lundi 6 février 2012
Lecture : Les Trois Lumières
J'avais repéré ce livre sur la page accueil de Babelio. Curieusement, ce genre d'histoire (et de couverture !) ne m'attire pas spécialement en temps normal mais j'ai voulu tenter l'aventure. J'ai donc emprunté ce court roman à ma bibliothèque, me disant que même s'il ne me plaisait pas plus que cela, cent pages étaient vite lues.
Je ne lis pas souvent de livre en voiture. La plupart du temps je conduis (ce qui rend la lecture peu pratique, vous en conviendrez) ou je dors, ou je chante, ou je rêvasse. Bref, ce petit week-end dans le Jura m'a permis sur le retour de lire cette histoire.
Je la qualifierai volontiers de nouvelle, car elle répond à tous les critères du genre. Elle est concise et étonnante à sa manière.
Un père emmène sa fille chez des parents de sa femme, qui ont accepté de la garder le temps que sa mère, enceinte jusqu'au cou, puisse terminer sa grossesse difficile et accoucher. La petite fille est la narratrice principale et c'est à travers son regard que l'on ressent le petit chamboulement que cette rencontre va provoquer en elle. L'histoire se situe dans la campagne irlandaise, là où les agriculteurs triment sans relâche pour vivre (ou même survivre parfois). Le couple n'a pas d'enfants et acceptent volontiers de garder la petite fille. Le séjour ne durera que six mois mais ces six mois vont changer la fillette.
Je ne peux pas en dire plus au risque de tout dévoiler. Disons que cette histoire est touchante. L'écriture est elle-même concise, mais précise. C'est la parole de la petite fille qui s'épanouit au sein de ce couple attachant, découvrant un peu mieux le monde des adultes.
Cent pages lues avec un certain plaisir et qui laissent une petite marque, le souvenir de notre regard d'enfant sur ces animaux curieux que sont les adultes.
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