mardi 24 janvier 2012

Lecture : La Huitième couleur

Le Disque-monde, je l'ai découvert et pénétré par le côté. J'ai d'abord lu Le fabuleux Maurice et ses rongeurs savants, puis je me suis consacrée à la série des Ch'tits hommes libres et de Tiphaine Patraque. Ys m'a conseillé de lire et m'a prêté Les Trois Sœurcières, que j'ai adoré.
Je n'avais jamais lu le premier livre qui ouvre cette saga du Disque-monde et c'était intolérable. C'est chose faite désormais.
En comparaison des autres livres cités ci-dessus, La Huitième couleur est quelque peu différent. Je ne peux m'empêcher de lui voir certains défauts, notamment le rythme particulier, pas vraiment lent, mais qui manque de ce tonus que connaissent la série des Tiphaine Patraque et vous empêche de refermer le livre trop longtemps sans en connaître la fin. Il est un peu mou.
Ce qui le sauve est l'incomparable imagination de son auteur qui nous propulse, pauvre lecteur, dans un monde délirant mais totalement logique. J'espérais retrouver le même sens de l'humour qui me fait littéralement pouffer en pleine rame de métro, et certains passages m'ont permis de renouer avec ce petit lutin farceur et enfantin qu'est Terry Pratchett. Il nous présente son monde, un disque plat soutenu par quatre éléphants, eux-mêmes soutenus par une gigantesque tortue qui dérive dans l'univers. Dans ce monde, il existe une huitième couleur à l'arc-en-ciel, qui caractérise la présence de magie, et que les mages utilisent et voient. La Mort, qui est masculin, est un squelette au visage figé qui tente tant bien que mal de faire son travail de faucheuse. Et dans tout cela, un touriste suivi de près par son bagage aux multiples pattes, se lance dans un voyage à la découverte du disque et de toutes ces curiosités, des dragons aux bandits de grand chemin, en passant par les héros, les mages et le bord du monde…
Malgré cette mollesse dont je parlais plus haut, ce livre reste plaisant. Il est, je pense, intéressant de le lire puisqu'il est le premier livre de cette saga, et puis parce qu'il possède l'esprit de son auteur. Et rien que pour ses personnages, Rincevent le mage incapable, Deuxfleurs le touriste ou même et surtout La Mort (que j'affectionne et trouve génial), il est à découvrir, le sourire aux lèvres !

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