jeudi 17 mars 2016

Lecture : Le Meurtre de la Saint-Valentin


Jillian Talbot, auteur de roman policier à succès, voit sa vie progressivement basculer lorsqu'elle reçoit une carte à la Saint-Valentin. Un plaisantin semble vouloir la harceler. Mais est-ce vraiment juste une mauvaise blague, ou bien un réel fou qui lui cherche du mal ? Car il semblerait qu'il l'observe et qu'il sache où elle va, avec qui elle est et ce qu'elle fait. Mais le plus inquiétant est peut-être de savoir ce que sont devenues ses copines d'Université, les Éléments, comme elles aimaient se nommer à l'époque…

Dans le cadre de notre nouvelle session CaroLire, j'ai lu ce roman policer un peu daté qui semblait être un énième roman policier aux ficelles grossières et cependant efficaces. Mais je dois pourtant démentir ce préjugé qui nous habite presque tout au long de la lecture, jusqu'au dénouement. Cette fin, elle est magique, car elle renverse tout et permet de savourer tout le reste et toute l'ingéniosité de l'histoire bien tressée par l'auteur. Je souhaitais une fin horrible, la mort de l'héroïne, ou d'un de ses proches, quelque chose qui me change des happy end habituels des romans policiers trop lisses pour mémères en mal d'émotions fortes. Et bien, la fin ne se termine pas ainsi, mais elle est bien plus horrible que ça ! Je n'en dis pas plus, lisez-le. Il est bien écrit, suffisamment pour que les pages se tournent toutes seules. Vous aurez la sensation d'être en terrain connu et même conquis, mais sans pour autant ressentir trop de lassitude qui vous feraient fermer le livre. Et puis, vous aurez surtout à l'esprit ce que je viens de vous dire : la fin vaut le détour ! Mais elle ne peut être dûment savourée que si l'on a lu toutes les pages précédentes.
Alors, qu'est-ce que vous attendez ? Vous passerez un bon moment. Je ne vous parle pas de coup de cœur, loin de là, ni d'un récit qui va bouleverser votre vision du roman policier. Mais il reste tout à fait plaisant à lire et on a vraiment le sourire en le refermant, content d'avoir été un peu dupé (oups, j'en ai déjà trop dit !)

vendredi 11 mars 2016

Lecture : Lockwood & co T2 : Le crâne qui murmure


Oubliez la couverture, oubliez le titre ! Focalisez-vous sur vos bons souvenirs du tome 1 et enquillez la lecture de ce seconde tome sans tarder.
Et même si vous ne vous souvenez plus tellement du précédent tome, ce n'est pas bien grave. L'essentiel est d'avoir gardé en mémoire les personnages sympathiques qui la composaient.

Car les revoici en scène dans une nouvelle histoire de fantôme, cette fois-ci celle un peu plus sombre d'un scientifique obscur, déjà assez effrayant de son vivant, dont le cercueil semble avoir été pillé. Le voleur présumé est bientôt retrouvé à quelques pas dans le même cimetière, mort de peur. Drôle d'enquête pour nos 3 agents de Lockwood & co. Mais si ce n'était que ça : ils se sont lancés dans un défi de taille à savoir une compétition entre l'agence Lockwood and co et celle de Kipps. Celle qui arrivera à résoudre l'affaire avant l'autre sera déclarée meilleure agence de tout Londres. Et comme s'il fallait rajouter une autre difficulté, voilà que le crâne dans le bocal, que George chercher désespérément à refaire parler en le soumettant à des expériences folles, daigne enfin ouvrir le dialogue. Enfin, seule Lucy l'entend, ce qui ne facilite pas les rapports un peu tendus entre les différents membres de l'agence Lockwood & co…

J'ai trouvé cette histoire un peu plus molle que la précédente. Elle ne peut plus jouer sur l'originalité du début, puisque c'est une suite, et l'histoire en elle-même met un peu de temps à démarrer. On a également cette impression qui nous suit tout au long de la lecture que cette histoire n'est qu'un prétexte, une transition. Elle est là pour conduire gentiment le lecteur vers une révélation choc qui ouvre sur la suite, à savoir le tome 3. Je n'en dirai pas plus, mais ça m'a tellement mis l'eau à la bouche que je trépigne d'impatience de lire le tome 3, qui paraîtra en mai prochain.

Je termine ce billet par ma profonde incompréhension face aux couvertures de la version française, lorsque l'on tombe sur celle étrangère. Je soupçonne nos voisins de faire deux versions : une version avec une couverture clairement destinée à la jeunesse, et une version avec une couverture plutôt adulte. J'avoue ma préférence non dissimulée pour la version adulte, qui, pour ce tome-ci, est en accord parfait avec le thème principal du livre (contenu dans son titre même) : le fameux crâne du bocal en verre. J'arrête-là d'en parler, je glisse juste le visuel ci-dessous histoire de vous donner envie de lire la série (pas mal du tout d'ailleurs mais que la couverture dessert totalement à mon avis).

En tout cas, moi j'aime beaucoup Lockwood, et je lirai la suite avec plaisir !