et du livre sont arrivés avant-hier dans ma boîte aux lettres et je me suis précipitée dans cette lecture.
Pierre passe ses vacances à Lyon chez ses grands-parents, comme tous les étés. Il y retrouve leur voisin, Victor, qui a son âge et avec qui il aime jouer au jeux vidéos ou mater un bon film à la télé. C'est également cet été-là que Pierre va découvrir ce que renferme le grenier de ses grands-parents, dont l'accès lui est interdit : une mystérieuse peinture représentant un homme avec une horloge à la place de la tête, et signé Archibal Léonin. Mais qui est ce peintre ? Pierre et Victor sont décidés à le découvrir, et à retrouver le lien qui l'unit à Pope, le grand-père de Pierre.
Charmante petite histoire pour enfants d'une huitaine d'années, cette enquête menée par Pierre et Victor ne laisse pas de place au temps mort. Les quelques illustrations qui la ponctue apporte une touche fraîche et agréable. Les péripéties qui sont à la hauteur d'enfants de cet âge distillent quelques thèmes intéressants : l'art, la copie frauduleuse, l'amitié, et donnent un aperçu d'une ville importante telle que Lyon. Le ton et l'écriture assez justes apportent une touche de modernité sans surcharge. Quelques pistes pour mieux comprendre ces thèmes sont donnés en quelques lignes à la fin, courtes explications qui ont l'avantage de donner les informations importantes sans être trop lourdes.
Un livre à offrir à un enfant qui voudrait passer un bon moment, entre une partie de jeu vidéo et sa série télé préféré, pendant les vacances de Noël qui approchent à grands pas !

jeudi 24 novembre 2011

Et si le monstre de Cthulhu existait…


Imaginez cette merveille à taille humaine… et le cauchemar de Lovecraft deviendrait réalité !

Lecture : Hex Hall 2


J'avais lu le tome 1 qui avait été une lecture plaisante. Je dirai de même pour ce tome 2.
Il est comme un bon épisode de Buffy. Une lecture adolescente agréable qui se lit très facilement (peut-être trop ?). L'histoire n'est pas transcendante, ni même l'écriture, mais il a pour lui de nous tenir en haleine et de nous faire avaler les pages sans qu'on s'en rende compte. Si je devais faire une comparaison culinaire, je dirai qu'il est un très bon croissant au beurre, vite dégusté, mais qui laisse derrière lui une douce satisfaction.
La seule chose c'est qu'il ne se termine pas et nous laisse en suspens en attendant le tome 3, sortie 2012. Vite, la suite…

mercredi 23 novembre 2011

Parce que les lapins aussi peuvent être des sorciers… crétins !


Bwaaaaahhhhhhhhh !!!!!
Pour la petite histoire, cette vidéo est tiré d'un jeu qui va sortir (ou est déjà sorti) qui s'appelle : "Les Lapins Crétins partent en Live".

jeudi 17 novembre 2011

Brave

Tant qu'on y est dans les bandes annonce des films de 2012, voici celle du prochain Disney/Pixar, intitulé Brave :


En fait, "brave" ou courageux est le 2e nom pour nommer le peuple celte (Braveheart, Brave…).
Mise à part cette réflexion affligeante, ce dessin animé semble prometteur (et pourquoi diable n'ai-je pas la même crin… chevelure que l'héroïne ? Encore un coup de ce foutu destin !).
Bien entendu le titre français sera différent (pourquoi ?) et traduction exacte du titre anglais : "Rebelle". Une nouvelle preuve de notre remarquable don pour les langues !!!
Sortie prévue en août 2012.

Bonne journée.

mercredi 16 novembre 2011

Blanches Neiges ?

Voici la bonne annonce d'une énième version du célèbre conte, où la méchante reine est toujours méchante (au moins un point qui ne change pas), elle veut toujours être la plus belle (si certaines pouvaient enfin s'accepter telles qu'elles sont ça arrangerait quand même tout le monde), et elle emploie bien un chasseur pour aller tuer celle qui est susceptible de devenir sa rivale : Blanche-Neige (oui, elle garde toujours son surnom un peu désuet mais si ce n'était pas le cas on ne s'y retrouverait pas).
Sinon elle a quand même l'air plus guerrière, la sotte à la peau blanche comme neige :


C'était "Snow White and the Huntsman".

Mais il y a un autre film sur ce conte qui sera également projeté en salle. Le ton y est plus léger, plus badin. Il y a plus d'humour (remarque le précédent n'a pas l'air d'en avoir du tout, c'est facile). On est plus proche du conte pour enfants peut-être, là où le précédent était plutôt un conte cruel.


C'était "Mirror, mirror".

Bon, reste à savoir quel film choisir, et si le choix s'impose finalement. Cela peut dépendre de l'humeur du moment : est-ce qu'on préfère aller voir une Blanche Neige prête à tout pour défoncer la vilaine sorcière (en se tapant le chasseur par la même occasion, faudrait pas négliger les occasions qui se présentent), ou bien une Blanche Neige plus puérile, avec un Prince Charmant plus "lisse" et une marâtre plus drolâtre ?
La question sera réglée plus simplement, le premier sort en mai 2012, le second en mars 2012.
L'année prochaine sera une année… blanche !

Lecture : Debout les morts


Je n'avais jamais lu un livre de Fred Vargas. Depuis le temps qu'on m'en parlait, il fallait que je me fasse ma propre idée. Et puis il y a eu cette entrevue dans le magazine "Lire" qui m'a confortée dans l'idée.
La couverture m'a attirée, de même que le titre. Et cette histoire d'arbre, arrivé là dans le jardin de Sophia sans crier gare, sans qu'elle s'en aperçoive, a attisé ma curiosité. Je devais lire, pour savoir.
Ce n'est pas un polar, comme je le pensais au début. C'est un roman policier, particulier. Les enquêteurs ne sont pas des professionnels, ils aident la police, dirons-nous.
Sophia Siméonidis découvre un beau matin qu'un hêtre se trouve au fond de son jardin sans que son mari ni elle-même n'y soient pour quelque chose. Il est arrivé là, sans raison. Cela l'intrigue, c'est compréhensible, alors que son mari s'en contrefout. Du coup, elle veut savoir pourquoi, et s'il cache quelque chose. Ses nouveaux voisins, ceux qui ont emménagé dans "la baraque pourrie" semblent bien être "dans la merde". Le genre de personnes parfaites pour accepter son offre. Marc est historien spécialiste du Moyen Âge, Mathias est historien spécialiste de la Préhistoire et Lucius est spécialiste de la Guerre 14-18. Lorsque la cantatrice sonne chez eux pour leur demander ce service moyennant rétribution, le "parrain" de Marc, qui vit également avec les trois hommes, les poussent à accepter. Il faut dire que c'est un ancien policier, et la curiosité l'anime…
J'ai beaucoup aimé ce roman. Il se lit très facilement, très vite. Je ne pourrais pas dire qu'il est original et révolutionne le genre, mais les héros de l'histoire ne sont pas des flics, ni des meurtriers, juste des historiens. Il faut le lire, pour s'en faire une idée, et surtout pour passer un bon moment !

mardi 15 novembre 2011

Tous ces beaux bijoux…

Noël approchant, j'en profite pour vous faire découvrir une charmante créatrice qui réalise des bijoux magnifiques, et qui, en plus, s'appelle Caroline (autant dire que vous ne pourrez lui résister longtemps !)
Bref, voici le lien vers son blog.

Et comme Noël, c'est pas pour demain, vous pouvez très bien vous faire plaisir avant (ou bien rêvez en attendant)…

jeudi 10 novembre 2011

Guiness… la tentation est trop forte !

Voici une image que je n'ai pas pu m'empêcher de coller sur mon blog :


Résisterez-vous encore au côté obscur de la Force ?

mercredi 9 novembre 2011

Lecture : Ainsi naissent les fantômes


Recueil de 6 nouvelles de Lisa Tuttle, traduites et présentées par Mélanie Fazi, édité par Dystopia Workshop.
NB : Mélanie Fazi s'avoue comme l'une des plus grandes admiratrices de cet auteur anglophone, et l'on retrouve un peu d'elle dans ces nouvelles. Un petit entretien entre ces deux auteurs à la fin de l'ouvrage n'est pas superflu et enrichit la lecture sous un autre angle.

La première nouvelle de ce recueil, intitulé "Rêves captifs" (Closet Dreams), donne le ton au recueil. Elle vous prend par le colbac, vous secoue, vous fait vivre un moment intense, et vous relâche sans ménagement. Vous vous retrouvez alors sur votre postérieur, éberlué, hagard, un peu perdu mais finalement ravi d'avoir vécu ce bref instant de vie.
J'espère que ce sentiment vous aidera à percevoir ce que peut être la lecture de ce livre, car je trouve un peu difficile de vous parler de ces 6 nouvelles sans déflorer leur principale atout : la surprise ! Et quoi de mieux que se taire pour vous laisser les découvrir chacun avec votre sensibilité, et ainsi préserver ce plaisir de lecture ?
Je peux peut-être laisser traîner quelques mots sur l'ambiance, particulière, de chacune des nouvelles. On ne peut pas parler de genre littéraire, elles sont tour à tour teintées de fantastiques, de petites touches de science-fiction, d'un soupçon d'horreur. Une chose est certaine pour moi, elles semblent toutes comme un rêve, un peu désagréable je l'avoue, un rêve qui apporte de la gêne et dont on s'extirpe avec difficulté, ne sachant pas bien où il s'arrête, gardant un goût amer dans la bouche, mais finalement heureux au bout du compte que ce ne soit pas réel. Un de ses rêves qui nous étonnent sur nos capacités d'imagination mais qui a la particularité d'être si réaliste que le fantastique devient concevable.
Quant à l'écriture, je dirai que j'ai dévoré ces nouvelles, ne pensant pas même aux mots, totalement immergées, rêvant… Elles ne sont ni trop courtes, ni trop longues, elles sont parfaites. Pour moi, les nouvelles sont comme des petits bijoux magnifiquement ciselées, des merveilles, lorsqu'elles sont bien menées et surtout bien finies, c'est-à-dire lorsqu'elles vous laissent étourdi et exigent que vous marquiez une pause pour reprendre votre souffle.
Je suis bien contente d'avoir lu ce livre et surtout de l'avoir dans ma bibliothèque. Il est un incontournable. Ces 6 nouvelles vous chamboulent. Elles vous font réfléchir sur des thèmes aussi essentiels que le langage, l'écriture, l'enfantement, l'humanité.
Si vous ne l'avez pas encore lu, il n'est pas trop tard ! Lisa Tuttle, accompagné de Mélanie Fazi seront là aux Dystopiales, le 15 novembre prochain. Les manquez serait irréaliste !!!

samedi 5 novembre 2011

Des converses renversantes !

Il me les faut !

Obligé !
Malheureusement, elles ne sont pas encore sorties. :(

Des nouvelles de Bon Temps...

La cinquième saison de True Blood verra l'arrivée de la "soeur" d'Eric, à savoir celle qu'a transformé en vampire Godric, à la même période qu'Eric. Ce rôle sera joué par Lucy Griffiths :




C'est histoire de nous faire patienter. Et si vous voulez en savoir un peu plus encore sur la saison 5, Wikipedia fait ça très bien ! (sauf si vous voulez aussi vous ménager la surprise).

jeudi 3 novembre 2011

Fesse de bouc ?

Je ne suis pas très "fesse de bouc", et n'ai jamais manifesté de "j'aime" avec le pouce levé (les inconditionnels de ce site auront compris de quoi il retourne).
Mais j'aime bien la version de ce "j'aime" :


Pas vous ?

vendredi 28 octobre 2011

Lecture : Wastburg





Ce livre est particulier, à bien des titres.
On pourrait parler de son titre, qui sonne un peu anglophone bien que son auteur soit français (oui mais il vit au Canada, à ce que j'ai cru comprendre).
On pourrait parler de la couverture, sombre, floue (et c'est voulu), verdâtre.
On pourrait aussi parler du fait qu'il soit édité chez les Moutons électriques, qui font peu dans le grand public (bien que ce ne soit pas une insulte).

Mais je préfère vous parler du contenu. C'est l'histoire d'une ville, nommée Wastburg, prise entre 2 bras de fleuves, longtemps convoitée par l'une et l'autre rive, divisée par deux peuples venant des 2 côtés du fleuve trop différents pour réellement s'apprécier. C'est l'histoire de personnages, de quartiers, de brins de vies qui s'entremêlent et se croisent. C'est l'histoire de Wastburg.
Et c'est pour cela que ce livre est particulier. Chaque chapitre ou presque nous dévoile une vie, un personnage, une facette de la ville. On a l'impression de survoler ce bout de terre perdue au milieu de l'eau et de faire un zoom sur une rue, une maison, un habitant qui se promène là. Puis, une fois le chapitre clôt, le second enchaîne sur un autre zoom, un autre visage. C'est ainsi que celui de la ville se dévoile peu à peu à nous, et que le voile se lève.

Cette façon particulière de raconter l'histoire, qui finalement ne porte pas vraiment sur un personnage mais sur la ville (gagnant plus que jamais son titre de "fantasy urbaine"), peut être risquée car un lecteur peu enthousiaste pourrait bien ne pas s'y accrocher et se détacher tout à fait du livre. Mais pour peu qu'il reste à errer dans les rues de Wastburg, se produit le phénomène inverse : il gardera ce goût pour ce territoire et pour toutes ses histoires et ressentira de la nostalgie à la dernière ligne, car elle le condamnera ainsi à ne plus pouvoir s'y attarder. Ce sentiment est assez diffus et ne se ressent pas immédiatement. Ce n'est que le jour suivant, lorsqu'on se remet à la lecture et que le livre a changé que l'on se rend compte du vide.
Et bien que chaque chapitre change de "focus", tous sont liés les uns aux autres pour conduire à une fin qui se laissait quelque peu deviner au fur et à mesure du livre, juste assez pour ne pas perdre le lecteur dans une narration sans but, mais pas de trop pour éviter de lui gâcher son plaisir de la fin.
J'aime bien la fin. Car il y en a une (pas biaisée, pas nébuleuse, une qui est bien).

Finalement, ce livre ne provoque pas de lecture passionnelle et boulimique sur le moment, à ne plus pouvoir s'en extraire, rater sa station de train. Mais elle laisse un petit souvenir fort agréable, l'impression d'avoir voyagé et visitée un endroit devenu familier et qui, pour finir, nous manque.
Je le conseille, ne serait-ce que pour l'écriture au vocabulaire truculent et savoureux.

jeudi 27 octobre 2011

Rencontre inattendue

Voici une photo prise à l'entrée de la baie Katlian, au bout du chemin de Sitka en Alaska. 
La baleine vient à la surface pour avaler une partie du banc de harengs qui s’y trouve (on voit les harengs à la surface de l’eau autour du kayak). Le kayakiste est un dentiste de Sitka, il n’a pas été blessé et a survécu à cette expérience quelque peu terrifiante. La baleine se trouvait en face du terminal du traversier, et tout ce que le kayakiste pouvait faire c’était de "Pagayer le plus vite possible", ou préciser à l'aimable mammifère qu'il ne pratiquait son métier que sur les êtres humains… !


Impressionnant, non ?
Bon appétit !

jeudi 20 octobre 2011

Pochettes et sacs à gogo

Jolie découverte que celle d'une créatrice qui fait des sacs et des pochettes sublimes.
Voici le lien vers son blog.
Tout est fait main, avec des tissus magnifiques venus des quatre coins du monde.
Un artisanat comme on les aime.

mercredi 19 octobre 2011

Après les chats, les tortues jedi


Sans commentaire (j'en ai les larmes aux yeux !!!)

La vidéo du chat : la patience !

Comme quoi, ils peuvent l'être parfois !


On peut lire dans le regard de ce chat comme dans un livre ouvert…
Bonne journée.

mardi 18 octobre 2011

Réflexion d'un prix nobel

Petite réflexion du jour, par le prix nobel de médecine Drauzilio Varella : 

Dans le  monde actuel nous investissons cinq fois plus  d’argent, en médicaments pour la virilité masculine et le silicone pour les seins des femmes que pour la guérison de la maladie d’Alzheimer.  
Dans quelques années, nous aurons des vieilles avec des gros seins, des vieux à la verge dure, mais aucun d'entre eux ne se rappellera à quoi ça sert.

Sans commentaire.

vendredi 14 octobre 2011

Après les Utopiales, les Dystopiales

À l'occasion des Utopiales, Dystopia Workshop accompagné des librairies Charybde et Scylla, profite de la venue de certains auteurs dans notre beau pays pour faire une série de dédidace à Paris.
Lisa Tuttle, Lucius Shepard et Ian McDonald seront donc là pour écrire quelques bafouilles accompagnés de Mélanie Fazi, Jean-Marc Agrati, Léo Henry, Jacques Mucchielli, Jean-Daniel Brèque, Nicolas Fructus et Laurent Rivelaygue.
La dédidace aura lieu le mardi 15 novembre de 17h à 21h30 à la librairie Charybde (129 rue de Charenton dans le 12e).

Et on y sera bien sûr !

Babelio, pour ceux qui ne connaissent pas

Entrée Libre, nouvelle émission de France 5 diffusée à 20h tous les soirs (je crois), a réalisé un petit reportage sur le site Babelio, sorte de bibliothèque virtuelle qui rassemble un grand nombre de lecteurs partageant critiques, citations et coup de cœur.
Le reportage est plus probant que moi :


Je confirme, c'est pas mal du tout pour le pratiquer quotidiennement.

mercredi 12 octobre 2011

The Avengers - la bande annonce !

Ca y est, elle est enfin arrivée !!! Retenez votre respiration, essayez de calmer votre ardeur, et matez-moi ça confortablement installé dans un fauteuil moelleux :



Bon, rendez-vous en mai prochain. Le plus dur sera d'attendre, mais on peut toujours se regarder les films qui le précèdent pour patienter (Iron Man 1 et 2, Thor, Captain America, Hulk).

Bon appétit !

Lecture : Nouvelles chinoises - tome 1


Dans le cadre de Masse Critique, événement organisé par le site Internet Babelio, j'ai reçu ce livre à lire moyennant une critique dans le mois qui suivait. Au passage, j'en profite pour saluer l'originalité du concept qui finalement contente un peu tout le monde et permet de découvrir des livres qu'on n'aurait peut-être pas eu l'idée d'aller lire.

Nouvelles Chinoises (tome 1) est un ouvrage qui rassemble 8 contes moraux chinois datant du Moyen-Âge. L'intrigue se situe pendant la dynastie Ming (ou pas loin), et met en scène des nobles comme des pauvres hères, qui se révèleront tour à tour vils ou au contraire héroïques, suivant leur choix répondant ou non au code d'honneur et à la tradition de l'époque. Dis comme ça, ces 8 nouvelles peuvent paraître ennuyeuses, on se voit déjà lire un conte voltairien, nous replongeant dans notre adolescence boutonneuse et bâillant d'avance à la pensée de cette lecture. Il n'en est rien. Ces contes sont assez truculents, probablement parce qu'ils sont d'une époque éloignée de la nôtre et d'une culture qui nous est (tout du moins qui m'est) étrangère. Ils nous apprennent, plus que la morale en vigueur à l'époque, les us et coutumes de cette contrée si éloignée de la nôtre et on ne peut s'empêcher de faire des comparaisons avec ceux qui étaient en vigueur dans notre pays à la même époque, ou même avec ceux de maintenant. Le mariage n'a rien de romantique, il est un passage incontournable, comme l'adolescence, aux implications sociales importantes. Les jugements sont rendus à coups de trique. Les parents n'ont cures des émois de leurs enfants. Tout cela écrit avec simplicité et malice. C'est ainsi que ces petites histoires parfois rocambolesques arrachent quelques sourires, comme la dernière qui parle de fidélité après la mort d'un époux et se termine dans la joie là où on aurait vu des larmes ; elles ne sont pas dénuées de poésie, comme la première qui narre l'amour entre deux ombres.
Bref, un divertissement indéniable s'offre à la lecture de ce recueil, nous transportant dans un lieu et à une époque inconnue, didactique sans aucune lourdeur de par la rapidité de ces petits récits aux décors, péripéties et portraits vites plantés. Un régal pour les amateurs, une agréable découverte pour les autres !

mardi 11 octobre 2011

Festival de l'Imaginaire de Sèvres 2011

Les réjouissances de l'édition de cette année ont été communiquées à Fantasy.fr. Cette 8e édition sera sur le thème de l'uchronie. Elle se déroulera essentiellement le samedi 10 décembre, et des expositions auront lieu de novembre à décembre, à la Bibliothèque Le Sel, et à la Médiathèque l'esc@le.
Pour la journée du 10 décembre, une remise de prix ActuSF, des dédicaces d'auteurs-illustrateurs, et des conférences, dont quelques unes fort sympathiques, à l'esc@le :

• 11 h 30 - 12 h 30 - « Le Steampunk »
Étienne Barillier, auteur d’un ouvrage de référence chez « Les Moutons électriques », Bibliothèque des Miroirs, retrace l’esthétique baroque et démesurée de ce genre littéraire.
• 14 h - 15 h - « Le fantastique »
René Réouven, Jacques Baudou. Auteurs, critiques et essayistes, ils tenteront de décrypter le genre et son « voisinage » avec la science-fiction.
• 15 h 15 – 16 h 15 - Joseph Altairac présente Jacques Sadoul, invité d’honneur
Éditeur et auteur majeur de romans de science-fiction et fantastique, il a créé et dirigé la collection « Science-fiction » chez J’ai lu.
• 16 h 30 – 17 h 30 - « Les détectives de l’étrange »
Richard Nolane, Serge Lehman, Marc Madouraud. Modérateur Xavier Mauméjean.

Voilà, pour les autres informations, rendez-vous sur la page source.

En tout cas, ça promet !
Voici les coordonnées des 2 lieux à Sèvres (Haut-de-Seine) pour ceux qui souhaiteraient s'y rendre :
Au Sel 47, Grande Rue, de 10 h 30 à 18 h 30
À l’esc@le 51, Grande Rue, de 11 h à 18 h 00

Bonne fin de journée.

vendredi 7 octobre 2011

Super crétins !

Depuis plusieurs années - en fait depuis que je suis devenue adulte (ou que je feins de l'être) - je constate qu'il n'y a plus grand chose d'intéressant à la télé. Si j'étais sévère, je dirai que les programmes sont bien crétins.
Et bien pour souligner mon propos, et pour me conforter définitivement dans mon idée, les lapins crétins eux-mêmes investissent le petit écran. Une série animée sera diffusée sur France 3 en 2013.
Enfin, quelque chose d'intelligent à la télé… !

BWAAAAAAAAAA !!!!!!!

jeudi 6 octobre 2011

Pour les fans de Star Wars

Petite vidéo d'un type qui ne savait pas quoi faire de ses lecteurs disquettes obsolètes, et qui est un peu fan de Star Wars sur les bords.
Bon, ce n'est pas la vidéo qui va changer votre vie, mais ça délasse un jeudi soir...


Bonne soirée !

mercredi 5 octobre 2011

Le 1er mai, c'est la fête de Féérie

Le peuple Féérique a décidé de mettre en place un événement destiné à rassembler des organisations autour de Féérie au même moment, à différents endroits à travers le monde.
On a plutôt l'habitude d'avoir des "événements" type festivals, marchés, et autres isolés, à la publicité assez restreinte et qui ne fait venir que le même monde à chaque fois.
Pour le coup, je trouve l'idée assez intéressante, surtout qu'elle est ouverte à tous, puisque le site Internet du peuple Féérique propose de faire la publicité des festivités organisées, pourvues qu'elles répondent à certains critères, et qu'elles soient organisées autour du 1er mai. Ainsi, comme on a les journées du Patrimoine, on aura les journées de Féérie…
Voici le lien vers le site Internet du peuple Féérique.

Reste plus qu'à attendre le 1er mai !

lundi 3 octobre 2011

Lecture : Le Mec de la tombe d'à côté


Encore un livre de filles me direz-vous. Et bien oui ! J'avais bien vu qu'il devenait populaire, qu'il était lu par des quadragénaires-mère-de-famille-secrétaires-trois enfants dans le train, qu'il avait probablement déjà eu droit à sa rubrique dans Elle, ou Biba (je suppose car je ne lis pas ces magazines, je préfère les comics, sans commentaire d'ailleurs). Mais j'avais fait un précédent avec Le Cercle Littéraire des amateurs d'épluchures de patates, et quand j'ai vu la tête sympa de l'auteur au salon du livre (oui, je suis du genre à me faire avoir par ces trucs-là), et bien je me suis dit, pourquoi pas ? Et puis, j'ai ce truc d'être une rebelle dans l'âme, et une rebelle dans l'âme n'a pas de principes à la con, surtout quand elle se bat contre. Alors, je n'en aurai pas, ni préjugés d'ailleurs, sur les livres lus par les serre-têtes-mocassins !!!
Bref, revenons quand même à nos moutons, ou plutôt à nos tombes. Désirée a perdu son mari. Et elle n'est pas triste. Plutôt intriguée par cette réaction qui est tout sauf normale, elle va se "recueillir" sur la tombe de son défunt mari en cherchant la réponse à son absence de larmes. Là, elle croise Benny, un agriculteur qui vient fleurir la tombe de ses parents, sa mère venant de mourir. Au début, ils ne voient que leurs différences qui les gênent, et puis ils se rendent compte qu'ils éprouvent une attirance l'un pour l'autre, jamais encore ressentie pour aucune autre personne. Alors ils s'essaient. Et c'est là toute l'histoire.
Pas de surprise, c'est bien un livre de filles. Mais il a l'avantage de présenter les deux partis en alternance. Un chapitre nous avons les ressentis de Désirée, le chapitre suivant, ce sont ceux de Benny. Et les pages défilent sans qu'on se rende compte de rien. Car on veut savoir ce que pense l'autre, quand l'un pense cela. Pourquoi Désirée est triste, est-ce bien pour la raison supposée par Benny ? Est-ce que Benny pense vraiment ce que présuppose Désirée ? Bref, il y a un monde entre les deux et on est pris au jeu. Et puis, il y a des passages vraiment touchants, que je ne pensais pas du tout rencontrés dans ce livre, qui m'ont vraiment atteints, comme ces films qu'on regarde au début du coin de l'oeil, un peu distraitement, et qui finissent par vous arracher la larme qu'une palme d'or n'arrivera peut-être jamais !
Alors oui, je vous le conseille, pour ceux qui veulent se changer les idées entre un Conan le Barbare et un Jean-Paul Sartre. Histoire de nettoyer le cerveau pour qu'il reparte de plus belle...
Bonne soirée.

vendredi 23 septembre 2011

Lecture : Le Bureau des Assassinats


Rien que le titre donne envie de tourner les pages de ce livre un rien atypique.
Je dois d'abord avouer mon inculture de Jack London, de qui je n'avais lu aucun livre (c'est mal, je sais). Et quelle meilleure façon de soigner cette méchante erreur par la lecture d'un de ses livres les moins connus ?
Le bureau des assassinats est une organisation qui se charge d'éliminer des personnes, moyennant bien sûr une certaine somme, et surtout à condition que la mort de ladite personne soit moralement justifiée.
Un homme pourtant, apprenant l'existence de ce bureau, va chercher à y mettre un terme, en posant un contrat sur la tête du chef de l'organisation. Reste à prouver que sa mort soit moralement justifiée…

Déroutant, ou comment une logique imparable peut conduire des hommes intellectuellement supérieurs à commettre des actes qu'ils jugent totalement moraux, lors même qu'ils sont pour nous immoraux. Les dialogues entre ces "exécuteurs" sont assez intrigants, déroulant leur argumentation totalement logique et imparable. Tuer peut être moral ?
Cet aspect ne rend en rien rédhibitoire ou ennuyeux ce roman, et Jack London parvient à ses fins en nous divertissant totalement (dans le sens premier du terme). Car nous voilà plongé dans un monde où la logique veut que l'élimination de telle ou telle personne soit un bienfait pour la société (et là, on a 2 ou 3 noms qui nous viennent à l'esprit et qu'on aimerait bien soumettre au bureau, non ?). Ce roman, atypique par son histoire, l'est également par celle de son écriture : Jack London est mort avant d'avoir pu le terminer et la fin a été élaborée à partir de ses notes. Elle est cependant tout à fait logique avec l'ensemble et clôt parfaitement ce petit bijou qui, en plus de faire passer un très bon moment, nous laisse quelque peu songeur sur la moralité, la justice et notre société.
Un incontournable à avoir dans sa bibliothèque.

jeudi 22 septembre 2011

Fright Night


1h47.
Je pense que la durée du film explique en partie le film.
Je ne pourrais pas vous donner une opinion complète sur ce remake puisque je n'ai jamais vu le film d'origine. Disons que je m'en tiendrai à un regard neuf sur cette histoire.
Un adolescent, vivant seul avec sa mère, et goûtant à peine aux joies d'être passé de "geek" à "mec cool" de son lycée, se retrouve à faire face à son voisin, un vampire, qui a une soif difficilement étanchée.
Bref, rien de bien original. Par contre, on saluera le second degré de cette "parodie" (en tout cas, je l'ai sentie comme telle), qui permet d'éviter les incontournables scenarii de ce genre de situation, comme la mère qui accède à la demande exprès de son fils de ne pas ouvrir au "voisin" dangereux, sans trop poser de questions pendant 3 heures, ledit vampire qui passe à l'attaque assez rapidement sans tergiverser pendant des heures à essayer de pénétrer dans la maison par des voies plus subtiles, la nana qui devient petite amie en 3 secondes (les longueurs des "je t'aime" "ah bon ?" "moi non plus" etc. n'ont pas lieu d'être ici). Et enfin, certains dialogues de bon vieux film d'ado poussé un peu dans ses extrêmes (ajoutant parfois presque sans raison et en forçant un peu des touches de sexes indispensables dans un film d'horreur destiné aux pubères), portent définitivement ce film dans un doux délire bienvenue en fin de journée.
Et tout cela s'explique en partie du fait de la longueur du film assez court : 1h47.

Après, ce film est bien loin de laisser un souvenir impérissable. On se rend bien compte que les acteurs se sont éclatés à le faire, et finalement on pouffe à plusieurs reprises face aux dialogues ou aux situations rocambolesques, mais il reste un film à mater un soir où on ne veut vraiment pas réfléchir, ou faire l'effort de pénétrer dans un univers complexe et riche.
Un bon petit film d'ado, en somme (il reste mieux que Twilight, quand même !)

mardi 20 septembre 2011

En première ligne (festival)

Un petit festival pour la rentrée et pour se dégourdir un peu.
En première ligne, est un festival littéraire, qui aura lieu du 22 au 25 septembre, avec des invités tels que Mélanie Fazi, Stéphane Beauverger et Laurent Kloetzer, entre autres.
L'association Dystopia, et les librairies Charybde et Scylla seront également de la partie.

Je ne pourrais malheureusement pas y être mais je fais passer l'info si ça intéresse quelqu'un…

Une autre vidéo de chat… veinards !

Et oui, cela arrive rarement, mais voici une autre vidéo de chats, cette fois avec quelques "trucages".
Après Spiderman, Star Wars…


Sont pas choux ?
Que la force soit avec eux !

La vidéo du chat… ça faisait longtemps !

Vous connaissez Spiderman ? Et bien, le virus ne touche pas que les hommes.
Voici une petite vidéo qui le prouve.


Impressionnant hein ?

jeudi 15 septembre 2011

Lecture Les Enchantements d'Ambremer


Louis Denizart Hippolyte Griffont est un mage, gentleman bel homme, qui vit dans le Paris du tout début du XXe siècle. Mais un Paris différent du nôtre, peuplé de fées, de sorciers, de gnomes et de gargouilles massacrantes. La Tour Eiffel est faite d'un bois blanc enchanté, qui scintille à la nuit tombée, et le métropolitain possède une ligne qui mène tout droit dans l'OutreMonde, sorte de pays de féérie.
Griffont, à la demande du directeur d'un club de jeux, enquête sur le trafic d'objets enchantés permettant de tricher sans se faire voir. Mais cette enquête, aussi banale qu'elle puisse paraître, va très vite se compliquer suite au meurtre de l'un des suspects dudit trafic, et à l'implication d'une connaissance de Griffont, charmante et enchanteresse, et bien entendu dangereuse en la baronne Isabel de Saint-Gil...

Ce petit roman sans prétention est un délice de lecture. Dès les premières lignes, on est transporté dans ce Paris enchanté et enchanteur, où la magie existe et nous fait redécouvrir la capitale sous un jour nouveau, attirant. Les personnages sont très attachants, bien que vite campés en quelques mots. Et même si l'on peut les taxer d'être un peu des archétypes, ils n'en sont pas moins charmants. L'histoire, bien menée, n'a pas de temps mort et même si elle reste prévisible, elle a pour elle de nous faire passer un très agréable moment de pure divertissement.
J'adore. On en redemande.

vendredi 9 septembre 2011

X-men first class : incohérences ?

Fantasy.fr a mis en ligne une vidéo d'IGN qui mets en scène les différentes incohérences entre les différents films X-men, notamment entre le X-men first class et les précédents films qui ont été faits sur le marvel.


Même s'ils ont raison, et qu'on avait pu déjà le constater en regardant le film, ça nous empêchera pas d'aimer le film et de le voir, le revoir et le rerevoir…
Bonne journée.

jeudi 8 septembre 2011

Histoire de me faire pardonner…

Je ressens une petite pointe de culpabilité d'avoir ainsi fait une mauvaise critique sur le livre d'un de mes auteurs préférés.
Alors, pour me faire pardonner, je vous encourage à vous procurer son nouveau titre, qui sort aujourd'hui : Chronique du Soupir.
Et même, j'y ajoute la petite note que l'auteur lui-même à laisser à l'intention de ses lecteurs sur la page fesse de bouc de l'éditeur (Le Pré aux Clercs) :

Chers tous,

Un nouveau roman.

Oui.
Un moment unique et fragile. Une nouvelle mise à nue.
Le tout dans un contexte d’heroic fantasy, formidable terre d’accueil pour un romancier. Toutefois, le genre mérite qu’on le bouscule. Avec ce roman, j’ai voulu faire acte d’impertinence, peut-être même d’imprudence pour mieux servir le songe médiéval et sa magie.
Mon intention a été d’être au plus près des personnages, d’être dans les chairs pour s’imprégner du merveilleux.

Ce roman marque pour moi une étape importante. Pour la première fois, j’ai osé mêler ma vie personnelle à l’imaginaire. Jusqu’ici, par pudeur ou simplement parce que je ne savais comment m’y prendre, j’opérais un distinguo radical entre ma vie et mes romans.

Ce n’est plus le cas. Dans la Chronique du Soupir, je me suis inspiré des émotions et des épreuves que j’ai pu traverser.
C’est une autre manière d’écrire. Plus proche d’une certaine idée de la modernité en l’heroic fantasy que je défends depuis des années.
J’ai besoin de ce merveilleux tangible et incarné. J’ai besoin de vous parler d’une féerie ancrée dans la réalité des corps.

Le soupir, ici, évoque des temps suspendus, la solitude, le désir, les relations entre un homme et une femme, le rapport à l’imaginaire.

J’ai voulu une histoire qui se livre dans un souffle.
J’espère de tout cœur que vous le sentirez.

Je vous embrasse,

Mathieu G. 

Voilà !


mercredi 7 septembre 2011

Lecture : Bohème





Suite à la révolution industrielle, une substance acide appelée l'Ecryme a submergé l'Europe. Quelques villes éparses ont été épargnées. Afin de les relier, les hommes ont construit des traverses et développé différents modes de transports comme des ballons dirigeables, les trains et pour remplacer le mode piéton, les échasses, avec le risque permanent de tomber et de mourir rongé par l'acide. La plupart des hommes se sont donc retranchés dans ces villes. La Propagande régit d'une main de fer ce nouveau monde, où une révolution se prépare. Mais plusieurs personnes sont confrontées à d'étranges phénomènes liés à l'Ecryme : des émotions, la plupart du temps sombres, sembleraient donner vie à des créatures monstrueuses qui touchent les hommes qui s'approchent trop d'eux et les poussent les uns contre les autres.
Louise Kechelev, fille de révolutionnaire qui n'a jamais réellement participé activement au mouvement, se retrouve obligée de faire face à la situation. De même, Léon Radurin, hussard, est seul survivant d'une mission pendant laquelle ses hommes se sont entretués sans qu'il puisse l'empêcher. 
Je n'ai jamais été déçue par un livre de cet auteur, jusqu'à celui-ci. Toutes les idées sont merveilleuses, originales, ingénieuses mais elles ne sont pas assez exploitées, pas assez partagées avec le lecteur qui sort de la lecture frustré d'avoir été ainsi mis à l'écart. La première partie, car ce livre est le recueil de deux histoires qui s'enchaînent, présente une histoire assez bien construite. Mais elle s'arrête bien trop vite, alors que l'on commençait à s'attacher aux personnages. La seconde partie ne reprend pas tout de suite les personnages déjà vus et semble être une suite d'extraits, d'anecdotes trop fugitives qui amassent en peu de pages des personnages secondaires dont on sait déjà qu'on n'en apprendra pas davantage. Ce qui m'a le plus déçu c'est de ne pas avoir ressenti de complicité avec l'auteur, comme s'il ne voulait pas vraiment que l'on pénètre dans son monde, nous laissant sciemment sur le seuil. Du coup, les subtilités deviennent des allusions que lui seul peut apprécier pleinement et ne font que nous désintéresser un peu plus de l'ensemble. Et c'est plus que dommage car tous les ingrédients, lorsqu'on y songe, sont là pour nous faire apprécier un nouveau voyage qui nous aurait plongé dans un univers riche et merveilleusement agencé, comme on peut le savourer dans ses autres oeuvres.
Il ne me reste plus qu'à attendre la sortie (demain) de Chronique des soupirs qui, je l'espère, saura me réconcilier avec cet auteur au talent indiscutable.

vendredi 2 septembre 2011

Et qu'est-ce qu'on devient, nous ?

Les Uruk-Hai rencontreraient quelques problèmes de reconversion, après la mort de leur maître Sauron.


Etonnant, non ?
C'est sûr qu'on n'aurait peut-être pas pensé à cette vocation-là pour eux, mais pourquoi pas ? Les jours où votre enfant est trop capricieux, ça peut peut-être vous aider...

Bonne journée.

mercredi 31 août 2011

Harry boudé, Snape aimé

Elbakin a mis en ligne une nouvelle intéressante : les résultats d'un sondage publié par Bloomsbury, l'éditeur anglais d'Harry Potter, visant à connaître LE personnage le plus populaire de l'ensemble de l'œuvre de J.K. Rowling.
Et le résultat est tombé : le professeur Severus Snape a gagné avec 20% des voix exprimées (il y a eu 70000 votes pour ce sondage) !
Je suis totalement d'accord avec ce résultat, qui ne me paraît donc pas délirant outre mesure, même si je peux comprendre qu'il puisse en étonner certains.
Vient en seconde place Hermione, et ensuite Sirius.
Je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée pour Ys
Harry Potter n'arrive qu'en 4e position, avant Ron, Luna, Dumbledore et Dobby. J'en connais aussi un qui ne va pas être d'accord avec ce classement.
Le voici :

1. Severus Snape
2. Hermione Granger
3. Sirius Black
4. Harry Potter
5. Ron Weasley
6. Luna Lovegood
7. Ginny Weasley
8. Albus Dumbledore
9. Dobby
10. Draco Malfoy
11. Remus Lupin
12. Neville Longbottom
13. Fred Weasley
14. Bellatrix Lestrange
15. Minerva McGonagall
16. Rubeus Hagrid
17. Lord Voldemort
18. Nymphadora Tonks
19. Gilderoy Lockhart
20. George Weasley
21. James Potter
22. Hedwig
23. Lily Potter
24. Lucius Malfoy
25. Molly Weasley
26. Cedric Diggory
27. Alastor Moody
28. Arthur Weasley
29. Kreacher
30. Dementors
31. Dolores Umbridge
32. Moaning Myrtle
33. Sybill Trelawney
34. Rita Skeeter
35. Filius Flitwick
36. Argus Filch
37. Dudley Dursley
38. Vincent Crabbe
39. Gregory Goyle
40. Cornelius Fudge

Qu'en pensez-vous ?

dimanche 28 août 2011

Lecture : Le Diable danse à Bleeding Heart Square


Lydia Langstone, une riche jeune femme mariée sans enfant, vivant dans le quartier aisé de Londres, quitte son domicile conjugale après avoir été sévèrement frappée par son mari. Ne sachant où aller, elle décide en quelques secondes de se rendre chez son père, qu'elle n'a pas vu depuis de très nombreuses années, et qui lui a écrit récemment de retour des Amériques. Il vit dans un appartement à Bleeding Heart Square. Là-bas, elle va connaître un nouveau monde : pauvre, sans domestique, sans argent, et aux côtés d'un homme alcoolique, sa vie va devenir très difficile. Surtout lorsqu'elle va s'apercevoir qu'un homme semble rôder et épier Bleeding Heart Square, et que le propriétaire de l'immeuble reçoit d'étranges paquets renfermant des coeurs...
Je l'avais aperçu sur Babelio et la quatrième m'avait bien tentée. Ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais on passe un bon moment avec ce petit roman un peu policier, un peu thriller, au style évoquant Agatha Christie. Il se lit facilement et les personnages deviennent vite attachants, notamment l'héroïne qui se retrouve dans une situation très difficile et tente de faire front comme elle peut. Sa détermination à refuser de continuer à vivre avec un mari violent à l'aube de la Seconde Guerre Mondiale et pendant la montée du fascisme paraît tout simplement héroïque, mais ne lui donne pas plus que cela un caractère surhumain : elle garde ses doutes, ses faiblesses et lutte tant bien que mal dans ce monde d'homme. Le contexte historique est pas mal décrit et bien posé. L'intrigue n'en est pas réellement une, puisque l'on sait dès le début qui est le méchant (qui lui, est un personnage assez manichéen), mais il reste à savoir comment et quelles sont les autres personnes impliquées. L'histoire progresse lentement, sans que l'on s'ennuie pour autant, et sans réellement de temps mort. Le dénouement devrait être une sorte de coup de théâtre, bien que je ne l'ai pas ressenti ainsi : sans être une déception, il ne surprend pas tant que cela. C'est une fin qui s'impose et qui termine bien le roman.
J'ai bien aimé. Je ne le mettrai pas dans mon top 10 (enfin, si j'en avais un), mais à l'occasion, il se laisse bien lire (pour des vacances, par exemple).

Bonne nuit.

Cowboys et envahisseurs

On est allé voir ce film hier avec Ysa et Cécilia. Sans la 3D et en VO sous-titré (dans les meilleures conditions possibles donc). Et surtout dans une salle de cinéma au décor un peu théâtral qui, malgré des sièges peut confortables et surtout configurés pour les nains (peu de place pour les genoux de ceux qui mesurent plus d'1m65), était fort sympathique et nous plongeait dans une ambiance de vieille France nostalgique.
Le film est vraiment sympa. Il nous plonge tout de suite dans le western classique dès les premières images (où Daniel Craig reste fidèle à lui-même, mais je ne vous en dis pas plus), pour glisser vers une science-fiction qui demeurera tout au long du film un peu décalée. Les aliens ne sont pas réellement importants (voire risibles), et sont plutôt un prétexte pour l'histoire qui cherche surtout à créer une ambiance de far west atypique et étrange. On y retrouve Harrison Ford vieillissant mais très bien, et celle qui joue dans Tron (et dans les dernières saisons de Dr House) que j'aime beaucoup également. On passe un agréable moment aux côtés de ces personnages de l'Est en devenir, menacés par des extraterrestres qui tentent de coloniser la planète (comme je vous disais, un scénario qui pourrait sembler pauvre ou rabâché mais qui fonctionne bien dans la mise en scène).
Je vous le conseille pour un après-midi que vous souhaitez remplir à coup de baston, de saloon, de flingues et de poussières sales.

Bon dimanche.

samedi 27 août 2011

Le Meme des cent livres

Piqué chez Ysa.

100 livres classiques... Marquez en gras ceux que vous avez lus, soulignez ceux que vous avez lus en partie, mettez en italique ceux que vous avez l'intention de lire, rayez ceux que vous avez l'intention de ne jamais lire. 

vendredi 26 août 2011

Idril

Je viens juste d'apprendre que mon prénom elfique est Idril.
Et voici comment il s'écrit en elfique :


C'est joli, hein ?

Celui de mon Jules, c'est Fëanturi :


Si vous voulez connaître le vôtre, c'est par ici.
Et vous pouvez également en profiter pour aller faire un tour sur ce site qui propose des jolies choses en bijoux elfiques.

Bonne journée.

jeudi 25 août 2011

Enchères merveilleuses

À partir du 5 septembre, l'illustrateur Jean-Baptiste Monge mettra aux enchères quelques uns de ses originaux, des sketchs, sur la page ebay de "Margotteworkshop".
Voici les liens vers son blog où il en parle : ici et .

Et pour ceux qui ne connaissent pas ce fascinant artiste, voici une de ses œuvres :


Bonne journée.

vendredi 19 août 2011

Woman in black

Le prochain film dans lequel joue Daniel Radcliffe est un film gothique à souhait très tentant. Un avocat, père d'une petite fille, enquête sur la disparition d'un de ses clients dans un village anglais isolé. Au cours de son enquête, il croisera le fantôme d'une femme toute de noir vêtu, décidée à se venger. Mais de quoi ?
Il s'agit là du remake d'un film des années 80, lui-même inspiré d'un roman de Susan Hill de la même époque.



Sortie prévue début 2012.


mardi 16 août 2011

Lecture : American Gods


Emprunté à Ys, ce livre de Neil Gaiman faisait partie de ceux que je n'avais pas encore lu de l'auteur, et très envie de déguster. C'est chose faite.
Je ne comprenais pas, et c'est normal, ce que voulait dire Ys lorsqu'elle m'avait dit avoir bien aimé ce livre, mais qu'il ne faisait pas partie de ses préférés de Neil Gaiman. Maintenant que j'en ai terminé sa lecture, je comprends mieux le sens de ses paroles. Pour ma part, il n'est pas tout à fait un Neil Gaiman comme les autres. Il est assez atypique, il sort un peu de l'univers particulier et familier de l'auteur. Mais cela n'enlève en rien à son charme. C'est juste que, lorsque l'on veut découvrir l'auteur, ce n'est pas ce livre-là que je conseillerais. Pas parce qu'il est moins bon, juste parce qu'il ne reflète pas complètement son monde à lui.
C'est l'histoire d'un homme qui s'appelle Ombre. Drôle de nom me direz-vous et c'est un peu la réflexion que l'on se fait lorsqu'on le lit. Mais on se doute aussi que cela donne le ton du reste de l'ouvrage, et on n'a pas tort. Ombre est un détenu, qui termine sa peine dans quelques jours. Mais à mesure que la date de libération approche, il sent que quelque chose ne va pas, il sent que quelque chose va arriver. Puis on vient le chercher et on l'amène dans le bureau du directeur de la prison. Là, il apprend la mauvaise nouvelle, qui ternit totalement la bonne : sa femme est morte. Il est libéré avant la date officielle pour qu'il puisse se rendre à son enterrement. Toute la joie qu'il se faisait de retrouver sa femme qu'il aime énormément, sa vie d'avant, s'effondre. Dans l'avion qui l'emmène vers la célébration funèbre, il croise un homme, qui se nomme Voyageur. Ce dernier va lui proposer un travail. Ombre finit par accepter et toute sa vie bascule, car il va découvrir une autre réalité. Je ne pourrais pas trop vous en raconter plus sans vous dévoiler tout à fait l'histoire et se serait bien dommage. D'un autre côté, si j'en reste là, j'ai peur de ne pas vous en avoir assez dit pour vous donner un bref aperçu de ce qui vous attend en lisant ce livre. Un autre indice ? Le titre alors. American Gods. Oui, ce livre a pour thème les dieux américains, les dieux que les premiers colonisateurs américains ont apporté en peuplant le Nouveau Monde, et ceux qui existaient déjà par les habitants déjà présents. Les dieux que les américains ont oublié et ceux qu'ils ont créés. Les dieux, ne sont pas ces simples figures mythologiques désuètes, mais ces êtres qui n'existent que grâce à la foi des hommes, que par la foi des hommes.
Ce livre est tout sauf classique. Il ne suit aucun schéma, aucun fil conducteur déjà étudié et déjà vu. Pour autant, il n'est pas totalement original au point d'être révolutionnaire. Les personnages ne sont pas des personnages réalistes, mais ils sont ancrés dans un réel trivial. La réalité a bien de quoi être perturbante, mais elle n'en est pas moins familière. Ce livre décontenance par son approche, par son thème, par son histoire et par la simplicité et la facilité avec laquelle ils sont amenés et traités. En même temps, il y a un petit je ne sais quoi de typiquement américain, mais juste une infime dose presque imperceptible que l'on ne relève qu'à peine. Et c'est peut-être cette infime pointe qui différencie ce livre des autres titres de l'auteur.
Pour autant, je vous le conseille chaudement (même si tout ce que je viens de dire est confus et peu ordonné).
Bonne soirée.

dimanche 14 août 2011

Melancholia



Il m'arrive souvent d'aller au cinéma et d'éprouver un plaisir certain à ne pas penser pendant 2 heures.
Mais il m'arrive aussi d'aller dans une salle obscure et d'y trouver quelque chose de beau, de difficile à expliquer, et surtout de perturbant. Et c'est le cas pour ce nouveau film de Lars Von Trier.
Car il est des films qui ne vous lâchent pas aussi facilement que le bruit lourd d'une porte battante de cinéma. Ils trottent dans votre tête quelques heures, quelques jours après, et se rappellent à vous aussi facilement qu'un battement de cils, juste parce qu'un détail vous y aura fait penser.
Et bien c'est le cas de ce film. Melancholia.
Cela fait longtemps que je n'avais pas été voir un film aussi beau. Il est beau par son nom, superbement sonore et magnifique écrit. Il est beau par l'image, notamment les premières images, des ralentis improbables, oniriques, féériques, qui se marient parfaitement à la musique de Wagner, belle elle aussi. Il est beau par le thème peut-être. Il se découpe en 2 parties, chaque partie se concentrant sur chaque sœur. Justine se marie. Elle est belle, blonde aux yeux bleu-vert et au sourire charmeur. Tout lui sourit dans le vie. Elle se marie avec le prince charmant, grand, blond, yeux bleus également, gentil, rien à redire, lisse, trop lisse. La fête est parfaitement organisée, jusqu'aux moindres détails. Mais Justine n'est pas la mariée parfaite, et ses invités ne sont pas irréprochables non plus.
L'étoile Melancholia s'approche de la Terre. Elle devrait passer tout près. Claire, la sœur de Justine s'en effraie. Elle se demande si les prognostiques sont fiables, si finalement cette étoile ne va pas percuter la Terre...
Magnifique. Vous êtes entraîné dans cette histoire, aux yeux et places de ces deux sœurs, vivant, éprouvant leurs émotions et leur mal. Pour autant, le film ne vous fait pas subir de malaise et ne vous accable pas. Il est beau, je ne peux lui trouver d'autres qualificatifs.
En ressortant de la salle, le soleil (si vous avez de la chance) vous aveuglant quelque peu, vous êtes un peu hébété. Vous êtes un peu perdu, vous y pensez sans vouloir y penser, vous avez envie de marcher un peu, la tête vous tourne. Comme lorsque vous immergez d'un rêve prenant et dérangeant. Mais vous êtes content d'avoir vécu ces 2h11 dans cette salle obscure, et d'être si désarçonné.


Je conseille à tout le monde d'aller le voir. Aux sceptiques, aux joyeux, aux moroses, aux amateurs de films d'auteurs et à ceux qui n'aiment que les films tout public. Parce que dans ma grande naïveté peut-être, je ne peux pas penser qu'il ne puisse pas toucher de quelque manière que ce soit chaque personne qui ira le voir. Et un grand merci à Lars Von Trier.
Bonne nuit et faites de beaux rêves.

mercredi 10 août 2011

Un Monstre à Paris

Le 12 octobre prochain sortira en France le film d'animation intitulé "Un Monstre à Paris".
L'histoire est celle d'un monstre qui sévit dans le Paris du début du XXe siècle et que les forces de l'ordre n'arrive pas à coincer. Il semblerait pourtant qu'il faille chercher au cabaret de l'Oiseau Rare, où chante Lucille, star de Montmartre.
L'animation ne casse pas trois pattes à un canard, mais elle semble tout de même agréable, l'histoire, sans être originale, peut faire passer un bon moment, mais ce qui mérite toute l'attention, ce sont véritablement les voix : Vanessa Paradis, M, François Cluzet, Gad Elmaleh, et j'en passe. Les musiques ont été composées par M et un de ses comparses, et Vanessa Paradis en est l'interprète principale avec M.
Et pour vous mettre l'eau à la bouche, voici un extrait du film :


Alors ? Rendez-vous le 12 octobre prochain bien sûr !
Bonne journée.

mercredi 3 août 2011

L'heure est grave

Et oui, l'heure est grave et même alarmante pour les librairies en France qui semblent réellement faire face à une crise qui pourrait les conduire… à disparaître. Et sans vilain jeu de mots, c'est loin d'être de la science-fiction ! Une publicité a même été faite pour redonner goût aux livres et motiver les gens à visiter leurs librairies.
Mais je vous laisse lire l'article du Nouvel Observateur.
Et quand on voit la qualité de programmation télévisuelle, on se demande encore comment font les gens pour ne pas plonger dans un bon bouquin !

Une méduse géante

Une méduse géante a été retrouvée échouée sur une plage des États-Unis. Il s'agit d'une espèce de méduse appelée "crinière de lion" (Lion's Mane). Il s'agit de l'espèce de méduse les plus grandes du monde, et celle-ci semble bien être LA plus grande du monde, avec une centaine de tentacules pour attraper et manger sa proie. La bête peut mesurer jusqu'à 2 m de largeur et avoir des tentacules de 37 m.
Enfin, je vous laisse la contempler…


Impressionnant, non ?
Bon appétit en tout cas.

Lecture : La bouteille endiablée




Je ne connaissais pas cette courte nouvelle de l'illustre Robert Louis Stevenson. Les éditions Libretto m'en ont fait cadeau lors d'achats au salon du livre dernier et je me promettais bien de le lire un de ces jours. L'occasion s'est présentée dernièrement, après avoir oublié au travail le livre que je lis en ce moment. Pour ne pas rester sans rien lors du voyage aller le lendemain, j'ai donc pris cette courte histoire dont je n'ai fait qu'une bouchée.
L'histoire n'a rien de réellement original puisqu'il s'agit d'une énième histoire de pacte avec le diable. Une bouteille a le pouvoir d'exaucer tous les vœux mais si son propriétaire meurt en étant possesseur de cette dernière, il est condamné à l'enfer. S'en débarrasser n'est pourtant pas chose aisée : il faut la vendre moins chère que ce qu'on a payé pour l'avoir. Du coup, au fil du temps, le coût décroît et il devient de plus en plus difficile de s'en débarrasser…
L'histoire est bien écrite, comme toujours avec Stevenson, et bien menée. Il est très appréciable de pouvoir lire une histoire qui tienne la route, avec un début et une fin, condensée en si peu de pages. C'est aussi pour cela que j'apprécie autant les nouvelles. Je vous la conseille, elle a toutes les qualités d'un petit divertissement sans prétention mais qui rejoint finalement les contes et légendes du diable.

Bonne journée.