mardi 2 septembre 2014
Lecture : Bifteck
Pendant mes vacances, je lis rarement ou peu.
Ayant terminé Ours, un roman assez court déjà, je me suis lancée dans ce petit roman d'une centaine de pages, qui me faisait déjà de l'œil depuis un moment.
André Plomeur est le fils des Plomeur, une famille de boucher-charcutier de Quimper (Bretagne) depuis plusieurs générations. Ses premiers mots sont onglet, bavette, et bifteck, lorsque d'autres de son âge se limite à l'éternel "papa" ou "maman". Lorsqu'il arrive à l'âge de la puberté, il se découvre un talent qui peut paraître étonnant chez un boucher : il est véritablement ce que l'on pourrait qualifier en langage familier de "bon coup". Et voilà que la file d'attente chez Plomeur se met à enfler, car la chanceuse qui repart avec l'"araignée", la meilleure partie de viande de l'animal, a gagné un rendez-vous secret avec le fils, derrière l'église (si je me souviens bien), histoire de gagner le 7e ciel.
Je n'en dirai pas plus. La première moitié de l'ouvrage est fort sympathique et touchante. La fin dérive et le lecteur se perd un peu pour finalement se retrouver sur les dernières pages à deviner le pourquoi du comment qui termine ce texte de façon alambiquée et presque maladroite je trouve. On ne comprend pas vraiment le rapport avec l'histoire, et cette fin paraît quelque peu artificielle.
Je ne garderai donc que le meilleur, à savoir une histoire attendrissante sur la fibre paternelle. Pour ce qui est du reste, une petite déception.
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