jeudi 29 novembre 2012

Le Von Mopp illustré



À vos agendas, le vendredi 7 décembre à partir de 18h,
rencontre avec Laurent Rivelaygue à l'occasion de la parution du Von Mopp illustré,
aux Arpenteurs, 9 rue Choron, dans le 9ème, Paris. 
Feux d'artifice et Punch assurés, on va pouvoir s'arsouiller !

Neverwhere à la télé

Il y aura une adaptation télévisuelle du roman de Neil Gaiman, et elle sera diffusée sur la BBC !
Les principaux acteurs seront les suivants :

James McAvoy (X-Men : Le Commencement) : Richard Mayhew
Natalie Dormer  (Game of Trones) : Porte
David Harewood (Homeland, Doctor Who) : le Marquis de Carabas
Sophie Okonedo (Casualty) : Chasseur
Anthony Head (Buffy, Merlin) : Monsieur Croup
David Schofield (Le Loup-garou de Londres) : Monsieur Vandemar
Benedict Cumberbatch (Sherlock, Star Trek Into Darkness) : Islington
Christopher Lee (Le Seigneur des Anneaux) : le Comte d'Earl's Court

et voici la photo qui les réunit presque tous (excepté Christopher Lee) :


Pour plus d'info, voici les sites où j'ai récupéré l'info : elbakin.net et fantasy.fr

Il s'agit là de mon roman préféré de l'auteur, je suis donc partagée entre l'impatience et l'appréhension.
Il ne reste plus qu'à voir !

mardi 27 novembre 2012

Lecture : Le Bagnard de l'Opéra


Mis à part Le Comte de Montecristo, Les Trois Mousquetaires et Vingt ans après, je ne connais pas bien les œuvres de cet illustre auteur. Et pourtant, chaque fois que je m'essaie à l'une de ses histoires, j'en ressors enchantée. Je commence à comprendre pourquoi l'une de mes amies s'est donnée pour défi de lire l'ensemble de son œuvre ! (et je la salue ^_^)
Ce petit roman d'à peine 200 pages m'a fait passé un moment fort sympathique. L'écriture fluide enchaîne les tournures qui sonnent bien, on a presque envie de le lire à voix haute. Quant à l'histoire, elle fait l'effet d'une anecdote que l'auteur lui-même nous confie. On a l'impression de lui rendre visite comme à un ami et qu'au détour du dîner il se lance dans le conte de cet épisode.
Au cours d'un séjour à Toulon, l'auteur croise un bagnard dont le visage ne lui est pas inconnu. Il apprend très vite qu'il n'est autre que ce vicomte rencontré autrefois à l'Opéra. Ce dernier avait défié son ami et le duel s'était soldé par une blessure peu profonde pour le vicomte. Le médecin, convié pour l'occasion au duel et ami également de l'auteur, avait suivi les péripéties de ce vicomte et conté ladite histoire à l'auteur, curieux de la connaître après avoir vu le dandy transformé en forçat. Quelle terrible épreuve a pu conduire un gentilhomme aux galères ? C'est ce que nous raconte avec brio Alexandre Dumas, avec sa plume si évidente et si agréable.

Pour ceux qui veulent un petit roman de transition entre deux grosses sagas ou juste après une lecture difficile, ce livre est parfait !
Et pour ceux qui veulent découvrir l'auteur par une œuvre courte, c'est également vivement conseillé.
Enfin, pour tous les autres aussi, c'est très bien car très agréable à lire.
Vous n'avez plus qu'à foncer !

vendredi 23 novembre 2012

Exposition Didier Graffet


S'il y a une exposition à ne pas manquer en cette fin d'année, c'est bien celle-ci.
Je voue une sincère admiration pour le travail de Didier Graffet. Ses illustrations sont époustouflantes, puisées pour la plupart dans l'imaginaire et pourtant d'un incroyable réalisme, dû en grande partie par le souci du détail le plus infime. On reste sans voix, la bouche pourtant ouverte face à ses images qui semblent être la retranscription fidèle de vue sur d'autres mondes, que l'illustrateur aurait eu le privilège de visiter pour mieux nous les décrire par son pinceau fin. Quant aux couleurs, elles sont fidèles, autant qu'on puisse en juger sachant que nous n'avons pas eu la chance de voir ce qu'il a vu… en tout cas merveilleuses !
Fabuleux aventurier modeste, ses images sont autant de carnets de voyage à visiter d'urgence.
Et ça tombe bien, la galerie Daniel Maghen est votre guide.
Allez donc mirer les belles toiles au 47 quai des Grands Augustins dans le 6e arrondissement de Paris, du 5 au 22 décembre, avec un bonus le vendredi 7 décembre à 19h pour le vernissage de l'exposition.
Un catalogue d'exposition signé et numéroté sera édité pour l'occasion.
Pour plus d'informations, c'est par ici.
Et par le site de l'illustrateur.

jeudi 22 novembre 2012

Lecture : Les Pilleurs d'âmes


Ce n'est pas la première fois que je donne mon avis sur un livre. C'est en tout cas la première fois que cela m'apparaît aussi difficile !
Je n'ai pas apprécié cette lecture.
Il est certain que j'aurai pu amener les choses autrement mais comme je ne sais pas par quoi commencer, autant être directe. Je vais cependant essayer d'étayer mon avis et de vous expliquer ce qui provoque pareil ressenti.

Tout d'abord j'ai eu grand mal à entrer dans l'histoire (si tant est que j'y sois jamais rentrée). Je l'explique par un manque d'informations je pense. Je ne savais pas bien ce qu'il se passait, on passe d'une époque et d'un monde à l'autre et chaque fois on est plongé directement dans l'action.
C'est aussi l'écriture qui m'a fait cet effet-là. Elle est volontairement (je pense) hachée et accumule les phrases courtes, parfois nominales, donnant cette impression de confusion (même si je peux comprendre qu'elle soit également un bon moyen de rendre compte de l'état d'esprit du personnage principale qui parle à la première personne). Mais pour ma part, elle m'a perdue. Et puis introduire de la science-fiction dans une histoire de pirate du XVIIe siècle n'est pas chose aisée et mérite un tour de force, trop forcé je pense, en tout cas c'est mon sentiment. À cela s'ajoute un vocabulaire propre aux flibustiers, assez technique finalement (cela explique d'ailleurs la présence d'un lexique à la fin de l'ouvrage, que je n'ai pas utilisé je l'avoue, et cela pour ne pas perturber davantage ma lecture difficile), qui s'entremêle avec un vocabulaire spatial et futuriste. Les deux domaines m'étaient parfaitement étrangers, l'un parce que d'une autre époque, l'autre parce qu'imaginaire.
Toute l'originalité réside d'ailleurs dans l'entremêlement de ces deux mondes, mais qui, à mon sentiment, mériteraient d'être plus fouillés, plus explorés. On a très peu d'informations, et presque uniquement au travers de l'action ce qui n'est pas facile pour aider le lecteur à s'accrocher.
Et justement, c'est là mon plus gros reproche pour ce livre : de très bonnes idées en fin de compte, mais l'auteur n'a pas réussi à m'accrocher à l'histoire. Et c'est encore plus rageant qu'une histoire moins originale, plus attendue, mais qui aurait au moins cette qualité d'être facile à lire.

Il n'en tient peut-être qu'à moi. Je n'ai commencé à remettre le puzzle en place que vers la fin. Les histoires politiques à l'échelle de la galaxie (et même à une échelle supérieure, mais comme je le disais, je n'ai pas tout saisi) et les conséquences que cela a sur le personnage principal, plongé dans le XVIIe siècle des pirates de notre monde, n'ont commencé à émerger qu'à la fin, dans les 50 dernières pages. Avant cela, j'ai vaguement deviné que le héros était une sorte d'agent infiltré, qu'il venait d'un autre monde plus développé et qu'il traquait une autre personne de son monde également infiltrée au sein des flibustiers. Par contre, je n'ai pas vraiment compris l'enjeu, mise à part une histoire de cartel qui chercherait à manipuler une sorte d'empereur et donc chercherait à dominer la galaxie régit par cette autorité. Les militaires, au service également de cette autorité, sont ainsi mis à mal et leurs actions (celle du héros) n'ont plus de légitimité.

Quant aux personnages, ils n'ont pas réussi à gagner mon attachement non plus. On commence à peine à ressentir une familiarité à la fin, au moment où l'histoire s'éclaire un peu, au moment où l'auteur ouvre sur d'autres mondes possible dans l'univers, au moment où on va refermer le livre avec finalement de la déception : celle de n'avoir pas été de la fête, celle de n'avoir pas partagé toute la richesse de cette histoire.
Dommage !

NB : j'ai oublié d'évoquer une autre caractéristique rédhibitoire de cet ouvrage : la mise en page est perturbante. L'éditeur n'a pas fait l'effort d'éviter les veuves et les orphelines (ces débuts de page avec 2 mots oubliés là, sans considération pour eux ni pour celui qui les lira avec l'arrêt abrupt que cela entraîne ; ou ces fins de pages qui s'arrêtent avec un début de phrase qui laisse en plan). Moi qui ai longtemps pensé que ce n'était là qu'un caprice d'éditeur, qu'un gargarisme, je le trouve maintenant au contraire incontournable pour avoir pratiqué son absence totale dans un livre de 200 pages. La lecture en est hachée, amplifiant donc l'effet déjà produit par l'écriture elle-même.

mercredi 21 novembre 2012

Pour la bonne cause

Bien que ce blog ne se veuille en aucun cas publicitaire ni mercantile, il me faut cependant déroger à cette règle pour une bonne cause : mes parents vendent leur excellent et très beau canapé ! (et bande de veinard, vous avez l'occasion inespérée de vous le procurer !)
Que voici :


Alors si quelqu'un est intéressé, n'hésitez pas à me laisser un commentaire avec vos coordonnées, que je transmettrai de ce pas aux intéressés. Ils se mettront de suite en contact avec vous et l'affaire sera en bonne voie !

Quelques petites infos utiles :
c'est un déchirement de nous en séparer pour la modique somme de 400 €
Caractéristiques :
  1. déhoussable à 100 %
  2. est constitué de trois éléments
  3. est en très bon état
Foncez, il n'y en aura pas pour tout le monde !

mardi 13 novembre 2012

Utopiales 2012


Les Utopiales 2012, festival de SF à Nantes, c'est terminé ! (snif)
C'était ma première fois à ce festival et je dois avouer que je me suis bien amusée. J'y ai vu des robots de 60 cm de haut, des humanoïdes à tête de lion habillés en steampunk, une princesse de manga avec une traine de 9 mètres, un Nazgul, des Lego, des auteurs, des illustrateurs, le président de la Principauté de Groland, et Neil Gaiman (mais de loin).

Dis comme ça, ça donne un panorama assez grossier et peut-être même une mauvaise image de l'atmosphère. Pourtant, j'y ai retrouvé l'ambiance bonne enfant de mes années lycées, ces ambiances de jeux de rôle, de jeux vidéos, de manga, de films amateurs un peu beaucoup barrés, de soirées déguisements, de bières, d'odeurs de salles de math puantes caractéristiques, de livres dévorés habités par des créatures insoupçonnées, et de jeux de société bizarres qui nous ont fait veillés des nuits durant !
Et cet humour acnéique, je l'ai à nouveau partagé, tout comme cette passion saugrenue pour les vaisseaux spatiaux réalisés avec des briques en plastique.

J'en suis repartie la tête remplie de rêve d'antan, de souvenirs d'autrefois pourtant si frais dans mon esprit, de rires jusqu'aux larmes, et de livres (bien évidemment, incontournables !).

Un grand merci aux organisateurs et à tous les participants, ils m'ont fait passer un super moment !
Même si je sais que peu me liront (je compte sur 2 peut-être 3 personnes grand maximum et en comptant les gens qui se paumeront et atterriront par mégarde sur mon blog), je tiens à remercier tous ceux que j'ai pu immortaliser de mon téléphone futuriste (et le robot Nao en premier !).





Et pour finir, une petite vidéo de la danse effectuée par plusieurs robots Nao, et qui clôturait la cérémonie de remise des prix des Utopiales :


Magique !

lundi 12 novembre 2012

Lecture : Trains de cauchemar


Une petite visite à la librairie Scylla, juste pour acheter un livre pour une amie, et me voici repartir avec un ouvrage dont je n'avais pas prévu l'achat (c'est un "malheur" coutumier lorsqu'on se rend dans ce charmant endroit un peu étroit, cauchemar de notre bourse).
Il s'agit là d'une anthologie rassemblant courtes nouvelles ou extraits de roman traitant d'épouvante en un lieu propice : le train ! Car quoi de plus effrayant qu'un compartiment fermé, la nuit, partagé avec un homme tapi dans l'ombre, que l'éclairage diffus nous dissimule en partie ? Quoi de plus angoissant qu'être à la merci d'un mécanicien hanté par la jalousie, et bien décidé à en finir ? Et les nombreuses personnes, décapitées pour avoir malencontreusement mis la tête à la fenêtre au mauvais moment ?

Plus qu'un simple recueil, ce livre permet au lecteur de se familiariser avec le train du début de sa création, grâce aux auteurs de l'époque connus et inconnus : Guy de Maupassant, Émile Zola, Marcel Schwob, Maurice Level, et bien d'autres à découvrir. Mis à part les deux premiers, je ne connaissais pas les autres écrivains qui composent ce recueil et l'anthologiste, Philippe Gontier, ne s'est pas contenté de les rassembler, mais ajoute à chaque fin de nouvelle ou extrait un petit commentaire bienvenu sur l'auteur et sur son œuvre. L'introduction nous met en appétit et nous plonge dans l'ambiance parfois glauque de cette incroyable invention. Un cahier termine le livre en abandonnant la fiction pour relater des faits réels survenu dans les trains de la fin du XIXe et du début du XXe siècle : déraillement, premier voyageur mort, témoignages de voyageurs de l'époque.

Bien loin de notre épouvante contemporaine, cette anthologie nous conte pourtant des angoisses que l'on continue de ressentir malgré l'amélioration du chemin de fer. Les courtes histoires qui la compose nous font passer de sympathiques moments. Sans être transcendants, ils ont le mérite d'aller droit au but, et de nous faire connaître des auteurs méconnus de nos jours. Les débuts du chemin de fer apparaissent alors dans une réalité plus tangible, par le truchement de la peur et d'une ambiance Belle-Époque angoissante.
À déguster… dans un train !

jeudi 8 novembre 2012

La fiancée de Corinthe

Sur le forum de Babelio, idevrieze (Ingrid de Vrieze) fait l'éloge d'un poème de Goethe, intitulé La fiancée de Corinthe.
Pour ceux que ça intéresse, vous pouvez le lire ici. Et les commentaires d'idevrieze sont .

Pour ma part, je reconnais que ce poème est assez intéressant, de par le fait qu'il date de 1797 et qu'il fait ainsi partie des tous premiers textes sur le thème du vampire.
Je ne peux que vous inviter à y goûter, en ce jour d'anniversaire de Bram Stoker, père de Dracula !

Google s'est d'ailleurs fendu d'un logo en son honneur :


dimanche 4 novembre 2012

Lecture : Sans âme (Le protectorat de l'ombrelle T1)


Encore un livre que j'avais vu passé sur Babelio et qui me tentait.
Le mois de l'imaginaire, que le site organise en ce moment, m'a donné une bonne occasion de m'atteler à sa lecture.
Je pourrais la résumer par "pure moment jouissif", mais je vais quand même prendre la peine d'essayer de développer ma pensée.
Dans un XIXe siècle britannique, totalement steampunk et en cela à la fois teinté de progrès scientifique auréolé d'une prodigieuse tolérance à l'égard du surnaturel, Mademoiselle Alexia Tarabotti est une vieille fille à la peau mate et au comportement frôlant par moment l'inconvenance ou pire, la hardiesse. Son caractère bien trempé l'amène à côtoyer des régions dangereuses, poussé par sa capacité à annihiler le surnaturel : la jeune demoiselle est dépourvue d'âme. Armée d'une ombrelle savamment détournée et d'une intelligence supérieure à la moyenne pour une jeune femme de son âge, la belle va se retrouver dans une situation délicate : elle vient de tuer un vampire ! Lord Maccon, un séduisant loup-garou envoyé par la reine Victoria pour démêler l'affaire, va pimenter le tout, tout comme un vieux vampire dandy et de mystérieuses disparitions d'être surnaturels. Une bonne tasse de thé sera nécessaire à la demoiselle pour recouvrer tous ses esprits…

L'histoire pourrait être un simple divertissement pour adolescent, mais elle est délicieusement menée par  l'ironie, les bonnes manières britanniques, la mode et nous prouve combien une ombrelle peut vite devenir indispensable. Les petites luttes et taquineries entre Lord Maccon et Mademoiselle Tarabotti sont jouissives et nous plongent, pauvres lecteurs que nous sommes, dans des sentiments d'allégresses toutes juvéniles que nous n'avions plus ressenties depuis l'époque du lycée (ou du collège pour certains). C'est facile, c'est léger, et le tout s'engloutit sans même avoir le temps de respirer.
J'attends la suite avec impatience !