mercredi 21 décembre 2011

C'est de saison

Et voici une ancienne pub que je viens pour ma part de découvrir sur le site de fantasy.fr :


Sont pas trop choux tous ces méchants qui sautillent dans la plaine ?
Et Joyeux Noël à tous, Ho, Ho, Ho !

mardi 20 décembre 2011

Cthulhu Tree

Parce que y a pas que Star Wars qui peut faire déco de Noël !


Na !

lundi 19 décembre 2011

Makitotoro ?

Un autre type incroyable s'éclate, quant à lui, avec du riz et des feuilles d'algues. Et ça donne ça :


Si vous voulez voir d'autres réalisations de cet artiste, c'est par ici.

Bon appétit en tout cas ! (euh, pardon, itadakimasu).

Des découpages Star Wars pour la déco

Un type incroyable a mis en ligne des découpages façon Star Wars :


Étonnant non ?
Pour les reproduire, suivez le guide.
De bonnes idées pour occuper des gosses en cas d'urgence !

The Lodger


Dans le cadre du cycle The Way we were, films du début du XXe siècle projetés au Musée d'Orsay et dont j'ai déjà parlé ici, nous avons apprécié dimanche après-midi The Lodger, de John Brahms avec Laird Cregar et George Sanders dans les rôles principaux. C'est l'un des premiers films sur le thème de Jack L’éventreur. Le film est assez bien fait pour l'époque et l'acteur principal Laird Cregar mêle avec brio inquiétude et bonhomie dans son personnage, qui répugne l'attirance que peut susciter une jolie femme, qui plus est une actrice, et brûle de vengeance pour son frère.
L'image regorge suffisamment de "fog" anglais et de jeux d'ombre pour nourrir parfaitement ce thème lugubre de l'éventreur. Ici, la théorie ne repose pas sur une incarnation du criminel dans un personnage puissant ou au service des puissances, quoique l'énigme de Jack ne soit pas vraiment élucidée à la fin, laissant planer le doute sur son identité.
J'ai bien aimé, comme j'aime en général mater des films en version originale sous-titrée et noir et blanc à l'approche de Noël, le son crépitant, l'image sautant, chargé de chuintements chaleureux qui sonnent bon les années 30-40 et l'arrivée du cinéma parlant.
Le prochain rendez-vous est pour "Scrooge", tiré du célèbre roman de Charles Dickens, pour la dernière étape de ce cycle, dédiée pour la fin au célèbre écrivain anglais. À ne pas rater, le 30 décembre prochain à 15h au cinéma du Musée d'Orsay !

vendredi 16 décembre 2011

Lecture : Les Morues


Ema a une trentaine d'années. Elle est journaliste d'un magazine "people", et fête chaque année la mort de Kurt Cobain avec ses amis d'enfance. Elle est surtout membre d'un cercle restreint qui se compose de 3 femmes : les morues, qui refont un peu le monde et revoient surtout les codes qui régissent les relations hommes-femmes, tous plus sexistes les uns comme les autres, d'un côté comme de l'autre.
Mais un jour Charlotte, la meilleure amie d'Ema, est retrouvée morte, une balle dans la tête.
Tout porte à croire qu'il s'agit là d'un suicide mais Ema ne peut se faire à l'idée que sa plus vieille amie ait pu attenter à sa vie dans des conditions aussi horribles. Elle part donc en "croisade" pour éclaircir cette mort mystérieuse, d'où elle ne ressortira pas indemne, ni elle, ni tous ceux qui l'entourent.

Babelio m'a proposé de m'envoyer ce nouveau livre en échange d'une critique, et j'ai accepté. Je me suis dit qu'il serait typiquement le genre de livre que je ne lis jamais et qui ne m'attire pas spécialement dans les librairies. J'ai été agréablement surprise. Je m'attendais à un livre plutôt pour public féminin, un peu comme Le Journal de Bridget Jones. Il est davantage comme un arrêt sur images de notre société, et surtout de la génération de trentenaire dans ce XXIe siècle à peine entamé. Ema est paumée, prise entre ses convictions libérales sur le couple et ses sentiments amoureux pour Blester, Fred est un surdoué qui désire plus que tout l'anonymat, et se retrouve coincé, victime de son génie, Gabrielle est une descendante de Gabrielle d'Estrée, la maîtresse d'Henri IV, un héritage qu'elle prend très à cœur, peut-être trop, et Alice tient un bar, le bar des morues, où tous les soirs elles se réunissent autour d'une vodka pour refaire le monde. Il y a comme ça quelques portraits bien tirés de personnages qui tentent de vivre dans cette société de crise, avec en toile de fond, une réflexion sur le capitalisme poussé à son extrême. Ce qui pourrait passer pour une fiction, prétexte pour mener à bien une critique politique et sociale devient une critique politique et sociale prétexte pour une fiction sympathique. Et vice et versa (NB : si vous avez compris la dernière phrase, vous êtes très fort !)

Je conseille la lecture de ce livre, ne serait-ce que pour lire autre chose, qui donne à réfléchir sur pas mal de choses (sur sa vie, sur la vie, sur la société, sur la mort, sur l'amour), dans un style très frais.

mercredi 7 décembre 2011

Lecture : L'Hiverrier


Cela faisait longtemps que je n'étais pas retournée chez Tiphaine Patraque, au pays des Nac Mac Feegle et de Mémé Ciredutemps. Et cela me manquait.
Mais pour passer le seuil de ce monde si cher, il fallait cette fois-ci se mettre en condition, surtout quand on se nomme L'Hiverrier, non ?
Tiphaine est maintenant une jeune sorcière de bientôt 13 ans, qui vit auprès de la sorcière Mademoiselle Trahison de cent ans son aînée. Elle apprend à ses côtés à être une bonne sorcière, et cela passe par l'écoute des villageois et la gestion de leurs différents problèmes. Mais surtout, par Mr Pipo.
Lorsqu'elle accompagne un soir Mademoiselle Trahison à une danse traditionnelle, qui marque le début du règne de l'hiver, quelle mouche la pique de vouloir suivre ses pas qui s'emportent sur la musique et entrer ainsi dans la danse, à la place qui revenait normalement à la dame de l'Été ? Tiphaine ne sait pas bien pourquoi, mais elle va devoir assumer ce rôle ravi à la déesse. Un véritable bouleversement dans les saisons, surtout que l'Hiverrier n'a pas l'habitude d'avoir pour compagne une humaine… Heureusement (ou malheureusement ?) les Nac Mac Feegle, mené par Rob Deschamps, sont toujours là pour aider leur ch'tite michante sorcieure jaeyante, tout comme Mémé Ciredutemps qui veille à l'Équilibre.
J'ai adoré. Mais je ne suis pas objective sur les livres de Pratchett. J'éprouve toujours un indéniable plaisir extrême à pousser la porte de son monde et à m'y engouffrer, comme si je retournai dans mon chez moi, dans mon propre monde : je m'y trouve bien, au chaud, à l'abri et retrouve tout ce qui me fait plaisir. Je n'ai qu'une hâte de pouvoir passer à la suite : Je m'habillerai de nuit
Bien entendu, ce livre est un incontournable, et la suite des 2 précédents tomes : Les Ch'tits hommes libres et Un chapeau de ciel, publiés comme toujours chez l'Atalante.

mardi 6 décembre 2011

Livre numérique

À tous ceux qui s'intéressent au livre numérique, de près, de loin et même sur les côtés, voici un site Internet sur lequel un auteur, Jean-Claude Dunyach, a mis en ligne des tutoriels pour faire soi-même un livre numérique.
Même si j'avoue ne pas être une adepte du livre numérique pour plusieurs raisons (le livre est pour moi un produit plus évolué à tous les points de vue), cela n'empêche en rien de se documenter : la curiosité est un atout !
Ces tutoriels sont peut-être à ne pas prendre complètement au pied de la lettre, puisque l'évolution du livre numérique est très rapide, notamment sur le plan technique.
Mais il est très utile pour débroussailler les connaissances de base.

Darth Tree

Encore une trouvaille piquée sur fantasy.fr, mais je ne pouvais pas ne pas la poster sur mon blog :


Noël touche tout le monde, n'est-ce pas ?
Même ceux du côté obscur…

dimanche 4 décembre 2011

Dr Jekyll & Mr Hyde


Tentée par Ys et sa longue liste de réjouissances qui se tiennent en ce moment sur Panam, nous voilà partis pour aller mater un film en noir et blanc de 1931 tiré du célèbre roman de Robert Louis Stevenson : Dr Jekyll and Mr Hyde.
Il s'agit de la première adaptation de ce mythe du cinéma parlant. Fredric March, acteur bel homme et grand séducteur de l'époque se transforme sous l'effet d'une potion en un horrible personnage plus proche du singe que de l'homme. Si l'on compare cette adaptation à l'œuvre originale, on décèle très vite une connotation érotique dans le film qui n'existe pas dans le livre et qui illustre le thème du bien et du mal, du gentleman face au rustre.
On peut également relever dans ce film le passage du cinéma muet au cinéma parlant, du cinéma qui passe par force gestes et mimes au cinéma qui progressivement laissera sa place à la parole.
Superbe après-midi dominicale donc. Si vous avez l'occasion de le voir, n'hésitez pas !
Ce film était projeté au cinéma du Musée d'Orsay, dans le cadre d'un cycle appelé The Way we were (l'époque victorienne représentée au cinéma). D'autres films sont encore prévus dans le cadre de ce cycle, jusqu'à fin décembre je crois.