lundi 7 octobre 2013
Lecture : Le Cavalier suédois
Je m'étais laissée tenter par ce petit livre de poche de la collection Libretto à la librairie Scylla, d'autant plus que le libraire m'en avait dit beaucoup de bien.
Récemment, Ys l'a lu et en a fait son éloge, Tara m'en avait également parlé en bien.
Bref, il ne me restait plus qu'à le lire.
Un voleur et un gentilhomme se retrouvent à faire route ensemble : l'un cherche à échapper au gibet, l'autre est considéré comme un déserteur. Lorsque le voleur se retrouve sur les terres du second, il tombe amoureux de la cousine du gentilhomme. Dès lors, la perspective de retourner travailler pour un évêque aux méthodes brutales et cruelles ne lui disent plus rien : il lui faut devenir le maître de ces lieux, et plus encore, faire de cette damoiselle sa femme. Il lui devient insupportable de subir les aléas du destin et en le forçant, il bravera le Ciel lui-même.
Un conte bien mené, teinté de fantastique distillé deci-delà, parfois nié, parfois assumé, au service d'une histoire où un homme brave le Destin pour mieux se sentir vivre. Faut-il le regretter ? Vaut-il mieux suivre un chemin tout tracé ou prendre systématiquement le chemin de traverse ?
Par certain côté, ce petit roman présente un aspect philosophique sans que cela ne soit trop appuyé, une sorte de morale déguisée, comme seuls les contes d'antan savaient le faire. Et d'ailleurs, l'atmosphère de cette histoire est empreinte d'une certaine nostalgie somme toute agréable.
À lire, car on en ressort le sourire aux lèvres, satisfaits d'avoir lu une histoire bien menée, avec une bonne fin, et, plus que cela, une écriture quelque peu surannée mais indiscutablement délicieuse.
Leo Perutz est un auteur à découvrir !
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Content !
RépondreSupprimerRavie aussi mais qui es-tu ?
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