Hachette Livre et La Bibliothèque Nationale proposent d'imprimer à la demande des titres anciens et rares !
Cela concernerait environ 40 000 titres anciens.
Ainsi, ces titres disparus pourraient retrouver un support papier qui, certes ne sera pas luxueux, puisqu'il s'agira de simple version brochée, mais permettrait quand même à ces oubliés de retrouver le chemin de la librairie.
À découvrir par ici et pour plus d'infos.
Le catalogue des titres concernés est par là.
Belle initiative tout de même !
vendredi 28 juin 2013
Au cas où, ça peut servir !
lundi 24 juin 2013
Lecture : Gatsby le magnifique
Dans le cadre "Événement" de CaroLire, je viens de terminer la lecture de ce roman que l'on peut qualifier de classique de la littérature américaine.
Je ne m'attendais à rien en particulier, sinon peut-être à quelque chose d'un peu plus transcendant.
Nick Carraway, fraîchement sorti de ses études, décide de devenir agent de change, comme la plupart des jeunes de son époque. Mais plutôt que d'aller s'installer en ville, il décide de s'installer un peu en retrait, à West Egg Village. Là, il aura pour voisin un certain Gatsby, un riche excentrique qui organise régulièrement de somptueuses soirées très chics et très prisées par tout le monde, des riches comme des moins riches. Personnage mystérieux, il est l'objet de diverses légendes et racontars. Un jour, il invite Nick à l'une de ses soirées. Ce dernier nous raconte dans ce livre cette époque révolue, l'entre-deux-guerres, époque de la prohibition et du foxtrot, là où il a côtoyé Gatsby le magnifique.
Petit roman sans prétention, c'est un peu comme cela qu'il faut le prendre, je pense. Une belle histoire, celle d'un véritable personnage, au cœur des années 20 qui savent si bien nous faire rêver.
N'y cherchez pas un légende non plus, c'est porter l'histoire un peu trop loin de ce qu'elle est et demeure. Mais le roman se lit facilement, il est court, et nous fait partager une de ces soirées fantastiques le temps de quelques heures.
Je regrette peut-être qu'il manque un peu de charisme à Gatsby, mais également à l'histoire dans son ensemble. Elle est un peu trop légère à mon goût et nous laisse à la surface de sentiments. Sans tomber dans le dramatique complet, elle aurait gagné à un peu plus de tension.
Pour un petit moment en vacances détente, ce roman est parfait je pense !
Lecture : Blacksad
Sur les conseils de mon Jules, je me suis laissée tenter par la lecture de cette bande dessinée, aux personnages anthropomorphes.
En général, je ne suis pas emballée plus que ça par des êtres à têtes d'animaux et aux corps humains. Mais là je dois dire que le dessin est vraiment très sympa, et l'histoire de ce privé, qui apprend la mort d'une ancienne conquête et décide de retrouver son assassin est assez bien menée.
Rien d'original dans l'histoire, elle suit son cours entre règlements de compte, coups fourrés et gros bonnets, imperméable et baston, mais le dessin est assez léché je trouve. Il désamorce tout ce qui me gêne habituellement dans l'anthropomorphisme. Je vous aurais bien dit comment, mais j'ai du mal à me l'expliquer. Les images sont claires et limpides, les personnages ont du caractère et même du charisme, quand bien même ils ont des têtes de chat, de porc ou d'orang-outan. On devine leur caractère, leur sentiment, leur sensation au travers de ces dessins qui nous plongent au cœur de l'histoire et nous font regretter d'arriver trop tôt à la dernière page.
Et l'avantage, s'il en manquait, est qu'il s'agit, pour ce premier tome, d'une histoire complète, avec un début et une fin. Si on le souhaite, on peut très bien en rester là. Mais pourquoi faire ? On risque bien plus de passer à côté d'une autre histoire qui nous fera admirer à nouveau la belle gueule féline de Blacksad !
mercredi 19 juin 2013
Lecture : Le linguiste était presque parfait
Dans le cadre du dernier Masse Critique de Babelio, j'ai eu la chance d'être sélectionnée, et de l'être pour recevoir ce livre, publié par les éditions Monsieur Toussaint Louverture.
J'aime beaucoup les livres qu'édite cette maison d'édition, pas seulement pour leur forme toujours originale dans une certaine mesure, mais également pour leur contenu, tout aussi recherché.
Ce titre ne déroge pas à la règle. La couverture est signé Simon Roussin, recouverte d'une pellicule façon "peau de pêche" extrêmement agréable (on tripote le livre tout au long de la lecture) qui donne un effet un peu psychédélique à ce simple broché.
L'histoire est celle d'un linguiste, Jérémy Cook, qui étudie avec d'autres collègues les balbutiements de rejetons dans une crèche un peu particulière, Wabash. Son patron, assez autoritaire et incompétent, lui confie la mission de faire visiter le centre au journaliste encombrant venu écrire un papier sur l'institut. C'est alors qu'il entend des bruits de couloir, par l'intermédiaire d'une belle puéricultrice, comme quoi il serait un "parfait trou du cul". Désireux de savoir qui a bien pu baver ainsi sur lui, il va devoir faire face à plus grave : un de ses collègues est retrouvé mort, un matin, assis dans son fauteuil, dans son bureau, le crâne rasé. Étrange. Pour se disculper, il va falloir trouver le véritable coupable, parmi ses collègues : est-ce la langue de pute Aaskhugh, ou le tombeur Milke, ou bien encore son meilleur et seul ami au travail, Woeps ? Le lieutenant Leaf sur le dos, cette histoire de "trou du cul" en prime et son travail révélateur sur le "m'boui" que prononce le fils de son ami l'entraînent dans une enquête loufoque et rocambolesque.
Pour ma part, je me suis bien amusée à déguster cette histoire de linguistes, de bébés, de théorie sur l'amitié et sur les relations humaines.
L'écriture incite à lire cette enquête qui sort de l'ordinaire. Au fur et à mesure de la lecture, on est impatient de connaître enfin le coupable, mais presque un peu déçu de son identité. Ce sera le seul petit bémol qui, pour le coup, n'entache en rien le plaisir de la lecture de ce roman frais, qui nous laisse explorer une autre façon de raconter une enquête policière. Sa résolution n'est d'ailleurs pas le cœur de cette histoire, même si l'on souhaite quand même la connaître. C'est plus une tranche de vie, celle de ce Jérémy Cook, qui se pense mal-aimé et qui va apprendre encore de nouvelles choses sur la nature humaine.
Fort sympathique, je le conseille pour se sortir des sentiers battus (et rabattus) !
lundi 10 juin 2013
Vive la Suède !
Il paraît que les conducteurs de train suédois travaillent en jupe !!!!
Par période estivale, le short étant interdit, seuls le pantalon et la jupe sont autorisés comme tenue de travail, et il n'est aucunement interdit aux hommes de porter une jupe : "si un homme préfère porter un vêtement de femme, par exemple une jupe, c'est OK"
Conclusion : les hommes portent des jupes !
Comme quoi cette tenue n'est pas réservée qu'aux écossais et aux Drag Queen !
Pour plus d'informations, avec vidéo à l'appui, c'est par ici.
Ils ont plein d'humour ces suédois !!!
Par période estivale, le short étant interdit, seuls le pantalon et la jupe sont autorisés comme tenue de travail, et il n'est aucunement interdit aux hommes de porter une jupe : "si un homme préfère porter un vêtement de femme, par exemple une jupe, c'est OK"
Conclusion : les hommes portent des jupes !
Comme quoi cette tenue n'est pas réservée qu'aux écossais et aux Drag Queen !
Pour plus d'informations, avec vidéo à l'appui, c'est par ici.
Ils ont plein d'humour ces suédois !!!
dimanche 9 juin 2013
Lecture : Le Tueur Aveugle
J'ai lu ce roman dans le cadre de la 4e session du Club Sormand.
Il s'agit d'un roman de Margaret Atwood, datant de 2000.
L'histoire est celle d'Iris Chase, racontée par elle-même, par le biais de coupures de journaux, et par l'entremise des rencontres secrètes d'un couple.
Ce récit à trois niveaux nous conte son histoire, celle de sa famille, riche exploitant dont les usines vont peu à peu péricliter, celle de ses parents et de celle qui fera office de gouvernante, et celle de sa sœur, Laura, auteur posthume d'un célèbre roman appelé "Le Tueur aveugle". Leur vie à toutes deux seront étroitement entremêlées, au point d'être la clé même de toute leur histoire, de toute leur vie, de ce roman à succès qui, au fil des pages, est cette énigme même que le lecteur cherche impatiemment à percer.
Si vous souhaitez lire le livre, ne lisez pas la suite de ma critique. Peut-être alors découvrirez-vous une charmante lecture agréable et pleine de rebondissements.
Pour ma part, j'ai eu grand mal à lire ce roman. La première moitié s'est laissée gentiment lire, avec une certaine lenteur, mais restait attrayante. J'avais envie de connaître la suite, envie de découvrir qui était ce mystérieux couple qui se voyait en secret, pourquoi Laura avait fini ainsi, quel était la part d'implication d'Iris, celle de son mari Richard détestable et de sa sœur Winifred encore plus haïssable.
Mais le rythme de ce roman est bien trop lent à mon goût. On peine à avancer. Lorsqu'il s'agit du récit d'Iris elle-même, tout devient monocorde, débute par de longues descriptions sans intérêt, peut-être pour rendre compte de son esprit vieilli, fatigué par les ans et par cette vie difficile et pesante. Puis, elle passe enfin à ce qui nous intéresse, et nous suivons péniblement son récit, sa vie marquée par une longue imposition de choses qu'elle n'a jamais voulues ou désirées, mais qu'elle a fait parce qu'elle pensait que c'était le mieux pour tout le monde. Cette partie pèse énormément et la lecture en est sa meilleure forme. On retrouve un peu de rythme lorsque le récit passe au couple mystérieux, dont on devine très vite les identités. L'homme raconte une histoire à la femme, une histoire d'extra-terrestres, le genre d'histoires qu'il écrit et qui lui permettent de vivre. Là encore, on pourrait penser que ces digressions alourdissent la lecture mais, contre toute attente, elles m'ont au contraire permis de tenir le roman jusqu'au bout.
La deuxième moitié a été assez difficile à terminer, le pire étant le dernier quart, les dernières pages. Je n'en voyais plus le bout, la fin chaque fois repoussée.
Cependant, j'ai réussi à le terminer. Je suis contente d'avoir connu l'histoire en elle-même, qui reste bien, mais le roman aurait gagné à plus d'allègement je pense, à un rythme moins lourd et moins pesant, à quelques centaines de pages en moins.
Une expérience à faire peut-être, et que je suis bien contente d'avoir terminée !
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