lundi 1 septembre 2014

Lecture : Ours


Mon libraire m'en avait vanté toutes ses qualités dans un post scriptum à sa newsletter et j'avoue que ça m'avait mis l'eau à la bouche. Du coup, sitôt le salon du livre arrivé, je me suis précipitée (façon de parler bien sûr) au stand régional de la maison d'édition, L'Arbre Vengeur. Bon accueil et marques pages en cadeau je repars avec le trésor sous le bras. Bien entendu, comme d'habitude, je ne le lis pas de suite. J'attends le moment propice. Et ce fameux moment est arrivé. J'ai terminé la lecture de ce petit roman de 142 pages.
Ours n'a rien à voir avec une histoire à raconter aux enfants. C'est plutôt une histoire à conter aux adultes, tout fraîchement sortis de l'enfance, et même avec encore un orteil dedans.

À Buenos Aires, les enfants sont frappés d'insomnie incurable qui rend la vie de leurs parents impossibles. Mais il existe un remède, sous la forme d'un ours en peluche qui aide les enfants à s'endormir. Une jeune mère part en quête de ce miracle, mais elle fait très vite face à la dure réalité des miracles : ils sont rares et difficiles voire impossibles à atteindre. Dans le magasin de jouets où elle se résout à repartir bredouille, elle trouve un ours en peluche qu'elle pense être le fameux Doux Dodo dans un bac à l'écart. La vendeuse lui rétorque que ce jouet n'est pas à vendre car défectueux. Mais la mère désespérée décide de le voler... Comme vous l'aurez deviné, l'ours en peluche ainsi volé est totalement diabolique.

Alors non, ce n'est pas non plus un livre d'horreur et l'ours ne va pas chercher à tuer l'enfant (j'entends déjà des "dommage !" au fond). Il va simplement faire l'inverse de ce pour quoi la mère l'a subtilisé, à savoir empêché l'enfant de s'endormir. Comment ? En lui racontant des histoires. Et c'est ainsi que l'on apprend comment les enfants de Buenos Aires ont été frappés d'insomnie. Il y a des ours, des ogres, des grenouilles et des baisers A. C'est sympathique et frais, c'est assez drôle et sans prétention. C'est à découvrir absolument. Les pages se tournent toutes seules et le ton est léger, l'écriture bien tournée. On compatit avec la mère, on tremble face à l'ogre et on apprécie Esméralda la grenouille. C'est très agréable et surtout ça change, apporte un peu de renouveau dans les lectures.
 À lire !

3 commentaires:

  1. ça a l'air sympa en effet, je pourrai te l'emprunter à l'occasion ?

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    1. Bien évidemment ! ^_^
      My library is your library !

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    2. Et lycée de versailles !
      Même si pendant quelques mois my library est encartonnée '-_-

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